[Event] Le fléau des dieux
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Isseya
Vir' Fahrel
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❝Le fléau des dieux❞
Illyrio Mopatis
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An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1 - Pentos
Le tonnerre de dix mille cavaliers s'éleva sous le ciel diaphane de Pentos. Les maisons aux toits tuilées semblèrent se resserrer autour de l'anse du port tandis que la horde s'abattait depuis les plaines au sud des collines d'Andalos. Les sauvages dothrakis étaient de retour. C'était une danse presque habituelle pour les habitants de la douce ville de Pentos. Un khal se présentait, réclamait son dû puis repartait, riche d'épices, de tentures et d'or à foison. Le tribut représentait une goutte d'eau, bien que corsée, dans l'immense empire commercial de la cité libre. La plupart des maîtres marchands entretenaient des liens ambigus avec les seigneurs nomades des plaines. N'eût été la légalisation de l'esclavage dans la ville que Pentos se serait volontiers déclarée partenaire des dothrakis. Malgré leur aspect sauvage, ou grâce à cela, on les craignait. D'autant plus en ce jour sinistre.
Illyrio Mopatis avait fauté. Il le savait tandis que sa main avide attrapait un gâteau au miel qu'il engouffra précipitamment dans sa bouche. Malgré sa lippe luisante, il essayait de faire bonne figure parmi ses invités. Son palais résonnait des délices d'une fête et d'un banquet. Mille saveurs exotiques flottaient dans l'air et la musique tirée des meilleurs musiciens et bardes des Cités Libres engourdissait presque les sens. Presque. Le maître marchand ressentait l'atmosphère lugubre, les conversations un poil plus feutrées qu'à l'accoutumée. Leur invité d'honneur se faisait attendre. La tension était palpable. Tous souhaitaient voir cette affaire réglée au plus vite. Tous craignaient également d'en voir le dénouement. Ils avaient promis une fiancée d'argent et de pureté au plus puissant des khal. Ils n'offraient que déception et mensonge au plus puissant des khal. Comment Drogo allait réagir était sur toutes les lèvres.
Lorsqu'on annonça enfin l'arrivée du seigneur des plaines, Illyrio frissonna d'appréhension. Ses doigts s'égarèrent sur les gâteaux quelques seconde. Il repoussa cette idée. Sa gourmandise frénétique ne l'aiderait en rien face à un guerrier. Il devait redevenir le spadassin d'autrefois et faire face à Drogo. Claquant ses doigts boudinés, il demanda une serviette, se débarbouilla et rejeta sa cape par-dessus son épaule. Habillé de ses plus beaux atours, il invita d'un ton grandiloquent, et assuré, ses convives à le suivre pour accueillir le khal. La rencontre eut lieu dans les jardins. Véritable haie d'honneur, la masse des invités attendit patiemment que Drogo arrive à la tête d'une trentaine de cavaliers. Comme toujours une certaine excitation régnait devant un tel étalage de sauvagerie. Les femmes frémissaient de désir et de peur, les hommes de jalousie et d'angoisse. Illyrio lui se contentait d'arborer son sourire le plus confident tandis qu'il ouvrait les bras à destination du géant qui se dressait devant lui. La lourde natte tressée, et jamais coupée, du khal dansait le long de ses pectoraux finement taillés jusqu'à sa taille où elle caressait son bas-ventre à la musculature dont le maître marchand ne pouvait plus se targuer. A chaque mouvement, les clochettes glissées dans les cheveux huilés sonnaient d'autant funestes présages.
Mon seigneur khal Drogo. C'est un honneur de vous accueillir dans ma demeure. Elle est vôtre. Marchez parmi nous et rencontrez-nous, je vous en prie.
Drogo le regarda durement. Illyrio sentit sa peau se couvrir d'une sueur désagréable. Il craignait que le khal réclame à voir sa fiancée immédiatement. Le colosse descendit de cheval, talonné de ses ko et sang-coureurs. Un Ouestrien les accompagnait, le visage boursouflé et mal en point. La mine lasse, il resta en arrière. Illyrio reporta vite son attention au khal lorsque celui posa une lourde main sur son épaule. Il grommela quelques mots dans sa langue gutturale et barbare. Mots que l'esclave de Westeros ne tarda pas à traduire d'une voix enrouée :
Le khal accepte de vous tolérer en sa demeure.
La tension quitta subitement les épaules d'Illyrio tandis que Drogo et les siens s'éloignaient pour se mêler à la foule. Voilà quelques heures de répit gagnées...
Le tonnerre de dix mille cavaliers s'éleva sous le ciel diaphane de Pentos. Les maisons aux toits tuilées semblèrent se resserrer autour de l'anse du port tandis que la horde s'abattait depuis les plaines au sud des collines d'Andalos. Les sauvages dothrakis étaient de retour. C'était une danse presque habituelle pour les habitants de la douce ville de Pentos. Un khal se présentait, réclamait son dû puis repartait, riche d'épices, de tentures et d'or à foison. Le tribut représentait une goutte d'eau, bien que corsée, dans l'immense empire commercial de la cité libre. La plupart des maîtres marchands entretenaient des liens ambigus avec les seigneurs nomades des plaines. N'eût été la légalisation de l'esclavage dans la ville que Pentos se serait volontiers déclarée partenaire des dothrakis. Malgré leur aspect sauvage, ou grâce à cela, on les craignait. D'autant plus en ce jour sinistre.
Illyrio Mopatis avait fauté. Il le savait tandis que sa main avide attrapait un gâteau au miel qu'il engouffra précipitamment dans sa bouche. Malgré sa lippe luisante, il essayait de faire bonne figure parmi ses invités. Son palais résonnait des délices d'une fête et d'un banquet. Mille saveurs exotiques flottaient dans l'air et la musique tirée des meilleurs musiciens et bardes des Cités Libres engourdissait presque les sens. Presque. Le maître marchand ressentait l'atmosphère lugubre, les conversations un poil plus feutrées qu'à l'accoutumée. Leur invité d'honneur se faisait attendre. La tension était palpable. Tous souhaitaient voir cette affaire réglée au plus vite. Tous craignaient également d'en voir le dénouement. Ils avaient promis une fiancée d'argent et de pureté au plus puissant des khal. Ils n'offraient que déception et mensonge au plus puissant des khal. Comment Drogo allait réagir était sur toutes les lèvres.
Lorsqu'on annonça enfin l'arrivée du seigneur des plaines, Illyrio frissonna d'appréhension. Ses doigts s'égarèrent sur les gâteaux quelques seconde. Il repoussa cette idée. Sa gourmandise frénétique ne l'aiderait en rien face à un guerrier. Il devait redevenir le spadassin d'autrefois et faire face à Drogo. Claquant ses doigts boudinés, il demanda une serviette, se débarbouilla et rejeta sa cape par-dessus son épaule. Habillé de ses plus beaux atours, il invita d'un ton grandiloquent, et assuré, ses convives à le suivre pour accueillir le khal. La rencontre eut lieu dans les jardins. Véritable haie d'honneur, la masse des invités attendit patiemment que Drogo arrive à la tête d'une trentaine de cavaliers. Comme toujours une certaine excitation régnait devant un tel étalage de sauvagerie. Les femmes frémissaient de désir et de peur, les hommes de jalousie et d'angoisse. Illyrio lui se contentait d'arborer son sourire le plus confident tandis qu'il ouvrait les bras à destination du géant qui se dressait devant lui. La lourde natte tressée, et jamais coupée, du khal dansait le long de ses pectoraux finement taillés jusqu'à sa taille où elle caressait son bas-ventre à la musculature dont le maître marchand ne pouvait plus se targuer. A chaque mouvement, les clochettes glissées dans les cheveux huilés sonnaient d'autant funestes présages.
Mon seigneur khal Drogo. C'est un honneur de vous accueillir dans ma demeure. Elle est vôtre. Marchez parmi nous et rencontrez-nous, je vous en prie.
Drogo le regarda durement. Illyrio sentit sa peau se couvrir d'une sueur désagréable. Il craignait que le khal réclame à voir sa fiancée immédiatement. Le colosse descendit de cheval, talonné de ses ko et sang-coureurs. Un Ouestrien les accompagnait, le visage boursouflé et mal en point. La mine lasse, il resta en arrière. Illyrio reporta vite son attention au khal lorsque celui posa une lourde main sur son épaule. Il grommela quelques mots dans sa langue gutturale et barbare. Mots que l'esclave de Westeros ne tarda pas à traduire d'une voix enrouée :
Le khal accepte de vous tolérer en sa demeure.
La tension quitta subitement les épaules d'Illyrio tandis que Drogo et les siens s'éloignaient pour se mêler à la foule. Voilà quelques heures de répit gagnées...
Regles
Il n'y a pas de règles d'interaction ou d'action précise dans le cadre de cet évent. Vous êtes libres de discuter avec les convives d'Illyrio à votre guise, ainsi qu'au khal et au maître des lieux.
Vous avez 48h pour répondre. Les tours s'organisent selon l'odre suivant :
- Post MJ Illyrio Mopatis - khal Drogo
- Vir' Fahrel
- Isseya
- Tywin Lannister (PNJ: Moratos Tollerys)
- Rhaella Velaryon (PNJ: Voraena Essaar)
- Nyessos Vhassar (PNJ : Jaquessio Haratis)
Merci et bonne participation pour plus de chaos !
Vous avez 48h pour répondre. Les tours s'organisent selon l'odre suivant :
- Post MJ Illyrio Mopatis - khal Drogo
- Vir' Fahrel
- Isseya
- Tywin Lannister (PNJ: Moratos Tollerys)
- Rhaella Velaryon (PNJ: Voraena Essaar)
- Nyessos Vhassar (PNJ : Jaquessio Haratis)
Merci et bonne participation pour plus de chaos !
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Le Fléau des Dieux
Pentos | An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1
ft. Event Khal Drogo
Vir’ Fahrel, commerçante d’esclaves connue des plus riches cités libres d’Essos, était à Pentos connaissant le risque de la venue de Khal Drogo, celui qui mettait à genoux les riches et les puissants par sa force de la nature et par sa main qui commandait des milliers de ses semblables. On pouvait dire de la Reine des Larmes qu’elle pouvait se montrer curieuse en tout évènement. Observer un puissant tel que Khal Drogo, était une chose qu’elle aimait acquérir de son vivant, et de par ce billet se vanter à elle même de toujours plus en rajouter à son encyclopédie et espérer aider les puissants de la cité pour être dans les bons petits papiers et récolter or et grâces des puissants.
Amie de Illyrio Mopatis parmi tant d’autres, elle ne connait pas plus que les autres convives autour d’elle l’identité de cette fameuse princesse qui met tant dans le mal Illyrio et dans une colère noire le sauvageon le plus fort des plaines d’Essos. D’un regard fourbe et observateur, la faiseuse de chaînes faisait semblant d’apprécier la compagnie des plus riches, de donner une fausse chance aux hommes qui lui adressent la parole et d’accorder du temps aux faibles d’esprit qui croient pouvoir conclure un pacte avec elle; elle n’était pas là pour faire affaires avec autrui pour l’instant, juste observer avec insistance l’évolution de la rencontre si redoutée.
Ici à Pentos en tant qu’invité du magistrat, Vir’ s’impose en tant que possible régulatrice, n’hésitant pas à placer plus d’or dans la balance ou d’esclaves pour espérer calmer les ardeurs terrifiantes du chef Dothraki. Pour l’instant à l’écart, tenant à sa discrétion et aux compétences suffisantes du maître des lieux, Vir’, verre à la main, observe les environs. Les gens écument leur inquiétude grandissante dans les conversations, vantant soit les attraits physiques du Khal avec peur ou bien se préoccupant réellement du danger derrière cette rencontre qui pouvait résumait un danger palpable.
Vir’ elle, reconnaissant le regard concentré et noir du chef Dothraki, savait que si tout ça tournerait mal, elle pourrait aider à la situation, que ce soit en tant que nourricière pour donner plus, ou régulatrice pour proposer des idées qui calmeraient la colère dévastatrice de la force dominante d’Essos. Véritablement sous l’effet de la réflexion, Vir’ se retire peu à peu des invités pour s’asseoir et profiter du diamant rose au fond de son verre, patience en main, demandant qu’à assister à ce qui va bien se passer, n’excluant nullement la place à côté d’elle pour parler avec quelqu’un de plus renseigné, important et moins ennuyant.
Amie de Illyrio Mopatis parmi tant d’autres, elle ne connait pas plus que les autres convives autour d’elle l’identité de cette fameuse princesse qui met tant dans le mal Illyrio et dans une colère noire le sauvageon le plus fort des plaines d’Essos. D’un regard fourbe et observateur, la faiseuse de chaînes faisait semblant d’apprécier la compagnie des plus riches, de donner une fausse chance aux hommes qui lui adressent la parole et d’accorder du temps aux faibles d’esprit qui croient pouvoir conclure un pacte avec elle; elle n’était pas là pour faire affaires avec autrui pour l’instant, juste observer avec insistance l’évolution de la rencontre si redoutée.
Ici à Pentos en tant qu’invité du magistrat, Vir’ s’impose en tant que possible régulatrice, n’hésitant pas à placer plus d’or dans la balance ou d’esclaves pour espérer calmer les ardeurs terrifiantes du chef Dothraki. Pour l’instant à l’écart, tenant à sa discrétion et aux compétences suffisantes du maître des lieux, Vir’, verre à la main, observe les environs. Les gens écument leur inquiétude grandissante dans les conversations, vantant soit les attraits physiques du Khal avec peur ou bien se préoccupant réellement du danger derrière cette rencontre qui pouvait résumait un danger palpable.
Vir’ elle, reconnaissant le regard concentré et noir du chef Dothraki, savait que si tout ça tournerait mal, elle pourrait aider à la situation, que ce soit en tant que nourricière pour donner plus, ou régulatrice pour proposer des idées qui calmeraient la colère dévastatrice de la force dominante d’Essos. Véritablement sous l’effet de la réflexion, Vir’ se retire peu à peu des invités pour s’asseoir et profiter du diamant rose au fond de son verre, patience en main, demandant qu’à assister à ce qui va bien se passer, n’excluant nullement la place à côté d’elle pour parler avec quelqu’un de plus renseigné, important et moins ennuyant.
(c) chandelles
Reine des Larmes
Je veux le monde et la gloire, les Dieux ne savent quoi me donner en premier alors le monde pleure.
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Le fléau des dieux
Pentos ◈ 298, lune 4, semaine 2, jour 1 ◈ ft. Event
◈ ◈ ◈
Illyrio a tenté de tirer son épingle du jeu avec les Targaryen, mais il n’a pas su contrôler ses deux protégés. A présent, les deux Targaryen sont dans la nature, le ciel sait où, et une horde dothraki se présente aux portes de Pentos.
Assise dans un fauteuil, jambes croisées et le dos bien droit, Isseya observe chaque convive invité par son ami ; des magistrats pour la plupart, des bourses épaisses pour affronter la crise qui se prépare. En tant que joaillière, sa présence paraît bien plus insignifiante, même en temps que maître de la guilde des orfèvres de Pentos. Elle n’a pas la même fortune à placer sur la table - pas non plus l’envie de réparer l’erreur d’Illyrio qui a mal calculé son coup - ni la même renommée. Et à dire vrai, alors que les festivités battent leur plein dans la demeure du magistrat, elle ne se plaint pas de cette discrétion qui l’entoure. Elle n’a jamais aimé frayer avec la noblesse, et toute cette situation ici le lui confirme. La moindre erreur lors des négociations qui s’annoncent, et c’est le peuple de Pentos qui en pâtira. Au fond, sans doute est-ce pour cette raison qu’elle a accepté cette invitation - plus que la perspective d’offrir une pièce de joaillerie d’exception au khal pour calmer ses ardeurs.
Un valet annonce finalement l’arrivée des dothrakis. Isseya ne cille pas, se contentant de siroter son thé à la menthe. Elle compte rester dans le paysage, observer les échanges, mais ne pas intervenir. Toutefois, elle dépose sa tasse sur la table basse pour suivre Illyrio et ses convives jusqu’aux jardins. Elle se place quelques pas sur sa droite, en retrait derrière quelques magistrats.
A l’arrivée de khal Drogo, Isseya reste une fois de plus imperturbable, bien qu’elle reconnaisse la force de leur hôte. A travers ses voyages, elle a appris quelques bribes de culture dothraki, et elle connaît l’importance de toutes ces clochettes - et surtout la longueur de la tresse du khal. Depuis combien de temps s’avère-t-il invaincu ? A-t-il déjà assiégé des cités de l’envergure de Pentos ? La moindre erreur condamnera le peuple.
Toutefois, aucun incident ne se déclenche encore, et le khal accepte l’invitation d’Illyrio. Les dothrakis se mêlent ensuite aux convives. Qu’a donc prévu Illyrio pour désamorcer cette crise ? L’envie de le rejoindre pour l’interroger n’épargne pas Isseya, mais elle s’abstient. Tout comme avec Varys, elle maintient ses amitiés secrètes afin de conserver l’élément de surprise. Alors elle récupère un nouveau thé et se contente de scruter la foule, jouant les observatrices muettes.
Assise dans un fauteuil, jambes croisées et le dos bien droit, Isseya observe chaque convive invité par son ami ; des magistrats pour la plupart, des bourses épaisses pour affronter la crise qui se prépare. En tant que joaillière, sa présence paraît bien plus insignifiante, même en temps que maître de la guilde des orfèvres de Pentos. Elle n’a pas la même fortune à placer sur la table - pas non plus l’envie de réparer l’erreur d’Illyrio qui a mal calculé son coup - ni la même renommée. Et à dire vrai, alors que les festivités battent leur plein dans la demeure du magistrat, elle ne se plaint pas de cette discrétion qui l’entoure. Elle n’a jamais aimé frayer avec la noblesse, et toute cette situation ici le lui confirme. La moindre erreur lors des négociations qui s’annoncent, et c’est le peuple de Pentos qui en pâtira. Au fond, sans doute est-ce pour cette raison qu’elle a accepté cette invitation - plus que la perspective d’offrir une pièce de joaillerie d’exception au khal pour calmer ses ardeurs.
Un valet annonce finalement l’arrivée des dothrakis. Isseya ne cille pas, se contentant de siroter son thé à la menthe. Elle compte rester dans le paysage, observer les échanges, mais ne pas intervenir. Toutefois, elle dépose sa tasse sur la table basse pour suivre Illyrio et ses convives jusqu’aux jardins. Elle se place quelques pas sur sa droite, en retrait derrière quelques magistrats.
A l’arrivée de khal Drogo, Isseya reste une fois de plus imperturbable, bien qu’elle reconnaisse la force de leur hôte. A travers ses voyages, elle a appris quelques bribes de culture dothraki, et elle connaît l’importance de toutes ces clochettes - et surtout la longueur de la tresse du khal. Depuis combien de temps s’avère-t-il invaincu ? A-t-il déjà assiégé des cités de l’envergure de Pentos ? La moindre erreur condamnera le peuple.
Toutefois, aucun incident ne se déclenche encore, et le khal accepte l’invitation d’Illyrio. Les dothrakis se mêlent ensuite aux convives. Qu’a donc prévu Illyrio pour désamorcer cette crise ? L’envie de le rejoindre pour l’interroger n’épargne pas Isseya, mais elle s’abstient. Tout comme avec Varys, elle maintient ses amitiés secrètes afin de conserver l’élément de surprise. Alors elle récupère un nouveau thé et se contente de scruter la foule, jouant les observatrices muettes.
(c) chandelles
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Localisation : Castral-Roc
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Tywin Lannister
PNJisation : Moratos Tollerys
An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1 - Pentos
Petit homme grassouillet aux cheveux plus oints que le con d'une dame et aux ongles ravagés par des morsures dignes des rats qui infestaient les caves des fromages, Moratos Tollerys vagabondait parmi les invités. Ses lippes formaient un rictus baveux et arrogant tandis que ses yeux s'attardaient par trop sur les décolletés des dames. Verre de vin à la main droite, dont le contenu tâchait volontiers son menton, il agitait la gauche dans une vaine tentative d'attirer le regard de ses quelques interlocuteurs. Il se savait tout puissant. Du moins le croyait-il ou niait l'évidence. Aussi craint que moqué, la seule autorité de Moratos revenait à être le maître de la garde de la ville. Comptable teinté de voyeurisme et de criminel endurci, il redressait depuis de longues années les comptes de la ville grâce aux monstrueuses amendes que ses hommes n'hésitaient jamais à procurer à la moindre infraction.
Gringalet, il cachait sous son manteau de laine noire une sorte d'uniforme de la même couleur. Ses petits porcins allaient de droite à gauche, analysant malgré son sourire béat et baveux. Il regrettait de ne pas avoir une véritable armée sous ses ordres. Les sauvages dothrakis n'étaient que des imbéciles et des barbares qui ne comprenaient que la force brute. Sans l'avidité des Braaviens à écraser Pentos, la ville aurait pu opposer quelques centaines d'Immaculés et ne pas être un fruit trop mûr pour les bêtes qui foulaient désormais sa terre natale. Moratos n'aimait pas la force brute et croyait au commerce. Mais il connaissait la force de la coercition. Or, Illyrio Mopatis avait joué trop gros. En faisant confiance à ses Targaryen, tout ce qu'il avait gagné était... eh bien rien. En d'autres termes, la perte de la cité si le khal décidait de se venger.
Fatigué de la présence des sauvages et de leurs grognements incessants, le commandant des gardes se traîna jusqu'à une délicieuse mademoiselle. Elle n'était pas d'ici, probablement une vulgaire putain de la haute cherchant une compagnie pour la nuit et une bourse à délier. A condition de vider les siennes, Moratos voulait bien la couvrir d'or. Sa langue perça la barrière luisante de sa lippe tandis qu'il s'approchait d'elle, le regard obstinnement braqué sur sa poitrine. Il lui sourit et adressa un clin d'oeil aux seins de celle qui se faisait appeler Vir' Fahrel.
Petit homme grassouillet aux cheveux plus oints que le con d'une dame et aux ongles ravagés par des morsures dignes des rats qui infestaient les caves des fromages, Moratos Tollerys vagabondait parmi les invités. Ses lippes formaient un rictus baveux et arrogant tandis que ses yeux s'attardaient par trop sur les décolletés des dames. Verre de vin à la main droite, dont le contenu tâchait volontiers son menton, il agitait la gauche dans une vaine tentative d'attirer le regard de ses quelques interlocuteurs. Il se savait tout puissant. Du moins le croyait-il ou niait l'évidence. Aussi craint que moqué, la seule autorité de Moratos revenait à être le maître de la garde de la ville. Comptable teinté de voyeurisme et de criminel endurci, il redressait depuis de longues années les comptes de la ville grâce aux monstrueuses amendes que ses hommes n'hésitaient jamais à procurer à la moindre infraction.
Gringalet, il cachait sous son manteau de laine noire une sorte d'uniforme de la même couleur. Ses petits porcins allaient de droite à gauche, analysant malgré son sourire béat et baveux. Il regrettait de ne pas avoir une véritable armée sous ses ordres. Les sauvages dothrakis n'étaient que des imbéciles et des barbares qui ne comprenaient que la force brute. Sans l'avidité des Braaviens à écraser Pentos, la ville aurait pu opposer quelques centaines d'Immaculés et ne pas être un fruit trop mûr pour les bêtes qui foulaient désormais sa terre natale. Moratos n'aimait pas la force brute et croyait au commerce. Mais il connaissait la force de la coercition. Or, Illyrio Mopatis avait joué trop gros. En faisant confiance à ses Targaryen, tout ce qu'il avait gagné était... eh bien rien. En d'autres termes, la perte de la cité si le khal décidait de se venger.
Fatigué de la présence des sauvages et de leurs grognements incessants, le commandant des gardes se traîna jusqu'à une délicieuse mademoiselle. Elle n'était pas d'ici, probablement une vulgaire putain de la haute cherchant une compagnie pour la nuit et une bourse à délier. A condition de vider les siennes, Moratos voulait bien la couvrir d'or. Sa langue perça la barrière luisante de sa lippe tandis qu'il s'approchait d'elle, le regard obstinnement braqué sur sa poitrine. Il lui sourit et adressa un clin d'oeil aux seins de celle qui se faisait appeler Vir' Fahrel.
HEAR ME ROAR
And who are you, the proud lord said,
that I must bow so low?
Only a cat of a different coat,
that's all the truth I know.
In a coat of gold or a coat of red,
a lion still has claws,
©️ FRIMELDA
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Voraena Essaar
PNJisation : Voraena Essaar | Notable pentoshi
An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1 - Pentos
Voraena avait entendu des mots courir à Pentos, ces derniers jours. Des mots qui l’avaient ébahie, elle qui pourtant ne se laissait jamais surprendre. Elle qui laissait trainer une oreille partout, à chaque coin de chaque rue, n’avait pas vu venir l’imprudence d’Illyrio. Ses petits protégés ne l’étaient plus, ils avaient fui Pentos – pour aller où ? Cela, Voraena l’ignorait, mais certainement pas vers Vaes Dothrak. Et c’était bien pour cela qu’une foule de notables se massait là, aux portes du palais de Mopatis.
Le tonnerre gronda sous la terre avant même que n’apparaisse un seul cheval. Pourtant leur infecte odeur emplissait déjà les rues et les narines de Voraena. Ça sentait le fumier – au sens propre comme au figuré.
Femme de poigne, Voraena songea qu’elle aurait sans doute mieux fait qu’Illyrio. Si elle avait tenu les deux héritiers Targaryen entre ses griffes, elle ne s’en serait pas séparée si facilement, et encore moins au péril d’une amitié fructueuse avec khal Drogo. Elle renifla, moqueuse, et joua des épaules pour se frayer un chemin à travers la foule. Le vacarme des sabots dans la ville résonna bientôt, et elle songea au désastre qui suivrait très bientôt en jetant un regard vers les montagnes de présents sur lesquels Illyrio Mopatis comptait pour faire oublier au dothraki son erreur. Quel homme ridicule.
Voraena se posta au plus proche de l’hôte qui arrivait déjà, prenant stratégiquement place au second rang – si quelqu’un venait à s’énerver trop fort, elle y serait moins susceptible d’être touchée. Elle coula un regard serein sur son lourdaud de mari, lui devant elle – abruti, songea-t-elle. Puis ses yeux se posèrent sur Illyrio qui accueillait le khal.
La dame croisa les bras. Que la fête commence.
Voraena avait entendu des mots courir à Pentos, ces derniers jours. Des mots qui l’avaient ébahie, elle qui pourtant ne se laissait jamais surprendre. Elle qui laissait trainer une oreille partout, à chaque coin de chaque rue, n’avait pas vu venir l’imprudence d’Illyrio. Ses petits protégés ne l’étaient plus, ils avaient fui Pentos – pour aller où ? Cela, Voraena l’ignorait, mais certainement pas vers Vaes Dothrak. Et c’était bien pour cela qu’une foule de notables se massait là, aux portes du palais de Mopatis.
Le tonnerre gronda sous la terre avant même que n’apparaisse un seul cheval. Pourtant leur infecte odeur emplissait déjà les rues et les narines de Voraena. Ça sentait le fumier – au sens propre comme au figuré.
Femme de poigne, Voraena songea qu’elle aurait sans doute mieux fait qu’Illyrio. Si elle avait tenu les deux héritiers Targaryen entre ses griffes, elle ne s’en serait pas séparée si facilement, et encore moins au péril d’une amitié fructueuse avec khal Drogo. Elle renifla, moqueuse, et joua des épaules pour se frayer un chemin à travers la foule. Le vacarme des sabots dans la ville résonna bientôt, et elle songea au désastre qui suivrait très bientôt en jetant un regard vers les montagnes de présents sur lesquels Illyrio Mopatis comptait pour faire oublier au dothraki son erreur. Quel homme ridicule.
Voraena se posta au plus proche de l’hôte qui arrivait déjà, prenant stratégiquement place au second rang – si quelqu’un venait à s’énerver trop fort, elle y serait moins susceptible d’être touchée. Elle coula un regard serein sur son lourdaud de mari, lui devant elle – abruti, songea-t-elle. Puis ses yeux se posèrent sur Illyrio qui accueillait le khal.
La dame croisa les bras. Que la fête commence.
The ones who'd been gone for so very long She couldn't remember their names They spun her around on the damp old stones Spun away all her sorrow and pain
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Messages : 102
Age : 28
Localisation : Volantis
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Jaquessio Haratis
PNJisation : Jaquessio Haratis, Notable Pentoshi
An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1 - Pentos
Le son des sabots frappant les dalles pavées se fait déjà entendre avant même de pouvoir apercevoir le redouté convoi de Dothrakis du Khal Drogo. Ce n'est en rien ma première fois auprès de Dothrakis, Pentos n'en est pas à sa première de négociations avec ces sauvages de cavaliers. Mais c'est bien la première fois qu'un Khal se présente à Pentos, non point pour négocier nos vies, mais pour accepter une épouse... en fuite. Les nombreux regards échangés par les convives... les notables de cette cité, en disent longs sur l'ambiance faussement décontracté qui règne dans cette villa. Combien de temps Illyrio Mopatis compte-t-il encore feindre qu'il ne risque pas le courroux de la horde aux portes de la cité ? Ce n'est pas seulement sa petite personne qui risque sa tête, mais nos lignées à tous. Notre famille réside à Pentos depuis des générations, elle compte même des Princes, il est en mon devoir de protéger ma descendance de cette catastrophe.
Dans les jardins, une trentaine de cavaliers s'amasse devant les notables attroupés pour cette occasion. Les plus téméraires... ou ignorants aux premiers rangs, et les plus observateurs derrière. Du coin de l'oeil, j'observe Moratos Tollerys vagabonder comme un fou à la recherche d'une victime. Un frisson me parcourt l'échine en voyant le regard lubrique et labouche baveuse de cet homme sur ces gentes dames. Je détourne le regard vers un visage que je reconnais, Isseya, une joaillière locale bien réputée, à qui j'offre un signe de tête en guise de salutation.
En tant qu'ancien parmi les jeunes pousses parmi les convives les plus prestigieux, je n'ai aucunement peur de me rendre directement face au propriétaire de cette maison. Un verre à la main, j'observe le Khal descendre de sa monture en silence. Nous sommes tous accrochés à ses mots, essayant vainement de décrypter son visage impassible. Le Khal et ses cavaliers se mêlent à la foule pour profiter du luxe généreusement offert par Illyrio.
J'attends quelques instants que la crainte s'efface un peu sur son visage pour l'accoster directement. Je n'ai aucune envie d'être tenu dans l'ignorance face à cette menace pour Pentos. Et encore moins alors que les convives transpirent d'appréhension et murmurent au sujet de la fiancée disparue.
- "Maître Mopatis, vos convives ne sont pas tous dupes de la situation. Que comptez-vous faire ? Que puis-je faire pour vous aider ? Pentos encourt la colère du Khal..." - dis-je à voix basse au maître des lieux.
Le son des sabots frappant les dalles pavées se fait déjà entendre avant même de pouvoir apercevoir le redouté convoi de Dothrakis du Khal Drogo. Ce n'est en rien ma première fois auprès de Dothrakis, Pentos n'en est pas à sa première de négociations avec ces sauvages de cavaliers. Mais c'est bien la première fois qu'un Khal se présente à Pentos, non point pour négocier nos vies, mais pour accepter une épouse... en fuite. Les nombreux regards échangés par les convives... les notables de cette cité, en disent longs sur l'ambiance faussement décontracté qui règne dans cette villa. Combien de temps Illyrio Mopatis compte-t-il encore feindre qu'il ne risque pas le courroux de la horde aux portes de la cité ? Ce n'est pas seulement sa petite personne qui risque sa tête, mais nos lignées à tous. Notre famille réside à Pentos depuis des générations, elle compte même des Princes, il est en mon devoir de protéger ma descendance de cette catastrophe.
Dans les jardins, une trentaine de cavaliers s'amasse devant les notables attroupés pour cette occasion. Les plus téméraires... ou ignorants aux premiers rangs, et les plus observateurs derrière. Du coin de l'oeil, j'observe Moratos Tollerys vagabonder comme un fou à la recherche d'une victime. Un frisson me parcourt l'échine en voyant le regard lubrique et labouche baveuse de cet homme sur ces gentes dames. Je détourne le regard vers un visage que je reconnais, Isseya, une joaillière locale bien réputée, à qui j'offre un signe de tête en guise de salutation.
En tant qu'ancien parmi les jeunes pousses parmi les convives les plus prestigieux, je n'ai aucunement peur de me rendre directement face au propriétaire de cette maison. Un verre à la main, j'observe le Khal descendre de sa monture en silence. Nous sommes tous accrochés à ses mots, essayant vainement de décrypter son visage impassible. Le Khal et ses cavaliers se mêlent à la foule pour profiter du luxe généreusement offert par Illyrio.
J'attends quelques instants que la crainte s'efface un peu sur son visage pour l'accoster directement. Je n'ai aucune envie d'être tenu dans l'ignorance face à cette menace pour Pentos. Et encore moins alors que les convives transpirent d'appréhension et murmurent au sujet de la fiancée disparue.
- "Maître Mopatis, vos convives ne sont pas tous dupes de la situation. Que comptez-vous faire ? Que puis-je faire pour vous aider ? Pentos encourt la colère du Khal..." - dis-je à voix basse au maître des lieux.
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Illyrio Mopatis
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An 298 - Lune 4 - Semaine 3 - Jour 1 - Port-Réal
Illyrio observa la masse innombrable des dothrakis se mêler à la foule. Il priait tout les Dieux qu'il connaissait qu'aucun de ses confrères n'importune le khal et s'attire ses foudres. Le maître marchand n'était pas un lâche, mais il craignait l'ire de Drogo. S'il n'était pas le khal des khals il n'en était pas loin. Son regard se porta sur Moratos, déjà à l'affût d'une nouvelle proie et un frisson de dégoût le parcourut. Il connaissait vaguement celle sur laquelle le choix du commandant de la garde s'était porté et la plaignait donc. L'attention du marchand dériva vers Isseya et un simple mouvement de sourcils suffit à inviter la joaillière à le rejoindre. Illyrio adressa un sourire moqueur à cette garce de Voraena Essaar puis fit mine de s'éloigner. Mais à peine eut il le temps de faire quelques pas de sa démarche obèse qu'un plaignant venait déjà à sa rencontre. Certains voyaient en Jaquessio la voix de la raison et un patriarche de par son âge. Illyrio partageait en partie cette idée. Même si le commentaire de l'ancien pouvait le piquer au vif, le marchand sourit et éluda la question finale d'un geste de la main et d'une réponse des plus laconiques :
Souriez et comptez votre or Jaquessio. Souriez et comptez votre or.
Puis il s'éloigna pour échanger avec d'autres invités. Et, il l'espérait, Isseya.
Le khal Drogo quant à lui s'était emparé d'une grande corne remplie d'un épais hypocras, suave et épicé à la fois. Son corps musculeux se frayait un passage parmi la foule d'invités. Il se moquait des regards tantôt craintifs, tantôt admirateurs qu'il s'attirait. Ils n'étaient que des moutons à ses yeux. Le regard charbon du seigneur de la Mer Dothraki cherchait son épouse. On lui avait promis une princesse tombée de la lune. Il se remémorait la lueur de celle-ci sur la Mère des Montagnes. Son éclat sur le Nombril du Monde pour mieux illuminer son coeur et doter son arakh de toute sa puissance. Drogo n'était pas dupe. Il lui fallait un héritier, et un sang pur et mystique tel que celui des Valyrien excitait ses sens. Pourtant, il ne voyait nulle trace de sa princesse. Seule la version abâtardie des habitants de Pentos s'étalait sous ses yeux. Le khal gronda puis jeta sa gourde au sol avant de taper ses mains sur ses cuisses. Les puissants mots dothraki couvrirent le bruit des conversations. Son interprète le rejoignit pour officier.
Le khal s'étonne de ne pas voir sa promise. Il réclame de la voir si tôt les présentations faites. Couverte d'or et aussi belle que la lune. Sinon il rasera la ville.
Illyrio observa la masse innombrable des dothrakis se mêler à la foule. Il priait tout les Dieux qu'il connaissait qu'aucun de ses confrères n'importune le khal et s'attire ses foudres. Le maître marchand n'était pas un lâche, mais il craignait l'ire de Drogo. S'il n'était pas le khal des khals il n'en était pas loin. Son regard se porta sur Moratos, déjà à l'affût d'une nouvelle proie et un frisson de dégoût le parcourut. Il connaissait vaguement celle sur laquelle le choix du commandant de la garde s'était porté et la plaignait donc. L'attention du marchand dériva vers Isseya et un simple mouvement de sourcils suffit à inviter la joaillière à le rejoindre. Illyrio adressa un sourire moqueur à cette garce de Voraena Essaar puis fit mine de s'éloigner. Mais à peine eut il le temps de faire quelques pas de sa démarche obèse qu'un plaignant venait déjà à sa rencontre. Certains voyaient en Jaquessio la voix de la raison et un patriarche de par son âge. Illyrio partageait en partie cette idée. Même si le commentaire de l'ancien pouvait le piquer au vif, le marchand sourit et éluda la question finale d'un geste de la main et d'une réponse des plus laconiques :
Souriez et comptez votre or Jaquessio. Souriez et comptez votre or.
Puis il s'éloigna pour échanger avec d'autres invités. Et, il l'espérait, Isseya.
Le khal Drogo quant à lui s'était emparé d'une grande corne remplie d'un épais hypocras, suave et épicé à la fois. Son corps musculeux se frayait un passage parmi la foule d'invités. Il se moquait des regards tantôt craintifs, tantôt admirateurs qu'il s'attirait. Ils n'étaient que des moutons à ses yeux. Le regard charbon du seigneur de la Mer Dothraki cherchait son épouse. On lui avait promis une princesse tombée de la lune. Il se remémorait la lueur de celle-ci sur la Mère des Montagnes. Son éclat sur le Nombril du Monde pour mieux illuminer son coeur et doter son arakh de toute sa puissance. Drogo n'était pas dupe. Il lui fallait un héritier, et un sang pur et mystique tel que celui des Valyrien excitait ses sens. Pourtant, il ne voyait nulle trace de sa princesse. Seule la version abâtardie des habitants de Pentos s'étalait sous ses yeux. Le khal gronda puis jeta sa gourde au sol avant de taper ses mains sur ses cuisses. Les puissants mots dothraki couvrirent le bruit des conversations. Son interprète le rejoignit pour officier.
Le khal s'étonne de ne pas voir sa promise. Il réclame de la voir si tôt les présentations faites. Couverte d'or et aussi belle que la lune. Sinon il rasera la ville.
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[quote="Vir' Fahrel"]
Le Fléau des Dieux
Pentos | An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1
ft. Event Khal Drogo
Moi qui aimais m’accommoder à mon profil mystérieux, j’étais toujours assise sur les fauteuils en velours à soit être avalée par mon verre ou part la situation plus que tendu avec l’invité du moment. Tout le monde avait un œil ou un mot pour décrire le mastodonte Dothraki au moindre de ses mouvements, ne manquant pas un seul instant pour moi même faire le constat de cette bête, force de la nature qui n’avait que son corps et sa colère pour faire taire toute résistance. En réalité, j’étais impressionnée et je ne me trouvais pas si différente de lui à un certain degrés, je prends moi aussi ce qui me chante tôt ou tard, je terrifie les plus faibles, je reste puissante par mes atouts et je connais ma place dans ce monde sans essayer de régresser et obéir à une loi idiote, et tout le monde me lance tôt ou tard ce même regard, l’exact même que lancent certains invités mal-à-l’aise et terrifiés au grand Khal.
Dans cette analyse importante qui avait pris toute ma concentration alors que je levai mécaniquement ma main pour avaler de ce délicieux nectar tout en ne lâchant à aucun moment mon regard de cette monture imposante, je vois une ombre frêle se dessiner dans le coin de mon champ de vision, une personne était ici et insistait avec une certaine ardeur dérangeante dessiner mes courbes avec son propre regard pervers. Je sentais cette pugnacité maladive et dérangeante se dégager de cette aura qui me bousculait dans ma tranquillité appréciable; il avait tout l’effet inverse que le constat que je m’étais fait de Khal Drogo.
Me tournant un peu plus vers cet affreux personnage qui semblait se dépeindre devant moi, je vis une silhouette frêle, courbée et vicieuse. Alors que mon regard faisait le tour rapide de son visage repoussant, il ne m’a pas fallu une seule seconde de plus pour me faire un rapide avis sur le personnage; encore un riche à un poste responsable qui croyait pouvoir me posséder pendant quelques instants pour son moment de gloire, car plus la proie est importante, plus la chasse se montre plaisante.
Je n’accordais aucune importance à ces choses qui n’apportaient ni or, ni gloire. Je voyais qu’il me dévisageait d’une perversité tenace et malsaine, se sentant tout puissant et le second maître des lieux, or, il ne valait pas plus qu’un esclave que je pouvais me procurer sur les îles où j’allais moi même cueillir le faible à la racine insuffisamment profonde.
Alors que j’imaginais son cou entre mes mains, sa vie quitter ses yeux vitreux pour l’affront même de se croire supérieur à moi, mon visage lui, laissait un air neutre et un regard désintéressé, comme si il ne me faisait au final ni chaud ni froid alors que en réalité, je ressentais une colère agréable habiter mes mains et mon cœur pour le peu que j’avais ressenti à sa vie quitter son corps. Car je savais que dans d’autres circonstances, je n’aurais pas hésité à agir différemment, même si m’afficher n’est pas une chose que j’affectionne faire.
Finissant le verre qui m’avait été donné avant la venue du fléau de Pentos, je finis par me lever de cette réflexion rapide faite sur cet immonde personnage que je distinguais à peine du cadavre. Passant à côté de ce riche qui ne valait pas mieux qu’un autre ici, je viens lui remettre mon verre d’un geste las et suffisant, rajoutant par ma gestuelle quelques mots bien placés: “Finissez la pauvre goutte qui se trouve au fond, car vous n’aurez que ça.” Sachant pertinemment ce que je faisais, une simple provocation en le traitant pas mieux qu’un serviteur malpropre, puisse cela suffire à l’arrêter dans sa tentative désespérée ou alors me placer dans une situation favorable à le placer plus bas si il osait revenir à la charge.
Ayant donné ce verre en même temps de quitter l’endroit qui m’était agréable, sans me retourner, au même moment - alors que j’entrepris une marche lente vers un nouveau dépôt de ce même contenu déposé dans mon précédent verre, que j’aimais savourer dans ce moment où la seule qualité à adopter était la patience - la bête que j’aimais contempler, faisait les cent pas en quête de quelque chose, jusqu’à se mettre dans une colère noire, sortant des mots incompréhensible pour moi dans sa langue natale qui semblait crue et directe.
Surprise par le revirement de situation et la nature explosive des sauvages dans la demeure d’Illyrio, je pensais qu’au final, j’allais peut-être pas passer la journée si les choses allaient dans ce sens et Pentos allait finir en sang et en cendres même si je m’étais donnée du mal à être ici aujourd’hui alors beaucoup auraient pris congé au loin. Maintenant bien plus prise dans cette rencontre qu’avant, je viens m’arrêter avec sérieux dans mon mouvement pour être pleinement dans la scène et suivre les conséquences de l’erreur dramatique du maître des lieux, mais ironiquement pas de sa propre situation.
Dans cette analyse importante qui avait pris toute ma concentration alors que je levai mécaniquement ma main pour avaler de ce délicieux nectar tout en ne lâchant à aucun moment mon regard de cette monture imposante, je vois une ombre frêle se dessiner dans le coin de mon champ de vision, une personne était ici et insistait avec une certaine ardeur dérangeante dessiner mes courbes avec son propre regard pervers. Je sentais cette pugnacité maladive et dérangeante se dégager de cette aura qui me bousculait dans ma tranquillité appréciable; il avait tout l’effet inverse que le constat que je m’étais fait de Khal Drogo.
Me tournant un peu plus vers cet affreux personnage qui semblait se dépeindre devant moi, je vis une silhouette frêle, courbée et vicieuse. Alors que mon regard faisait le tour rapide de son visage repoussant, il ne m’a pas fallu une seule seconde de plus pour me faire un rapide avis sur le personnage; encore un riche à un poste responsable qui croyait pouvoir me posséder pendant quelques instants pour son moment de gloire, car plus la proie est importante, plus la chasse se montre plaisante.
Je n’accordais aucune importance à ces choses qui n’apportaient ni or, ni gloire. Je voyais qu’il me dévisageait d’une perversité tenace et malsaine, se sentant tout puissant et le second maître des lieux, or, il ne valait pas plus qu’un esclave que je pouvais me procurer sur les îles où j’allais moi même cueillir le faible à la racine insuffisamment profonde.
Alors que j’imaginais son cou entre mes mains, sa vie quitter ses yeux vitreux pour l’affront même de se croire supérieur à moi, mon visage lui, laissait un air neutre et un regard désintéressé, comme si il ne me faisait au final ni chaud ni froid alors que en réalité, je ressentais une colère agréable habiter mes mains et mon cœur pour le peu que j’avais ressenti à sa vie quitter son corps. Car je savais que dans d’autres circonstances, je n’aurais pas hésité à agir différemment, même si m’afficher n’est pas une chose que j’affectionne faire.
Finissant le verre qui m’avait été donné avant la venue du fléau de Pentos, je finis par me lever de cette réflexion rapide faite sur cet immonde personnage que je distinguais à peine du cadavre. Passant à côté de ce riche qui ne valait pas mieux qu’un autre ici, je viens lui remettre mon verre d’un geste las et suffisant, rajoutant par ma gestuelle quelques mots bien placés: “Finissez la pauvre goutte qui se trouve au fond, car vous n’aurez que ça.” Sachant pertinemment ce que je faisais, une simple provocation en le traitant pas mieux qu’un serviteur malpropre, puisse cela suffire à l’arrêter dans sa tentative désespérée ou alors me placer dans une situation favorable à le placer plus bas si il osait revenir à la charge.
Ayant donné ce verre en même temps de quitter l’endroit qui m’était agréable, sans me retourner, au même moment - alors que j’entrepris une marche lente vers un nouveau dépôt de ce même contenu déposé dans mon précédent verre, que j’aimais savourer dans ce moment où la seule qualité à adopter était la patience - la bête que j’aimais contempler, faisait les cent pas en quête de quelque chose, jusqu’à se mettre dans une colère noire, sortant des mots incompréhensible pour moi dans sa langue natale qui semblait crue et directe.
Surprise par le revirement de situation et la nature explosive des sauvages dans la demeure d’Illyrio, je pensais qu’au final, j’allais peut-être pas passer la journée si les choses allaient dans ce sens et Pentos allait finir en sang et en cendres même si je m’étais donnée du mal à être ici aujourd’hui alors beaucoup auraient pris congé au loin. Maintenant bien plus prise dans cette rencontre qu’avant, je viens m’arrêter avec sérieux dans mon mouvement pour être pleinement dans la scène et suivre les conséquences de l’erreur dramatique du maître des lieux, mais ironiquement pas de sa propre situation.
(c) chandelles
Reine des Larmes
Je veux le monde et la gloire, les Dieux ne savent quoi me donner en premier alors le monde pleure.
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Le fléau des dieux
Pentos ◈ 298, lune 4, semaine 2, jour 1 ◈ ft. Event
◈ ◈ ◈
Derrière sa tasse de thé, une infusion à la menthe avec cette pointe de sucre qui rehausse les saveurs, Isseya épie les convives d’Illyrio comme les dothrakis qui se mêlent aux festivités. Le choc culturel marque les visages, des uns comme des autres ; le raffinement poudré des magistrats pentoshis face à la franchise brute du peuple dothrak. Qu’aucun incident ne survienne tient du miracle ! Et peut-être que, tout compte fait, tout n’est pas perdu d’avance. Peut-être. Isseya n’est pas femme à se réjouir d’avoir vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué, et n’entend pas non plus prétendre savoir ce qui se trame dans la tête du khal. Le sujet fâcheux n’a même pas encore été abordé, et tout peut partir à vau-l’eau.
Parmi la foule, des nobles de Pentos et d’ailleurs profitent de l’occasion pour s’adonner à d’autres affaires. Ils n’ont pas tort, après tout - pourquoi se priver d’un évènement pareil pour tirer son épingle du jeu ? Toutefois, certains abordent des intentions plus louables que cet homme lubrique qui lorgne sur les seins d’une autre. Isseya ne s’attarde guère sur la scène, bien qu’elle remercie en son for intérieur son habitude d’opter pour des vêtements peu révélateurs. Si sa robe verte au large décolleté aurait dû offrir une vue plongeante sur sa poitrine, le chemisier blanc qu’elle porte en-dessous dissimule ce qu’il y a à cacher. Seuls ses bijoux en argent attirent le regard, entre ses boucles d’oreille ornés de jades, son large collier ou encore ses bracelets et sa bague. Comme toujours, elle arbore ses créations de joaillière.
Un autre notable lui accorde une brève salutation, à laquelle Isseya répond tout aussi sobrement. A défaut d’apprécier frayer avec la noblesse pentoshie, elle a appris à la connaître et surtout, à ne pas faire de vagues. Inutile de s’attirer les foudres des uns et des autres si elle tient à maintenir sa discrétion. Du coin de l’œil alors qu’elle sirote son thé à la menthe, elle observe le notable rejoindre Illyrio pour lui chuchoter quelques mots à voix basse. Bien entendu, Isseya ne discerne rien de leur discussion, mais de ce qu’elle sait par l’intermédiaire de son ami, ce notable a davantage à cœur la protection de la ville que la quête désespérée de richesse. Rien n’indique que cette volonté résistera face à la colère du khal ; elle imagine bon nombre des convives vendre femmes et enfants dans l’espoir de préserver leur petit confort comme leur vie. A leurs yeux, le peuple n’est rien d’autre qu’une monnaie d’échange comme une autre.
A travers ses observations, Isseya remarque la demande silencieuse de son ami, bien qu’elle ne le rejoigne pas immédiatement. D’autres ont pu apercevoir son mouvement de sourcils sans en comprendre le sens, et attendre, même un poignée de secondes, suffit à disperser les doutes. La volonté d’Illyrio de l’avoir à ses côtés l’étonne d’ailleurs ; à quel point toute cette situation sent-elle le roussi pour eux ? N’a-t-il donc aucune autre carte dans sa manche ? Elle regrette de ne pas avoir pu échanger avec Varys avant cette rencontre fatidique.
Elle repose sa tasse vide sur une table, puis se lève. Elle lisse le devant de sa robe, puis rejoint le maître des lieux d’un pas lent, comme pour créer une rencontre fortuite - une rencontre bien vite interrompu par l’éclat du khal. Son grondement empêche Isseya de s’adresser à son ami, prise de court par cette violence soudaine, et la traduction des mots virulents anime une crainte sourde en son cœur. Elle glisse un regard vers Illyrio. Qu’a-t-il prévu pour s’extirper de ce bourbier ? La promise tant désirée a disparu depuis plus d’une lune. Même en supposant qu’un espion a réussi à retrouver sa piste, le temps de la capturer et de la ramener à Pentos offrira une bonne dizaine de fois le temps aux dothrakis de ravager la ville. Dans la sacoche qui bat sa hanche, Isseya a pris soin d’envelopper l’une de ses dernières créations pour l’offrir au khal en gage de paix, mais est-ce le bon moment ? Elle ignore ce qu’a prévu Illyrio pour se dépêtrer de cette situation, et elle préfère ne pas compromettre ses plans.
Comme il est au courant pour la pièce de joaillerie - sa contribution, à défaut de pouvoir offrir de l’or à foison -, elle pose sa main sur la sacoche en question tout en jetant un regard à Illyrio. Une demande silencieuse pour connaître sa stratégie, sans sembler comploter devant l’interprète et le khal.
Parmi la foule, des nobles de Pentos et d’ailleurs profitent de l’occasion pour s’adonner à d’autres affaires. Ils n’ont pas tort, après tout - pourquoi se priver d’un évènement pareil pour tirer son épingle du jeu ? Toutefois, certains abordent des intentions plus louables que cet homme lubrique qui lorgne sur les seins d’une autre. Isseya ne s’attarde guère sur la scène, bien qu’elle remercie en son for intérieur son habitude d’opter pour des vêtements peu révélateurs. Si sa robe verte au large décolleté aurait dû offrir une vue plongeante sur sa poitrine, le chemisier blanc qu’elle porte en-dessous dissimule ce qu’il y a à cacher. Seuls ses bijoux en argent attirent le regard, entre ses boucles d’oreille ornés de jades, son large collier ou encore ses bracelets et sa bague. Comme toujours, elle arbore ses créations de joaillière.
Un autre notable lui accorde une brève salutation, à laquelle Isseya répond tout aussi sobrement. A défaut d’apprécier frayer avec la noblesse pentoshie, elle a appris à la connaître et surtout, à ne pas faire de vagues. Inutile de s’attirer les foudres des uns et des autres si elle tient à maintenir sa discrétion. Du coin de l’œil alors qu’elle sirote son thé à la menthe, elle observe le notable rejoindre Illyrio pour lui chuchoter quelques mots à voix basse. Bien entendu, Isseya ne discerne rien de leur discussion, mais de ce qu’elle sait par l’intermédiaire de son ami, ce notable a davantage à cœur la protection de la ville que la quête désespérée de richesse. Rien n’indique que cette volonté résistera face à la colère du khal ; elle imagine bon nombre des convives vendre femmes et enfants dans l’espoir de préserver leur petit confort comme leur vie. A leurs yeux, le peuple n’est rien d’autre qu’une monnaie d’échange comme une autre.
A travers ses observations, Isseya remarque la demande silencieuse de son ami, bien qu’elle ne le rejoigne pas immédiatement. D’autres ont pu apercevoir son mouvement de sourcils sans en comprendre le sens, et attendre, même un poignée de secondes, suffit à disperser les doutes. La volonté d’Illyrio de l’avoir à ses côtés l’étonne d’ailleurs ; à quel point toute cette situation sent-elle le roussi pour eux ? N’a-t-il donc aucune autre carte dans sa manche ? Elle regrette de ne pas avoir pu échanger avec Varys avant cette rencontre fatidique.
Elle repose sa tasse vide sur une table, puis se lève. Elle lisse le devant de sa robe, puis rejoint le maître des lieux d’un pas lent, comme pour créer une rencontre fortuite - une rencontre bien vite interrompu par l’éclat du khal. Son grondement empêche Isseya de s’adresser à son ami, prise de court par cette violence soudaine, et la traduction des mots virulents anime une crainte sourde en son cœur. Elle glisse un regard vers Illyrio. Qu’a-t-il prévu pour s’extirper de ce bourbier ? La promise tant désirée a disparu depuis plus d’une lune. Même en supposant qu’un espion a réussi à retrouver sa piste, le temps de la capturer et de la ramener à Pentos offrira une bonne dizaine de fois le temps aux dothrakis de ravager la ville. Dans la sacoche qui bat sa hanche, Isseya a pris soin d’envelopper l’une de ses dernières créations pour l’offrir au khal en gage de paix, mais est-ce le bon moment ? Elle ignore ce qu’a prévu Illyrio pour se dépêtrer de cette situation, et elle préfère ne pas compromettre ses plans.
Comme il est au courant pour la pièce de joaillerie - sa contribution, à défaut de pouvoir offrir de l’or à foison -, elle pose sa main sur la sacoche en question tout en jetant un regard à Illyrio. Une demande silencieuse pour connaître sa stratégie, sans sembler comploter devant l’interprète et le khal.
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Voraena Essaar
PNJisation : Voraena Essaar | Notable pentoshi
An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1 - Pentos
Le regard sombre du khal passa sur la foule, en quête de la princesse Targaryen qu’on lui avait promise. Mais, s’il l’ignorait encore, Drogo ne trouverait ici nulle crinière d’argent pour le satisfaire. Si Illyrio avait été un homme aussi malin qu’il pensait l’être, il aurait pris conseil auprès de Voraena. Mais pour cela, sans doute aurait-il fallu qu’ils soient amis – et au sourire moqueur qu’il lui lança, il n’en était rien. Elle le lui retourna tout en se servant une boisson. Tous deux savaient s’entendre quand il était question d’affaires, du reste, elle voyait en lui un traître au sourire jaune. Riche, utile, mais plus sot que ce qu’on pensait de lui.
Elle, certaine d’être forte d’une intelligence féminine, aurait trompé le khal sans ciller. Drogo n’était qu’un barbare en quête d’une pouliche argent. Les descendants valyriens étaient moins rares qu’on le pensait par-delà le Détroit. Ils n’auraient eu qu’à fouiller un peu Pentos, trouver une quelconque blondasse au joli minois et la jeter entre les pattes du seigneur du cheval en la prétendant être Daenerys.
Il l’aurait emmenée dans ses steppes de malheur, troussée sous la lune, persuadé d’avoir fait là une bonne affaire. Cet animal n’aurait su distinguer du sang royal de celui d’une putain de bas étage.
Cette idée de sosie dormant au fond de son crâne, Voraena apprécia, l’ombre d’un sourire aux lèvres, contempler la chute d’Illyrio Mopatis. Elle se fit une place au côté de son mari, le bousculant éhontément pour se placer en avant par rapport à lui. Tous ici savaient qui des deux revêtait l’armure et qui portait les jupons. Mais l’excitation de Voraena s’écrasa derrière la peur quand il jeta sa boisson au sol. Sa voix grave prononçait ses mots barbares, mais sa seule intonation fit comprendre à tous ici ses menaces.
L’interprète traduisit. Raser la ville. Voraena considéra un instant ses options. Se taire au risque de finir au mieux sans le sou, au pire esclave des dothrakis. Son regard vipérin passa sur quelques invités, et enfin sur Illyrio. Elle planta ses yeux dans les siens, demande muette pour lui parler.
Tout bien considéré, partager son idée lui semblait l’option la plus fiable.
Le regard sombre du khal passa sur la foule, en quête de la princesse Targaryen qu’on lui avait promise. Mais, s’il l’ignorait encore, Drogo ne trouverait ici nulle crinière d’argent pour le satisfaire. Si Illyrio avait été un homme aussi malin qu’il pensait l’être, il aurait pris conseil auprès de Voraena. Mais pour cela, sans doute aurait-il fallu qu’ils soient amis – et au sourire moqueur qu’il lui lança, il n’en était rien. Elle le lui retourna tout en se servant une boisson. Tous deux savaient s’entendre quand il était question d’affaires, du reste, elle voyait en lui un traître au sourire jaune. Riche, utile, mais plus sot que ce qu’on pensait de lui.
Elle, certaine d’être forte d’une intelligence féminine, aurait trompé le khal sans ciller. Drogo n’était qu’un barbare en quête d’une pouliche argent. Les descendants valyriens étaient moins rares qu’on le pensait par-delà le Détroit. Ils n’auraient eu qu’à fouiller un peu Pentos, trouver une quelconque blondasse au joli minois et la jeter entre les pattes du seigneur du cheval en la prétendant être Daenerys.
Il l’aurait emmenée dans ses steppes de malheur, troussée sous la lune, persuadé d’avoir fait là une bonne affaire. Cet animal n’aurait su distinguer du sang royal de celui d’une putain de bas étage.
Cette idée de sosie dormant au fond de son crâne, Voraena apprécia, l’ombre d’un sourire aux lèvres, contempler la chute d’Illyrio Mopatis. Elle se fit une place au côté de son mari, le bousculant éhontément pour se placer en avant par rapport à lui. Tous ici savaient qui des deux revêtait l’armure et qui portait les jupons. Mais l’excitation de Voraena s’écrasa derrière la peur quand il jeta sa boisson au sol. Sa voix grave prononçait ses mots barbares, mais sa seule intonation fit comprendre à tous ici ses menaces.
L’interprète traduisit. Raser la ville. Voraena considéra un instant ses options. Se taire au risque de finir au mieux sans le sou, au pire esclave des dothrakis. Son regard vipérin passa sur quelques invités, et enfin sur Illyrio. Elle planta ses yeux dans les siens, demande muette pour lui parler.
Tout bien considéré, partager son idée lui semblait l’option la plus fiable.
The ones who'd been gone for so very long She couldn't remember their names They spun her around on the damp old stones Spun away all her sorrow and pain
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Jaquessio Haratis
PNJisation : Jaquessio Haratis, Notable Pentoshi
An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1 - Pentos
Illyrio affiche un sourire de façade, contournant mes questions d'un geste de la main, et d'une réponse laconique. Je ne suis point venu ici pour compter mon or, mais pour veiller sur l'avenir de Pentos. Inviter des Dothrakis dans cette cité concerne la vie de chaque citoyen. Je fronce durement les sourcils, absolument pas convaincu par cette réponse. Il tente de masquer les apparences, attend-t-il des nouvelles pouvant résoudre cette situation ? Ce bougre d'Illyrio a promit une épouse au Khal, et pas n'importe laquelle... une descendante Valyrienne. Pentos n'est pas connu pour sa variété de femmes aux cheveux argentés, contrairement à Volantis ou Lys... Aurait-il envoyé des hommes fouiller tous les bordels de la ville ? Je préfère ne pas perdre plus de temps à parler à ce mur, il ne confirmera ou n'infirmera rien qui ne puisse nuire à sa réputation.
J'entends le Khal gronder avant de jeter sa gourde sur le sol, créant un foudroyant silence pour lui permettre de prendre la parole dans sa langue sauvage. Son interprète prononce les mots tant redoutés, le Khal veut voir sa promise, ou il rasera la ville.
Je m'éloigne en silence, observant la foule à la recherche d'une personne capable de joindre ses forces aux miennes. Mes yeux me montrent le jeune visage d'une brune au teint pâle... une commerçante d'esclaves je crois... Je traverse calmement la foule sans me faire remarquer pour rejoindre les côtés de Vir' Fahrel. J'offre à cette dame un signe de tête respectueux avant d'engager la discussion de manière très franche.
- "Madame, je me nomme Jaquessio Haratis. Si ma mémoire ne me fait point défaut, je crois savoir que vous êtes une honorable commerçante d'esclaves. Peut-être avez-vous entendu la rumeur qui court concernant la fiancée envolée du Khal. Maître Illyrio n'a point accepté de communiquer l'état de ses plans pour résoudre cette crise. Madame, me partageriez-vous vos contacts et vos ressources pour trouver une remplaçante aux cheveux les plus blonds possibles ?" - dis-je à voix basse à Vir' Fahrel.
Illyrio affiche un sourire de façade, contournant mes questions d'un geste de la main, et d'une réponse laconique. Je ne suis point venu ici pour compter mon or, mais pour veiller sur l'avenir de Pentos. Inviter des Dothrakis dans cette cité concerne la vie de chaque citoyen. Je fronce durement les sourcils, absolument pas convaincu par cette réponse. Il tente de masquer les apparences, attend-t-il des nouvelles pouvant résoudre cette situation ? Ce bougre d'Illyrio a promit une épouse au Khal, et pas n'importe laquelle... une descendante Valyrienne. Pentos n'est pas connu pour sa variété de femmes aux cheveux argentés, contrairement à Volantis ou Lys... Aurait-il envoyé des hommes fouiller tous les bordels de la ville ? Je préfère ne pas perdre plus de temps à parler à ce mur, il ne confirmera ou n'infirmera rien qui ne puisse nuire à sa réputation.
J'entends le Khal gronder avant de jeter sa gourde sur le sol, créant un foudroyant silence pour lui permettre de prendre la parole dans sa langue sauvage. Son interprète prononce les mots tant redoutés, le Khal veut voir sa promise, ou il rasera la ville.
Je m'éloigne en silence, observant la foule à la recherche d'une personne capable de joindre ses forces aux miennes. Mes yeux me montrent le jeune visage d'une brune au teint pâle... une commerçante d'esclaves je crois... Je traverse calmement la foule sans me faire remarquer pour rejoindre les côtés de Vir' Fahrel. J'offre à cette dame un signe de tête respectueux avant d'engager la discussion de manière très franche.
- "Madame, je me nomme Jaquessio Haratis. Si ma mémoire ne me fait point défaut, je crois savoir que vous êtes une honorable commerçante d'esclaves. Peut-être avez-vous entendu la rumeur qui court concernant la fiancée envolée du Khal. Maître Illyrio n'a point accepté de communiquer l'état de ses plans pour résoudre cette crise. Madame, me partageriez-vous vos contacts et vos ressources pour trouver une remplaçante aux cheveux les plus blonds possibles ?" - dis-je à voix basse à Vir' Fahrel.
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Illyrio Mopatis
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An 298 - Lune 4 - Semaine 3 - Jour 1 - Port-Réal
Illyrio frémit en entendant la voix courroucée du khal. Sa colère ne faisait presque aucun doute. Lorsque les dures paroles furent traduites, l'ancien spadassin sentit son front se couvrir d'une sueur mauvaise et rance. Il n'en garda pas moins contenance et sourit avec une légère courbette devant le grand khal. Lorsqu'il se redressa, le maître marchand croisa le regard de ses pairs. Il y vit peine et peur. Mais également victoire et délectation du moment présent. Son estomac se tordit de colère et il redressa les épaules. Illyrio Mopatis ne s'était pas hissé à la tête des marchands de Pentos, lui l'humble spadassin, pour se faire si aisément mettre de côté. Il tapa dans ses mains et en réaction deux belles servantes, blondes et accortes, apparurent. Les bras chargés de bijoux, tentures et autres beautés, elles avaient peu ou prou l'âge de la promise disparue, des cheveux d'argent et des lèvres pulpeuses. Il ne leur manquait guère que ce regard enfantin et désemparé de la jeune Daenerys. Elles tombèrent presque aussitôt à genoux devant le khal et lui tendirent les présents.
A Pentos vis comme un Pentoshi, mon seigneur Drogo. La voix d'Illyrio était aussi mielleuse que les nectars de Myr. Nous avons pour tradition d'offrir des cadeaux au fiancé, une dot d'une ville pour sa fille. Il est de tradition d'aller de magistrat en magistrat. Mais je comprends votre impatience à rencontrer dame votre épouse. Peut-être préférez-vous que les offrandes vous soient apportées ici ?
Le khal resta impassible de longues secondes tandis que son prisonnier lui traduisait précipitamment les paroles. Il eut une moue et se lissa les moustaches d'une main. Puis il revint à ses grognements barbares et les cheveux d'Illyrio s'hérissèrent sur sa nuque.
Le khal Drogo accepte. Vous avez une heure pour faire parvenir vos présents. Puis il réclame sa future épouse.
Le maître marchand sentit un soupir de soulagement lui monter aux lèvres, mais se garda bien de le laisser s'échapper. Avec un sourire de convenance, il se détourna du khal et se tourna vers ses confrères. Son regard en disait long : qu'ils se dépêchent de trouver les richesses nécessaires pour couvrir d'or le khal et lui faire oublier ses prétendues fiançailles. En levant un tribut assez élevé, Drogo pourrait bien leur pardonner et repartir plus riche, les laissant plus pauvres... et en vie. À moins que quelqu'un ne trouve une solution miracle.
Illyrio frémit en entendant la voix courroucée du khal. Sa colère ne faisait presque aucun doute. Lorsque les dures paroles furent traduites, l'ancien spadassin sentit son front se couvrir d'une sueur mauvaise et rance. Il n'en garda pas moins contenance et sourit avec une légère courbette devant le grand khal. Lorsqu'il se redressa, le maître marchand croisa le regard de ses pairs. Il y vit peine et peur. Mais également victoire et délectation du moment présent. Son estomac se tordit de colère et il redressa les épaules. Illyrio Mopatis ne s'était pas hissé à la tête des marchands de Pentos, lui l'humble spadassin, pour se faire si aisément mettre de côté. Il tapa dans ses mains et en réaction deux belles servantes, blondes et accortes, apparurent. Les bras chargés de bijoux, tentures et autres beautés, elles avaient peu ou prou l'âge de la promise disparue, des cheveux d'argent et des lèvres pulpeuses. Il ne leur manquait guère que ce regard enfantin et désemparé de la jeune Daenerys. Elles tombèrent presque aussitôt à genoux devant le khal et lui tendirent les présents.
A Pentos vis comme un Pentoshi, mon seigneur Drogo. La voix d'Illyrio était aussi mielleuse que les nectars de Myr. Nous avons pour tradition d'offrir des cadeaux au fiancé, une dot d'une ville pour sa fille. Il est de tradition d'aller de magistrat en magistrat. Mais je comprends votre impatience à rencontrer dame votre épouse. Peut-être préférez-vous que les offrandes vous soient apportées ici ?
Le khal resta impassible de longues secondes tandis que son prisonnier lui traduisait précipitamment les paroles. Il eut une moue et se lissa les moustaches d'une main. Puis il revint à ses grognements barbares et les cheveux d'Illyrio s'hérissèrent sur sa nuque.
Le khal Drogo accepte. Vous avez une heure pour faire parvenir vos présents. Puis il réclame sa future épouse.
Le maître marchand sentit un soupir de soulagement lui monter aux lèvres, mais se garda bien de le laisser s'échapper. Avec un sourire de convenance, il se détourna du khal et se tourna vers ses confrères. Son regard en disait long : qu'ils se dépêchent de trouver les richesses nécessaires pour couvrir d'or le khal et lui faire oublier ses prétendues fiançailles. En levant un tribut assez élevé, Drogo pourrait bien leur pardonner et repartir plus riche, les laissant plus pauvres... et en vie. À moins que quelqu'un ne trouve une solution miracle.
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Pentos | An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1
ft. Event Khal Drogo
Captant plus qu’avant la situation urgente, j’avais déjà réfléchis en amont à quelque chose que je croyait être vraiment la solution finale si rien ne pouvait calmer une colère noire du Khal qui faisait trembler l’hôte des lieux. Une solution qui allait peut-être pas avec les idées de ses alliés si haut à Pentos, mais au final, peut-être que si. Une femme, cheveux blonds flambants, encore enfant car elle possède une innocence indomptée, des yeux vaguement lilas et du si sang rare et légendaire mêlé à un sang pouilleux qu’on ne remarque que peu, tellement ses attraits envoûtants étaient plus importants, qu’on en oubliait ses gênes communs.
C’est une enfant arrachait à son foyer à Lys, maintenant une de mes servantes proches qui m’accompagne partout pour un peu éblouir la galerie quand je voyage et séduire de probables clients intéressés par ma marchandise et mon talent pour dénicher des perles rares, elle est maintenant à mes côtés depuis de nombreuses lunes, probablement une année entière maintenant, ses onze années font d’elle une âme enchainée mais pourtant resplendissante et chère, même moi j’ai dû payer un tribut fort coûteux mais dont le luxe en valait la chandelle car elle m’a apportée depuis remarques, réputation et plus de clients avec leurs propres critères pour moi arracher des esclaves correspondant aux remarques.
Certes, elle n’avait pas le sang pur de Daenerys, dernière Targaryenne de renom en ce monde à ma connaissance, mais elle avait des cheveux blonds resplendissants, des yeux lilas rappelant ses ancêtres prestigieux et cet âge si accessible; en clair, cette remplaçante était sans doute la mieux qualifiée là maintenant pour prendre la place d’une princesse exilée, armée d’une innocence perceptible à la ronde.
Ici, alors que j’étais captivée par la situation, un noble Pentoshi vieillard aux manières riches et humbles s’approcha de moi calmement, la tête pensive mais il était concentré, probablement inquiet par la situation. L’écoutant avec attention, droite dans ma posture et neutre à mon visage, un sourire satisfait apparaît pourtant à la fin de son monologue, un sourire qui en disait long à moi même, je voulais que les désespérés viennent conclure quelque chose avec moi, et voilà qu’un riche notable vient à moi avec LA solution je dois dire. Je m’étais préparée, il aurait été bête qu’on passe à côté de ce que j’ai apporté, même si je ne m’attendais pas vraiment à délaisser ma servante si précieuse grâce à son sang pour Drogo et sa recherche infructueuse.
Le saluant convenablement, comme une dame de mon rang le ferait, je viens prendre la parole ensuite, dans un calme certain et au même ton que tout les convives d’Illyrio prenaient, comme ça je n’allais pas éveiller les soupçons ou faire preuve d’irrespect devant la bête enragée, chuchotant comme mon interlocuteur.
- Monsieur, vous avez acquis un point sur ma personne. Mon nom est Vir’ Fahrel et au vu de la situation, vous n’avez pas besoin de m’en dire plus pour que mon envie de voir la ville de Pentos encore debout un moment prenne le dessus, et que nos têtes soient encore rattachées à nos corps fébriles sont là les priorités du moment. J’ai.. comment dire cela, une jeune femme ici qui m’accompagne depuis un moment et son physique est loin d’être commun aux femmes à la peau hâlé et aux cheveux bruns. Pour tout dire, elle serait la parfaite princesse exilée là maintenant, bien que ce soit malheureux que je m’en sépare pour aucun tribut et aucun prix. En plus de cela, me rendant ici pour cette même raison, je suis le soutien indéfectible de la cité de Pentos venu de Volantis, j’ai dans un chariot protégé jusqu’ici: Or, joyaux, offrandes, bijoux ornés et chevaux de races de qualité; je n’allais pas venir sans m’être préparée un minimum à cette rencontre risquée.
Il est vrai qu’avant de venir ici, j’avais discuter avec des alliés et je m’étais préparée à réunir bon nombre de mes richesses pour subvenir à couvrir les pieds crasseux du Khal, d’or et de joyaux brillants de mille feux que je possédais de base, réduisant ma richesse personnelle mais à quel prix, cela allait être une discussion que j’allais entreprendre après avec la ville elle-même et ses responsables, puis Illyrio Mopatis.
C’est une enfant arrachait à son foyer à Lys, maintenant une de mes servantes proches qui m’accompagne partout pour un peu éblouir la galerie quand je voyage et séduire de probables clients intéressés par ma marchandise et mon talent pour dénicher des perles rares, elle est maintenant à mes côtés depuis de nombreuses lunes, probablement une année entière maintenant, ses onze années font d’elle une âme enchainée mais pourtant resplendissante et chère, même moi j’ai dû payer un tribut fort coûteux mais dont le luxe en valait la chandelle car elle m’a apportée depuis remarques, réputation et plus de clients avec leurs propres critères pour moi arracher des esclaves correspondant aux remarques.
Certes, elle n’avait pas le sang pur de Daenerys, dernière Targaryenne de renom en ce monde à ma connaissance, mais elle avait des cheveux blonds resplendissants, des yeux lilas rappelant ses ancêtres prestigieux et cet âge si accessible; en clair, cette remplaçante était sans doute la mieux qualifiée là maintenant pour prendre la place d’une princesse exilée, armée d’une innocence perceptible à la ronde.
Ici, alors que j’étais captivée par la situation, un noble Pentoshi vieillard aux manières riches et humbles s’approcha de moi calmement, la tête pensive mais il était concentré, probablement inquiet par la situation. L’écoutant avec attention, droite dans ma posture et neutre à mon visage, un sourire satisfait apparaît pourtant à la fin de son monologue, un sourire qui en disait long à moi même, je voulais que les désespérés viennent conclure quelque chose avec moi, et voilà qu’un riche notable vient à moi avec LA solution je dois dire. Je m’étais préparée, il aurait été bête qu’on passe à côté de ce que j’ai apporté, même si je ne m’attendais pas vraiment à délaisser ma servante si précieuse grâce à son sang pour Drogo et sa recherche infructueuse.
Le saluant convenablement, comme une dame de mon rang le ferait, je viens prendre la parole ensuite, dans un calme certain et au même ton que tout les convives d’Illyrio prenaient, comme ça je n’allais pas éveiller les soupçons ou faire preuve d’irrespect devant la bête enragée, chuchotant comme mon interlocuteur.
Il est vrai qu’avant de venir ici, j’avais discuter avec des alliés et je m’étais préparée à réunir bon nombre de mes richesses pour subvenir à couvrir les pieds crasseux du Khal, d’or et de joyaux brillants de mille feux que je possédais de base, réduisant ma richesse personnelle mais à quel prix, cela allait être une discussion que j’allais entreprendre après avec la ville elle-même et ses responsables, puis Illyrio Mopatis.
(c) chandelles
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Je veux le monde et la gloire, les Dieux ne savent quoi me donner en premier alors le monde pleure.
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Pentos ◈ 298, lune 4, semaine 2, jour 1 ◈ ft. Event
◈ ◈ ◈
Illyrio ne lui accorde pas un regard. Il reste concentré sur le dothraki et la menace qu’il représente, sans même se soucier de la joaillière alors qu’il lui a pourtant demandé de le rejoindre. Isseya n’en prend toutefois pas ombrage ; elle n’a pas besoin d’indications dédiées pour comprendre le rôle qu’elle a à jouer. De toute façon, la situation se veut explicite. Le magistrat gagne du temps afin de dénicher une parade ; peut-être compte-il trouver une potiche qui ressemble à la jeune Targaryen. Le khal se fiche sans doute de l’héritage de sa future épouse, tant qu’elle est aussi belle que promis. Isseya ne parie pas sur ce dernier point, mais ce n’est pas comme s’ils ont d’autre choix pour défendre Pentos.
Isseya est la première à s’avancer vers le khal, à croire qu’elle manifeste plus de courage que tous ces magistrats réunis. Ces hommes et ces femmes qui vivent dans l’opulence se targuent de l’échec d’Illyrio, mais se tournent les pouces lorsqu’il s’agit de protéger leur ville. Tous autant que les autres, ils ne lui inspirent que du mépris.
Sans geste brusque, elle ouvre la sacoche qui bat sa hanche pour en sortir ses dernières créations, encore enveloppées dans une étoffe de soie noire.
— Khal Drogo, je vous prie d’accepter ces bijoux de ma confection.
Elle dévoile les pièces d’orfèvrerie, un torque en argent ciselé, serti de rubis au niveau des extrémités. Des clochettes en argent reposent aussi sur l’étoffe, finement décorées et qui ressemblent de très près à celles qui ornent la longue tresse du dothraki. Et enfin, Isseya révèle aussi un diadème d’argent et d’or blanc, avec une améthyste taillée en facettes en son centre pour rappeler l’éclat des yeux lilas de la promise. Des créations réalisées spécifiquement pour cette rencontre depuis la disparition des deux Targaryen. A ses yeux, elles ne valent pas les bagues dragons demandées par Daenerys, mais le khal n’a pas besoin d’en savoir davantage.
Isseya est la première à s’avancer vers le khal, à croire qu’elle manifeste plus de courage que tous ces magistrats réunis. Ces hommes et ces femmes qui vivent dans l’opulence se targuent de l’échec d’Illyrio, mais se tournent les pouces lorsqu’il s’agit de protéger leur ville. Tous autant que les autres, ils ne lui inspirent que du mépris.
Sans geste brusque, elle ouvre la sacoche qui bat sa hanche pour en sortir ses dernières créations, encore enveloppées dans une étoffe de soie noire.
Elle dévoile les pièces d’orfèvrerie, un torque en argent ciselé, serti de rubis au niveau des extrémités. Des clochettes en argent reposent aussi sur l’étoffe, finement décorées et qui ressemblent de très près à celles qui ornent la longue tresse du dothraki. Et enfin, Isseya révèle aussi un diadème d’argent et d’or blanc, avec une améthyste taillée en facettes en son centre pour rappeler l’éclat des yeux lilas de la promise. Des créations réalisées spécifiquement pour cette rencontre depuis la disparition des deux Targaryen. A ses yeux, elles ne valent pas les bagues dragons demandées par Daenerys, mais le khal n’a pas besoin d’en savoir davantage.
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Tywin Lannister
PNJisation : Moratos Tollerys
An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1 - Pentos
Moratos rougit violemment et son oeil droit se mit à cligner de manière incontrôlée alors que sa proie du soir le rejetait de la pire des manières. Ses lèvres bleuâtres se pincèrent et sa langue les pourlécha de la pointe tandis que son regard devenait amer et noir. Le refus et le consentement n'étaient que de vagues notions pour le notable pentoshi. Il aurait pu claquer des doigts pour faire venir des gardes et faire emprisonner l'étrangère. Putain d'Andal, pensa sombrement le commandant. Elles n'étaient que de vulgaires gueuses, à peine capable de comprendre le sens de la civilisation. Moratos se détourna donc pour observer la foule. Tous s'inclinaient devant la moindre colère du khal, et le petit homme grassouillet pouvait bien les comprendre. Lui même évitait de croiser le regard des sauvages tandis qu'il reprenait sa route.
Illyrio était un pédant, gros et ramolli par l'âge mais il n'avait rien perdu de sa vivacité d'esprit. Là où la souplesse et la rapidité faisaient désormais défaut à son corps, son intellect prenait la relève. Moratos doutait que d'autres princes marchands eurent réussi à désamorcer la situation. Les dothrakis étaient une mèche ardente sur laquelle il était risqué de souffler. A peine, Illyrio eut fini que le ballet des révérences et des offrandes. Bijoux, vins et autres tributs pleuvaient aux pieds du khal. Moratos espérait qu'il serait satisfait. Lui même dandina jusqu'à un serviteur et l'envoya à la garnison des gardes. En sa qualité de commandant, il se permettait de piller l'armurerie de ses hommes où reposaient quelques ouvrages militaires de grande qualité. Notamment une pique d'Immortel et un arakh datant de la bataille de Norvos. De quoi rappeler des souvenirs au khal... Cela finit, il reprit sa déambulation et revint admirer, ou baver selon le point de vue, la beauté de l'Andale mal dégrossie. Il vit le vieux patriarche s'enquérir de ses esclaves et entendit la réponse. Imbéciles obséquieux...
Pauvres fous... Vous courrez à votre perte. finit par lâcher, excédé, Moratos. Je pourrai vous faire envoyer en prison pour seulement parler d'esclaves dans les murs de Pentos. Pire encore, vous pensez pouvoir tromper le khal. Il n'est pas dupe. Il sait. Alors cessez vos messes basses avant de nous conduire à notre perte.
Moratos rougit violemment et son oeil droit se mit à cligner de manière incontrôlée alors que sa proie du soir le rejetait de la pire des manières. Ses lèvres bleuâtres se pincèrent et sa langue les pourlécha de la pointe tandis que son regard devenait amer et noir. Le refus et le consentement n'étaient que de vagues notions pour le notable pentoshi. Il aurait pu claquer des doigts pour faire venir des gardes et faire emprisonner l'étrangère. Putain d'Andal, pensa sombrement le commandant. Elles n'étaient que de vulgaires gueuses, à peine capable de comprendre le sens de la civilisation. Moratos se détourna donc pour observer la foule. Tous s'inclinaient devant la moindre colère du khal, et le petit homme grassouillet pouvait bien les comprendre. Lui même évitait de croiser le regard des sauvages tandis qu'il reprenait sa route.
Illyrio était un pédant, gros et ramolli par l'âge mais il n'avait rien perdu de sa vivacité d'esprit. Là où la souplesse et la rapidité faisaient désormais défaut à son corps, son intellect prenait la relève. Moratos doutait que d'autres princes marchands eurent réussi à désamorcer la situation. Les dothrakis étaient une mèche ardente sur laquelle il était risqué de souffler. A peine, Illyrio eut fini que le ballet des révérences et des offrandes. Bijoux, vins et autres tributs pleuvaient aux pieds du khal. Moratos espérait qu'il serait satisfait. Lui même dandina jusqu'à un serviteur et l'envoya à la garnison des gardes. En sa qualité de commandant, il se permettait de piller l'armurerie de ses hommes où reposaient quelques ouvrages militaires de grande qualité. Notamment une pique d'Immortel et un arakh datant de la bataille de Norvos. De quoi rappeler des souvenirs au khal... Cela finit, il reprit sa déambulation et revint admirer, ou baver selon le point de vue, la beauté de l'Andale mal dégrossie. Il vit le vieux patriarche s'enquérir de ses esclaves et entendit la réponse. Imbéciles obséquieux...
Pauvres fous... Vous courrez à votre perte. finit par lâcher, excédé, Moratos. Je pourrai vous faire envoyer en prison pour seulement parler d'esclaves dans les murs de Pentos. Pire encore, vous pensez pouvoir tromper le khal. Il n'est pas dupe. Il sait. Alors cessez vos messes basses avant de nous conduire à notre perte.
HEAR ME ROAR
And who are you, the proud lord said,
that I must bow so low?
Only a cat of a different coat,
that's all the truth I know.
In a coat of gold or a coat of red,
a lion still has claws,
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Voraena Essaar
PNJisation : Voraena Essaar | Notable pentoshi
An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1 - Pentos
Une heure. Ce serait une heure, donc. Voraena arqua lentement les sourcils puis, sourire frondeur sur les lèvres, elle massa son menton d’un air pensif. Puis cette même main s’abaissa de nouveau, attrapa celle de son compagnon benêt, plantant ses griffes dans la chair. La harpie pentoshie se pencha sur lui, son entêtant parfum de fleurs exotiques effleurant les narines du bœuf son mari. Elle approcha de son oreille et déversa le poison.
— Va donc offrir au grand khal un présent à sa hauteur.
Les yeux ronds d’Inillos interrogèrent sa vipère d’épouse et sa sanité d’esprit. « Mais qu- quel présent ? » La main de Voraena griffa un peu plus celle du balourd avant d’arracher les bagues à ses gros doigts. Elle les fourra au creux de sa paume sans la moindre délicatesse.
— Cela devrait suffire au khal. Ça, et une caisse de cet excellent vin que vous avez payé une fortune la semaine passée.
Elle ne laissa pas le temps à Inillos de rétorquer que déjà elle le libérait de son emprise, tout en le poussant droit vers les dothrakis. Sans égard pour lui, elle se glissa entre les masses, ses yeux cherchant le visage bouffi de Mopatis. Elle ne cessa de fureter qu’une fois face à lui. Elle lui offrit un large sourire, qui si elle ne montrait pas les dents, ne manquait pas de férocité.
— Maître Illyrio, une réussite que cette petite sauterie, mh ?
Disant cela, elle attrapa un amuse-bouche sur un plateau qui passait non loin d’elle, et l’avala avant de regarder de nouveau le prince si bas qu’il mangerait bientôt terre. Elle, en revanche, était ravie. Inquiète au fond, mais ravie.
Une heure. Ce serait une heure, donc. Voraena arqua lentement les sourcils puis, sourire frondeur sur les lèvres, elle massa son menton d’un air pensif. Puis cette même main s’abaissa de nouveau, attrapa celle de son compagnon benêt, plantant ses griffes dans la chair. La harpie pentoshie se pencha sur lui, son entêtant parfum de fleurs exotiques effleurant les narines du bœuf son mari. Elle approcha de son oreille et déversa le poison.
— Va donc offrir au grand khal un présent à sa hauteur.
Les yeux ronds d’Inillos interrogèrent sa vipère d’épouse et sa sanité d’esprit. « Mais qu- quel présent ? » La main de Voraena griffa un peu plus celle du balourd avant d’arracher les bagues à ses gros doigts. Elle les fourra au creux de sa paume sans la moindre délicatesse.
— Cela devrait suffire au khal. Ça, et une caisse de cet excellent vin que vous avez payé une fortune la semaine passée.
Elle ne laissa pas le temps à Inillos de rétorquer que déjà elle le libérait de son emprise, tout en le poussant droit vers les dothrakis. Sans égard pour lui, elle se glissa entre les masses, ses yeux cherchant le visage bouffi de Mopatis. Elle ne cessa de fureter qu’une fois face à lui. Elle lui offrit un large sourire, qui si elle ne montrait pas les dents, ne manquait pas de férocité.
— Maître Illyrio, une réussite que cette petite sauterie, mh ?
Disant cela, elle attrapa un amuse-bouche sur un plateau qui passait non loin d’elle, et l’avala avant de regarder de nouveau le prince si bas qu’il mangerait bientôt terre. Elle, en revanche, était ravie. Inquiète au fond, mais ravie.
The ones who'd been gone for so very long She couldn't remember their names They spun her around on the damp old stones Spun away all her sorrow and pain
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Jaquessio Haratis
PNJisation : Jaquessio Haratis, Notable Pentoshi
An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1 - Pentos
Nous voici pressés par le temps, le Khal nous offre généreusement une heure pour lui présenter nos farandoles de présents en guise de dot. Pourquoi devons-nous payer pour le mariage d'une étrangère ? Certainement pas moi. La promise du Khal n'est pas une femme de Pentos, nous n'avons aucunement le devoir d'assumer les conséquences ou de payer le prix faramineux qu'elle nous coûte. Mopatis devra en répondre devant les Magistrats de la ville, j'y veillerai personnellement.
Le visage de la marchande d'esclaves se montre neutre à mes premières paroles, sa silhouette reste d'une posture droite, et un sourire presque satisfait n'apparaît qu'après mon humble requête. Pour sauver Pentos, il faut savoir parfois mettre de côté sa fierté, et requérir de l'aide... qui ne sera jamais totalement gratuite. J'ajouterai celle-ci à la dette de Maître Mopatis. La dame ne semble pas plus effrayée que les autres convives, et j'écoute en silence la réponse qu'elle m'offre.
- "Dame Vir' Fahrel, votre servante est le plus beau présent que vous puissiez offrir en ce jour... si le Khal ne venait pas à être satisfait de la farandole de présents offerts durant l'heure qui arrive. Je vous en prie, gardez vos richesses, laissez les autres mettre la main à la poche pour assouvir le Khal. Si le Khal prend votre servante, je me chargerai personnellement de requérir auprès des Magistrats de Pentos, que ce bougre d'Illyrio Mopatis vous paie le prix de votre servante. C'est la moindre des choses... après un tel cafouillage." - dis-je à voix basse à Vir' Fahrel.
Je me retourne vivement en entendant l'intervention de Moratos Tollerys, ce vieux lubrique qui ne semble prêt à rien pour nous sortir de cette situation. Néanmoins, je ne m'abaisserai pas à lui montrer de l'irrespect, sa position au sein de la ville... bien qu'étrange, reste respectable.
- "Maître Moratos Tollerys, cette ville est gouvernée par des lois, vous ne pouvez point enfermer des notables de façon arbitraire. Mais n'ayez crainte, nous n'offrirons cette autre Valyrienne en présent... que s'il réclame encore sa fiancée après avoir eu ses pieds couverts d'or. Une sorte de... solution d'ultime recours si l'or ne lui suffit pas. S'il ne la réclame pas, nous ne lui ferons pas l'outrage de lui présenter la doublure. Nous devons êtres préparés au pire, vous ne pensez pas ?" - dis-je à voix basse vers Moratos Tollerys.
Je me retourne de nouveau vers la marchande d'esclaves, hochant la tête avant de reprendre la parole.
- "Pouvez-vous faire apprêter votre servante ? Nous glanerons des bijoux et une robe parmi les présents apportés par les convives pour habiller cette demoiselle." - dis-je à voix basse à Vir' Fahrel.
Nous voici pressés par le temps, le Khal nous offre généreusement une heure pour lui présenter nos farandoles de présents en guise de dot. Pourquoi devons-nous payer pour le mariage d'une étrangère ? Certainement pas moi. La promise du Khal n'est pas une femme de Pentos, nous n'avons aucunement le devoir d'assumer les conséquences ou de payer le prix faramineux qu'elle nous coûte. Mopatis devra en répondre devant les Magistrats de la ville, j'y veillerai personnellement.
Le visage de la marchande d'esclaves se montre neutre à mes premières paroles, sa silhouette reste d'une posture droite, et un sourire presque satisfait n'apparaît qu'après mon humble requête. Pour sauver Pentos, il faut savoir parfois mettre de côté sa fierté, et requérir de l'aide... qui ne sera jamais totalement gratuite. J'ajouterai celle-ci à la dette de Maître Mopatis. La dame ne semble pas plus effrayée que les autres convives, et j'écoute en silence la réponse qu'elle m'offre.
- "Dame Vir' Fahrel, votre servante est le plus beau présent que vous puissiez offrir en ce jour... si le Khal ne venait pas à être satisfait de la farandole de présents offerts durant l'heure qui arrive. Je vous en prie, gardez vos richesses, laissez les autres mettre la main à la poche pour assouvir le Khal. Si le Khal prend votre servante, je me chargerai personnellement de requérir auprès des Magistrats de Pentos, que ce bougre d'Illyrio Mopatis vous paie le prix de votre servante. C'est la moindre des choses... après un tel cafouillage." - dis-je à voix basse à Vir' Fahrel.
Je me retourne vivement en entendant l'intervention de Moratos Tollerys, ce vieux lubrique qui ne semble prêt à rien pour nous sortir de cette situation. Néanmoins, je ne m'abaisserai pas à lui montrer de l'irrespect, sa position au sein de la ville... bien qu'étrange, reste respectable.
- "Maître Moratos Tollerys, cette ville est gouvernée par des lois, vous ne pouvez point enfermer des notables de façon arbitraire. Mais n'ayez crainte, nous n'offrirons cette autre Valyrienne en présent... que s'il réclame encore sa fiancée après avoir eu ses pieds couverts d'or. Une sorte de... solution d'ultime recours si l'or ne lui suffit pas. S'il ne la réclame pas, nous ne lui ferons pas l'outrage de lui présenter la doublure. Nous devons êtres préparés au pire, vous ne pensez pas ?" - dis-je à voix basse vers Moratos Tollerys.
Je me retourne de nouveau vers la marchande d'esclaves, hochant la tête avant de reprendre la parole.
- "Pouvez-vous faire apprêter votre servante ? Nous glanerons des bijoux et une robe parmi les présents apportés par les convives pour habiller cette demoiselle." - dis-je à voix basse à Vir' Fahrel.
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Illyrio Mopatis
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An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1 - Pentos
Le regard d’Illyrio passait, fébrile, sur ses nombreux invités. Il avait au fond des yeux une certaine hargne, de la hâte. Qu’ils se dépêchent ! Qu’ils trouvent une solution et vite ! Car certes, la présence du khal ici était de son fait, mais il n’aurait pu imaginer que ces deux petits cons de Targaryen décident de lui filer entre les doigts. Qu’ils soient si ingrats envers lui, envers Pentos. Mais ils en étaient là et avec la menace de Drogo de raser la ville, ils devaient maintenant se serrer les coudes. Il faisait rouler les bagues autour de ses doigts boudinés, nerveux, tout en observant le manège de chacun.
Isseya qui partait au front, filant droit vers le khal. R’hllor ait pitié d’elle. Le vieux Moratos, rejeté par une dame de Volantis, crachait son fiel. Jaquessio et la volantaine, Vir’Fahrel – quel nom surprenant – qui échangeaient quelques messes basses. Que préparaient-ils ? Oh et voilà que la catin de Voraena s’approchait de lui.
Moquez-vous bien Voraena mais si nous échouons aujourd’hui, vous serez massacrée au même titre que chacun ici. Alors si vous n’avez rien à dire d’intéressant, allez donc piailler ailleurs.
Et il continua à faire rouler ses bagues, jetant parfois un coup d’œil au khal.
Drogo lui, avala d’une traite l’hypocras dans sa corne, et dans un mugissement animal il ordonna qu’on le resserve. C’est alors qu’une petite femme ouvrant sa sacoche s’approcha de lui. Il recula d’un pas pour mieux contempler l’étoffe noire qui enveloppait ses bijoux. La brillance des pièces d’orfèvrerie lui plut et il les prit d’une grosse poignée, l’ombre d’un sourire apparaissant sous ses moustaches alors qu’il semblait les redécouvrir au cœur de sa paume.
Le khal fit signe à un de ses sang-coureurs de s’approcher, celui-ci tenant ouvert un grand sac de jute dans lequel Drogo jeta les bijoux. Il grommela quelque chose dans sa langue sauvage et l’interprète se précipita pour traduire.
Vos bijoux plaisent au khal. Mais il aimerait voir ce diadème sur son épouse elle-même.
Drogo ne s’attarda pas auprès de l’orfèvre, on ne remerciait pas en dothraki, alors il reporta sa corne à ses lèvres et s’avança en quête de nouveaux présents. Ou mieux encore, de son épouse. Car si le khal avait donné une heure pour la voir, il était impatient et le faisait bien sentir.
Le regard d’Illyrio passait, fébrile, sur ses nombreux invités. Il avait au fond des yeux une certaine hargne, de la hâte. Qu’ils se dépêchent ! Qu’ils trouvent une solution et vite ! Car certes, la présence du khal ici était de son fait, mais il n’aurait pu imaginer que ces deux petits cons de Targaryen décident de lui filer entre les doigts. Qu’ils soient si ingrats envers lui, envers Pentos. Mais ils en étaient là et avec la menace de Drogo de raser la ville, ils devaient maintenant se serrer les coudes. Il faisait rouler les bagues autour de ses doigts boudinés, nerveux, tout en observant le manège de chacun.
Isseya qui partait au front, filant droit vers le khal. R’hllor ait pitié d’elle. Le vieux Moratos, rejeté par une dame de Volantis, crachait son fiel. Jaquessio et la volantaine, Vir’Fahrel – quel nom surprenant – qui échangeaient quelques messes basses. Que préparaient-ils ? Oh et voilà que la catin de Voraena s’approchait de lui.
Moquez-vous bien Voraena mais si nous échouons aujourd’hui, vous serez massacrée au même titre que chacun ici. Alors si vous n’avez rien à dire d’intéressant, allez donc piailler ailleurs.
Et il continua à faire rouler ses bagues, jetant parfois un coup d’œil au khal.
Drogo lui, avala d’une traite l’hypocras dans sa corne, et dans un mugissement animal il ordonna qu’on le resserve. C’est alors qu’une petite femme ouvrant sa sacoche s’approcha de lui. Il recula d’un pas pour mieux contempler l’étoffe noire qui enveloppait ses bijoux. La brillance des pièces d’orfèvrerie lui plut et il les prit d’une grosse poignée, l’ombre d’un sourire apparaissant sous ses moustaches alors qu’il semblait les redécouvrir au cœur de sa paume.
Le khal fit signe à un de ses sang-coureurs de s’approcher, celui-ci tenant ouvert un grand sac de jute dans lequel Drogo jeta les bijoux. Il grommela quelque chose dans sa langue sauvage et l’interprète se précipita pour traduire.
Vos bijoux plaisent au khal. Mais il aimerait voir ce diadème sur son épouse elle-même.
Drogo ne s’attarda pas auprès de l’orfèvre, on ne remerciait pas en dothraki, alors il reporta sa corne à ses lèvres et s’avança en quête de nouveaux présents. Ou mieux encore, de son épouse. Car si le khal avait donné une heure pour la voir, il était impatient et le faisait bien sentir.
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Pentos | An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1
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Je voyais bien que la situation poussait beaucoup de personnes dans leurs derniers retranchements, les gens de Pentos se sentirent menacés comme jamais avant et Mopatis était nerveux et maître de sa bêtise monstre. Bien que le Khal pouvait semer peur, cendres, larmes et sang en quelques temps, il n’avait pas la force d’esprit d’un connaisseur en beaucoup de choses et surtout pas en Targaryen, pas en les choses les plus pures et chères que la nature peut offrir ici bas, alors si on offrait ma servante ici là, l’habillait comme la pureté incarnait qu’il désire voir à genoux à ses pieds crasseux, alors il ne ferait pas la différence entre une chèvre de quelques années et Daenerys Targaryen, la princesse envolée.
Alors que je réfléchissais, j’étais prise un peu en étau par mon idée et le notable Pentoshi qui me suppliait presque de tenter ce meilleur lancer de dés pour sauver sa chère cité, Mopatis lui aussi, le regard perdu sur ses convives priait pour qu’un d’entre eux le sorte de ce mauvais pas, et je le pouvais peut-être, je pouvais certainement arrêté un bain de sang avant qu’il ne commence et faire repartir Drogo avec une esclave qui valait pas l’égal d’une putain, mais qui coûtait aussi chère qu’un joyau, plutôt paradoxale mais c’était mon métier et le monde de tous depuis déjà un moment.
Concentrée mais observatrice comme depuis tout à l’heure, je vis Moratos cracher son venin perfide et périmé, voulant probablement sa tête détachée de son buste hideux. J’avais pas de temps à offrir à cet homme dépravé à la fierté endommagée, qu’il soit intéressant ou non, aujourd’hui c’était Pentos, Drogo et Illyrio et aucun autre.
Je remarquai le courage dont faisait preuve cette femme qui sortait ses travaux devant le géant Dothraki, gagnant du temps pour nous tous ici; je saluai sincèrement ce geste, peu importe si elle m’avait vu ou non, le fait était là et ça allait nous être utile. Une autre femme crachait elle aussi un venin, mais celui-ci était sincère et calculé, comme si elle savourait la peine d’Illyrio dans cette situation, c’était probablement la différence notable entre cette femme et moi, car j’en tirais partie au lieu de savourer, puis Mopatis me serait plus utile vivant que mort, surtout si ce plan marcherait vers une réussite.
Ayant fait le tour des invités, Jaquessio reprit de plus belle, ne voulant lui offrir ma servante quand dernier recours. Même si j’étais embêtée d’offrir mon esclave personnel à un sauvage, ici c’était la meilleure chose à faire, il ne partirait pas sans sa princesse, je pouvais le voir dans sa patience mise à l’épreuve; un homme qui n’a pas d’ennemi n’attendrait pas comme ça la chose qu’il désire, il la veut et nous devons la lui donner, sans ça, rien ne le retient de nous piétiner.
- J’apprécie vivement votre sympathie pour ma situation et la rareté de ma servante, mais observez par vous même, ce géant exige sa princesse, il ne reculera devant rien jusqu’à apercevoir cette fameuse crinière d’argent. Je vais m’occuper de l’amener, mon fidèle serviteur est juste à l’entrée de la maison, je vais le sommer de préparer la jeune femme et de l’apprêter à une chambre où elle pourra recevoir soins, habits et se tenir prêt pour sa situation nouvelle, je chéris votre cité et son futur demeurera éclatant croyez moi Sir. Si vous me permettez.
Saluant de nouveau Sir Jaquessio Haratis et laissant un bref regard à Sir Mopatis et à sa situation, elle vient s’en aller récupérer son servant Geofr Byterl, le sommant d’aller chercher la jeune femme en question, à peine plus âgée que Daenerys, presque seize années, des cheveux d’argent similaire à la crinière Targaryenne, des yeux lilas à peine moins brillants que les vrais joyaux de Daenerys, mais la beauté était là. Dotée d’une innocence qu’un Dothraki comme Drogo se ferait un plaisir de lui arracher, un atout plus que précieux en ce jour, car c’est ce que l’invité désire observer dans ses yeux. Obéissante à sa maîtresse depuis son enlèvement à Lys, Vir’ Fahrel la balade partout pour montrer la pureté de ses produits et de ce qu’elle peut offrir aux plus riches pour un prix qui couvrirait ses pieds d’or pour un moment, mais aujourd’hui, elle doit délaisser son précieux gratuitement. Son ordre est clair, habillée la jeune femme légèrement, laissant que son innocence à dérober, la transporter jusqu’ici discrètement et sous bonne garde avec les épées qu’elle a louées depuis son arrivée, ensuite, les bons gens de Pentos devront jouer de l’atout majeur de Dame Fahrel pour espérer calmer les ardeurs pugnaces de la tresse qui ne fut jamais coupée.
Alors que je réfléchissais, j’étais prise un peu en étau par mon idée et le notable Pentoshi qui me suppliait presque de tenter ce meilleur lancer de dés pour sauver sa chère cité, Mopatis lui aussi, le regard perdu sur ses convives priait pour qu’un d’entre eux le sorte de ce mauvais pas, et je le pouvais peut-être, je pouvais certainement arrêté un bain de sang avant qu’il ne commence et faire repartir Drogo avec une esclave qui valait pas l’égal d’une putain, mais qui coûtait aussi chère qu’un joyau, plutôt paradoxale mais c’était mon métier et le monde de tous depuis déjà un moment.
Concentrée mais observatrice comme depuis tout à l’heure, je vis Moratos cracher son venin perfide et périmé, voulant probablement sa tête détachée de son buste hideux. J’avais pas de temps à offrir à cet homme dépravé à la fierté endommagée, qu’il soit intéressant ou non, aujourd’hui c’était Pentos, Drogo et Illyrio et aucun autre.
Je remarquai le courage dont faisait preuve cette femme qui sortait ses travaux devant le géant Dothraki, gagnant du temps pour nous tous ici; je saluai sincèrement ce geste, peu importe si elle m’avait vu ou non, le fait était là et ça allait nous être utile. Une autre femme crachait elle aussi un venin, mais celui-ci était sincère et calculé, comme si elle savourait la peine d’Illyrio dans cette situation, c’était probablement la différence notable entre cette femme et moi, car j’en tirais partie au lieu de savourer, puis Mopatis me serait plus utile vivant que mort, surtout si ce plan marcherait vers une réussite.
Ayant fait le tour des invités, Jaquessio reprit de plus belle, ne voulant lui offrir ma servante quand dernier recours. Même si j’étais embêtée d’offrir mon esclave personnel à un sauvage, ici c’était la meilleure chose à faire, il ne partirait pas sans sa princesse, je pouvais le voir dans sa patience mise à l’épreuve; un homme qui n’a pas d’ennemi n’attendrait pas comme ça la chose qu’il désire, il la veut et nous devons la lui donner, sans ça, rien ne le retient de nous piétiner.
Saluant de nouveau Sir Jaquessio Haratis et laissant un bref regard à Sir Mopatis et à sa situation, elle vient s’en aller récupérer son servant Geofr Byterl, le sommant d’aller chercher la jeune femme en question, à peine plus âgée que Daenerys, presque seize années, des cheveux d’argent similaire à la crinière Targaryenne, des yeux lilas à peine moins brillants que les vrais joyaux de Daenerys, mais la beauté était là. Dotée d’une innocence qu’un Dothraki comme Drogo se ferait un plaisir de lui arracher, un atout plus que précieux en ce jour, car c’est ce que l’invité désire observer dans ses yeux. Obéissante à sa maîtresse depuis son enlèvement à Lys, Vir’ Fahrel la balade partout pour montrer la pureté de ses produits et de ce qu’elle peut offrir aux plus riches pour un prix qui couvrirait ses pieds d’or pour un moment, mais aujourd’hui, elle doit délaisser son précieux gratuitement. Son ordre est clair, habillée la jeune femme légèrement, laissant que son innocence à dérober, la transporter jusqu’ici discrètement et sous bonne garde avec les épées qu’elle a louées depuis son arrivée, ensuite, les bons gens de Pentos devront jouer de l’atout majeur de Dame Fahrel pour espérer calmer les ardeurs pugnaces de la tresse qui ne fut jamais coupée.
(c) chandelles
Reine des Larmes
Je veux le monde et la gloire, les Dieux ne savent quoi me donner en premier alors le monde pleure.
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Voraena Essaar
PNJisation : Voraena Essaar | Notable pentoshi
An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1 - Pentos
Voraena écrasa sur ses lèvres un sourire de circonstance. Un savant mélange de mépris pur, de haine cordiale et surtout, de compréhension forcée. Parce que les mots d’Illyrio étaient bien réels, si le khal n’avait pas son épouse et vite, il le ferait payer à tout le monde ici. Sans exception. Et ce n’étaient ses lèvres pulpeuses ni son regard sensuel qui la sauveraient. Voraena était pentoshie et tout Pentoshi mourrait sous l’assaut terrible de Drogo.
Le tonnerre gronderait sur eux férocement. Un orage d’une intensité telle que le monde entier en tremblerait. Voraena réfléchit une seconde à laisser Illyrio tremper dans sa propre merde. Car après tout, ce qu’il récoltait, il l’avait semé lui-même… Il aurait dû savoir. Se douter que traiter avec les Targaryen ne pouvait que mal finir. Ils n’étaient rien que de la mauvaise graine. Les dragons s’étaient éteints, leur maison n’avait plus la moindre valeur.
Mopatis aurait dû savoir.
— Allons mon bon ami, rangez ces griffes. J’ai peut-être une solution pour vous.
Ne se doutant pas que d’autres avaient eu la même idée, Voraena but une gorgée, savourant sa victoire tout en laissant son regard trainer sur le khal qui recevait les présents d’Isseya. Puis la noble se retourna vers Illyrio.
— Les putains aux cheveux d’argent se trouvent dans les bordels. Une d’elle traina même dans votre couche, faillit-elle lâcher. Elles viennent de Lys, de Volantis… Prenez donc la plus jolie de toutes, coiffez-la d’une couronne et donnez-lui une riche toilette. Ensuite jetez-la entre les bras du khal avec un peu de cérémonie, et cette brute écervelée ne saura jamais qu’elle ne s’appelle vraiment Daenerys Targaryen.
Voraena leva un sourcil avant de replonger ses lèvres dans le vin. Il n’y avait bien que pour sauver son séant qu’elle s’associait avec Mopatis.
Voraena écrasa sur ses lèvres un sourire de circonstance. Un savant mélange de mépris pur, de haine cordiale et surtout, de compréhension forcée. Parce que les mots d’Illyrio étaient bien réels, si le khal n’avait pas son épouse et vite, il le ferait payer à tout le monde ici. Sans exception. Et ce n’étaient ses lèvres pulpeuses ni son regard sensuel qui la sauveraient. Voraena était pentoshie et tout Pentoshi mourrait sous l’assaut terrible de Drogo.
Le tonnerre gronderait sur eux férocement. Un orage d’une intensité telle que le monde entier en tremblerait. Voraena réfléchit une seconde à laisser Illyrio tremper dans sa propre merde. Car après tout, ce qu’il récoltait, il l’avait semé lui-même… Il aurait dû savoir. Se douter que traiter avec les Targaryen ne pouvait que mal finir. Ils n’étaient rien que de la mauvaise graine. Les dragons s’étaient éteints, leur maison n’avait plus la moindre valeur.
Mopatis aurait dû savoir.
— Allons mon bon ami, rangez ces griffes. J’ai peut-être une solution pour vous.
Ne se doutant pas que d’autres avaient eu la même idée, Voraena but une gorgée, savourant sa victoire tout en laissant son regard trainer sur le khal qui recevait les présents d’Isseya. Puis la noble se retourna vers Illyrio.
— Les putains aux cheveux d’argent se trouvent dans les bordels. Une d’elle traina même dans votre couche, faillit-elle lâcher. Elles viennent de Lys, de Volantis… Prenez donc la plus jolie de toutes, coiffez-la d’une couronne et donnez-lui une riche toilette. Ensuite jetez-la entre les bras du khal avec un peu de cérémonie, et cette brute écervelée ne saura jamais qu’elle ne s’appelle vraiment Daenerys Targaryen.
Voraena leva un sourcil avant de replonger ses lèvres dans le vin. Il n’y avait bien que pour sauver son séant qu’elle s’associait avec Mopatis.
The ones who'd been gone for so very long She couldn't remember their names They spun her around on the damp old stones Spun away all her sorrow and pain
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Jaquessio Haratis
PNJisation : Jaquessio Haratis, Notable Pentoshi
An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1 - Pentos
J'observe du coin de l'oeil la silhouette d'Illyrio, son regard étrange, son aspect nerveux et ses doigts jouant avec ses bagues. Rien dans sa conduite ne semble montrer de l'assurance, en tout cas, pas celle qu'il m'a montré lorsque j'ai engagé la conversation avec lui. Ce bougre d'idiot m'a menti, alors même qu'il ne semble avoir aucune solution ! Quel imbécile !
La fameuse bijoutière se jeta dans la mêlée, offrant ses présents au Khal. Le sauvage semble admiratif de l'éclat des pierres précieuses, suffisamment pour demander à les voir sur sa fiancée. Dame Vir' Fahrel me gratifie enfin d'une réponse définitive sur son choix, Pentos sera peut-être sauf dans une heure. En recevant cette réponse, j'offre un signe de tête reconnaissant à la marchande d'esclaves qui s'en va directement à la recherche de son homme de main. Je fais signe à un serviteur de venir rapidement à moi.
- "Le Khal veut voir les bijoux sur sa fiancée, faites les parvenir au serviteur de Dame Vir' Fahrel. Donnez à cet homme tout ce dont il aura besoin pour préparer la fiancée du Khal, l'avenir de Pentos en dépend. " - dis-je à voix basse.
J'observe le serviteur s'en aller, tandis que mes pas me conduisent tout droit jusqu'à Illyrio Mopatis. Mon regard sévère contemple son visage nerveux. S'en doute sera-t-il bientôt soulagé de la bonne nouvelle.
- "Malgré vos mensonges Maître Mopatis, j'ai préféré ne pas compter mon or en silence. J'ai réussi à trouver un échappatoire au péril qui nous menace par votre négligence. J'ai convaincu dame Vir' Fahrel, la marchande d'esclaves, de se séparer de sa jeune esclave aux cheveux d'argents... afin de nous épargner à tous une mort... violente. Si le Khal accepte cette fiancée de rechange, vous devrez vous arranger avec cette dame pour lui fournir une compensation à la hauteur de son mérite." - dis-je à voix basse.
J'observe du coin de l'oeil la silhouette d'Illyrio, son regard étrange, son aspect nerveux et ses doigts jouant avec ses bagues. Rien dans sa conduite ne semble montrer de l'assurance, en tout cas, pas celle qu'il m'a montré lorsque j'ai engagé la conversation avec lui. Ce bougre d'idiot m'a menti, alors même qu'il ne semble avoir aucune solution ! Quel imbécile !
La fameuse bijoutière se jeta dans la mêlée, offrant ses présents au Khal. Le sauvage semble admiratif de l'éclat des pierres précieuses, suffisamment pour demander à les voir sur sa fiancée. Dame Vir' Fahrel me gratifie enfin d'une réponse définitive sur son choix, Pentos sera peut-être sauf dans une heure. En recevant cette réponse, j'offre un signe de tête reconnaissant à la marchande d'esclaves qui s'en va directement à la recherche de son homme de main. Je fais signe à un serviteur de venir rapidement à moi.
- "Le Khal veut voir les bijoux sur sa fiancée, faites les parvenir au serviteur de Dame Vir' Fahrel. Donnez à cet homme tout ce dont il aura besoin pour préparer la fiancée du Khal, l'avenir de Pentos en dépend. " - dis-je à voix basse.
J'observe le serviteur s'en aller, tandis que mes pas me conduisent tout droit jusqu'à Illyrio Mopatis. Mon regard sévère contemple son visage nerveux. S'en doute sera-t-il bientôt soulagé de la bonne nouvelle.
- "Malgré vos mensonges Maître Mopatis, j'ai préféré ne pas compter mon or en silence. J'ai réussi à trouver un échappatoire au péril qui nous menace par votre négligence. J'ai convaincu dame Vir' Fahrel, la marchande d'esclaves, de se séparer de sa jeune esclave aux cheveux d'argents... afin de nous épargner à tous une mort... violente. Si le Khal accepte cette fiancée de rechange, vous devrez vous arranger avec cette dame pour lui fournir une compensation à la hauteur de son mérite." - dis-je à voix basse.
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Tywin Lannister
PNJisation : Moratos Tollerys
An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1 - Pentos
Moratos se contenta d'hausser les épaules face à la réponse de Jaquessio et l'indifférence de l'invitée Andale. Ils prenaient des risques en essayant de jeter la première putain aux cheveux argentés dans les bras du khal. Si le guerrier suprême se rendait compte de la supercherie, pas pentoshi et consort ne ressortirait vivant de ces noces sanglantes. D'un autre côté, la vérité risquait tout autant d'exciter l'ire des dothraki. Ils ne se départaient jamais de leurs arakhs et un accident était bien vite arrivé. Aussi le maître des gardes se contenta de s'éloigner et laissa les uns et les autres se déchirer autour de la question de l'or dont il fallait couvrir Drogo pour essayer de calmer ses ardeurs belliqueuses.
L'obséquieux commandant continua sa tournée, écoutant les conversations, et peu à peu une idée lui vint en tête. Les dothrakis n'étaient guère nombreux et malgré leur qualité de combattant, ils ne pourraient résister à la force combinée de la garde de Penthos. Le khalassar de Drogo attendait à des lieues de la ville et si son khal venait à mourir, il y avait à parier que ses successeurs allaient se déchirer entre eux. En bon marchand Moratos espérait éviter en arriver à de telles extrémités mais en politicien, il se devait de minimiser les risques pour sa ville. Il était né à Pentos, vécu à Pentos et mourrait à Pentos. Aussi, il agita ses doigts boudinés pour faire venir un garde, un exempt en habits civils, et lui donna ses ordres. Après quelques longues minutes, il se dandina jusqu'à Illyrio où il surprit la conversation avec leur aîné. Il s'y invita aussitôt.
Si vous vous décidez à suivre la folle idée de ces doux rêveurs, Illyrio, n'oubliez pas d'affranchir la pauvre fille. Même si le khal se laisse berner un instant, il finira par savoir la vérité. Et alors nous aurons besoin de l'amitié des Braaviens. Et nous saurons nous rappeler qui sont ceux qui ont jeté une pauvre esclave dans les bras des dothrakis. Sinon, j'ai fait placé mes hommes et des archers derrière vos colonnes et les toits. A tout moment, je peux faire abattre Drogo et ses hommes.
Moratos se contenta d'hausser les épaules face à la réponse de Jaquessio et l'indifférence de l'invitée Andale. Ils prenaient des risques en essayant de jeter la première putain aux cheveux argentés dans les bras du khal. Si le guerrier suprême se rendait compte de la supercherie, pas pentoshi et consort ne ressortirait vivant de ces noces sanglantes. D'un autre côté, la vérité risquait tout autant d'exciter l'ire des dothraki. Ils ne se départaient jamais de leurs arakhs et un accident était bien vite arrivé. Aussi le maître des gardes se contenta de s'éloigner et laissa les uns et les autres se déchirer autour de la question de l'or dont il fallait couvrir Drogo pour essayer de calmer ses ardeurs belliqueuses.
L'obséquieux commandant continua sa tournée, écoutant les conversations, et peu à peu une idée lui vint en tête. Les dothrakis n'étaient guère nombreux et malgré leur qualité de combattant, ils ne pourraient résister à la force combinée de la garde de Penthos. Le khalassar de Drogo attendait à des lieues de la ville et si son khal venait à mourir, il y avait à parier que ses successeurs allaient se déchirer entre eux. En bon marchand Moratos espérait éviter en arriver à de telles extrémités mais en politicien, il se devait de minimiser les risques pour sa ville. Il était né à Pentos, vécu à Pentos et mourrait à Pentos. Aussi, il agita ses doigts boudinés pour faire venir un garde, un exempt en habits civils, et lui donna ses ordres. Après quelques longues minutes, il se dandina jusqu'à Illyrio où il surprit la conversation avec leur aîné. Il s'y invita aussitôt.
Si vous vous décidez à suivre la folle idée de ces doux rêveurs, Illyrio, n'oubliez pas d'affranchir la pauvre fille. Même si le khal se laisse berner un instant, il finira par savoir la vérité. Et alors nous aurons besoin de l'amitié des Braaviens. Et nous saurons nous rappeler qui sont ceux qui ont jeté une pauvre esclave dans les bras des dothrakis. Sinon, j'ai fait placé mes hommes et des archers derrière vos colonnes et les toits. A tout moment, je peux faire abattre Drogo et ses hommes.
HEAR ME ROAR
And who are you, the proud lord said,
that I must bow so low?
Only a cat of a different coat,
that's all the truth I know.
In a coat of gold or a coat of red,
a lion still has claws,
©️ FRIMELDA
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Illyrio Mopatis
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An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1 - Pentos
Si une chose était sûre c'était que la créativité machiavélique des Pentoshis rivalisait avec l'ardeur libératrice des Braaviens. En un mot comme un mot : ils étaient des génies. Illyrio Mopatis était fier de faire partie de ce peuple si ingénieux. Aussi lorsque les siens se succédèrent à ses côtés pour inventer les plus créatives des insultes ou le plus brillant des plus plans pour échapper au courroux dothraki, le maître marchand se mit soudainement à rayonner. Il gloussa avec humour et ses doigts s'égarèrent dans les boucles de ses cheveux. Voraena le délectait de ses mots mordants à peine voilés lorsque deux autres candidats à l'échappée belle apparurent, suivis de près par Moratos. Illyrio les écouta calmement, l'air débonnaire et les mains enfin croisées sur son ample ventre. Il eut un petit sourire entendu et donna du bout des lèvres son accord. Il échangea un long regard avec son maître des gardes et se contenta de secouer la tête en négation.
Cependant, de tels échanges ne pouvaient pas passer inaperçus aux yeux du khal. Les traits de Drogo se firent durs comme l'acier et il avala la distance qui le séparait du groupe. Ses mains épaisses et puissantes s'abattirent sur les épaules d'Illyrio qui tressaillit et le retournèrent vers lui. Malgré son ample carrure, le maître marchand paraissait bien fragile face au colosse venu des plaines orientales. Pourtant, il ne se laissa pas démonter tandis que le seigneur de la mer dothrakie haussait le ton, ses doigts malaxant sans relâche ni douceur les épaules de son hôte. Puis il regarda celle qui se faisait appeler Vir'Fahrel et continua son discours d'un ton lugubre. L'interprète traîna sa carcasse inquiète et laissa échapper un couinement avant de se reprendre.
Le khal a perdu patience. Il exige sa dame, maintenant. Sinon votre invitée subira le sort des Agnelets du pays de Lhazar.
Le petit sourire satisfait d'Illyrio n'échappa à personne tandis qu'il se tournait vers ses invités et les invitait du regard à mettre leur plan à exécution.
Si une chose était sûre c'était que la créativité machiavélique des Pentoshis rivalisait avec l'ardeur libératrice des Braaviens. En un mot comme un mot : ils étaient des génies. Illyrio Mopatis était fier de faire partie de ce peuple si ingénieux. Aussi lorsque les siens se succédèrent à ses côtés pour inventer les plus créatives des insultes ou le plus brillant des plus plans pour échapper au courroux dothraki, le maître marchand se mit soudainement à rayonner. Il gloussa avec humour et ses doigts s'égarèrent dans les boucles de ses cheveux. Voraena le délectait de ses mots mordants à peine voilés lorsque deux autres candidats à l'échappée belle apparurent, suivis de près par Moratos. Illyrio les écouta calmement, l'air débonnaire et les mains enfin croisées sur son ample ventre. Il eut un petit sourire entendu et donna du bout des lèvres son accord. Il échangea un long regard avec son maître des gardes et se contenta de secouer la tête en négation.
Cependant, de tels échanges ne pouvaient pas passer inaperçus aux yeux du khal. Les traits de Drogo se firent durs comme l'acier et il avala la distance qui le séparait du groupe. Ses mains épaisses et puissantes s'abattirent sur les épaules d'Illyrio qui tressaillit et le retournèrent vers lui. Malgré son ample carrure, le maître marchand paraissait bien fragile face au colosse venu des plaines orientales. Pourtant, il ne se laissa pas démonter tandis que le seigneur de la mer dothrakie haussait le ton, ses doigts malaxant sans relâche ni douceur les épaules de son hôte. Puis il regarda celle qui se faisait appeler Vir'Fahrel et continua son discours d'un ton lugubre. L'interprète traîna sa carcasse inquiète et laissa échapper un couinement avant de se reprendre.
Le khal a perdu patience. Il exige sa dame, maintenant. Sinon votre invitée subira le sort des Agnelets du pays de Lhazar.
Le petit sourire satisfait d'Illyrio n'échappa à personne tandis qu'il se tournait vers ses invités et les invitait du regard à mettre leur plan à exécution.
Personnage
Messages : 34
Age : 20
HRP
Profil
Le Fléau des Dieux
Pentos | An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 1
ft. Event Khal Drogo
Qu’il en soit ainsi, la dame fut vite revenue qu’elle vit la tension monter d’un cran, le regard de la bête invaincue braquée sur elle pour un petit moment avec une menace en prime; il ne fallait plus tarder et c’était tant mieux. Vir’ avait alerté son serviteur qui avait directement prit les devants amenant la “princesse” dans une chambre à l’écart après l’avoir amenée à la demeure d’Illyrio sans accroc en chemin. Ils s’occupèrent tous de ses traits demandés se refléter si bien, elle qui possédait tout de même cette beauté bâtarde et innocente.
Informée sur la situation, qu’elle serait désormais la femme de Khal Drogo, Daenerys Targaryen Princesse exilée et amour recherché de l’homme le plus dangereux, et non plus l’esclave vitrine de sa maîtresse Vir’ Fahrel. Difficile au début de croire à toute cette montée et cette peur chez les Pentoshi, la jeune femme fut quelques minutes plus tard bien au courant, elle ne ferait pas de faux pas, elle qui doit beaucoup à sa maîtresse pour ne pas l’avoir fait putain de bas étage ou servante chez les pires crapules des cités-libres, car Fahrel, quand elle voit le prix, elle se moque bien peu de la condition d’après pour l’esclave; c’est une marchandise pathétique, pas un ami dans le besoin à qui on offrirait le moindre scrupule.
Mais dans quelques instants, tout devait être parfait et similaire à l’entrée initiale de la princesse déchue, Daenerys Targaryen. La jeune femme, Lysienne d’origine, parlant un dialecte Targaryen peu éloigné de l’original et en génaral se débrouillait dans la langue commune, elle avait un minimum d’intelligence pour obéir, car si elle était démasquée, elle serait faite esclave encore pire qu’elle ne l’est aujourd’hui ou cadavre et tout son monde tomberait lui qui est déjà si fragile. Alors si sa maîtresse elle même qui l’a enlevée lui ordonne de jouer ce rôle jusqu’à sa mort, elle le fera du mieux qu’elle peut pour maintenir ce confort et sa vie à flot, mais aussi par respect et crainte face à la femme qui l’a enlevée à la racine.
Les servants, concentrés dans la tâche qui leur a été confiée, faisait de cette inconnue la princesse désirée par le Khal, une pièce rare voir légendaire ici dans la demeure d’Illyrio, ornée de ce diadème si scrupuleusement taillé par la joaillère de Pentos. Geofr, servant fidèle de la Reine des Larmes vérifiait chaque qualité et défaut dans le temps qui lui a été donné, pour faire de cette femme l’innocence incarnée et l’objet désiré par Khal Drogo. Pour lui, elle était comme ça de près, une Targaryenne propre, belle, remarquable et profondément innocente, elle qui était apeurée par l’inquiétude de la situation, la faisant légèrement trembler comme une feuille, rendant cela authentique, elle qui allait rencontrer un destin si radical.
Vir’, la faiseuse d’esclaves patientait gentiment face aux Dothrakis et à la confiance ébranlée de l’hôte qui prenait parfois le temps de contempler ses invités pour espérer voir la couleur de sa liberté à lui et secondairement de la ville. Aux côtés du notable croulant mais agréable, lui qui n’avait pas perdu son agilité de réflexion, dans une marche assurée pour ramener la “princesse” au khal, Geofr Byterl accompagnait l’esclave jusqu’à la position du Khal, désarmé et sans armure, dans un tissu agréable offert par la maîtresse qu’il sert avec ferveur. Ornée des plus beaux bijoux et d’un tissu fin et presque transparent pour laisser les courbes de son corps et ses attributs flatteurs à découverts, comme un bijou en vitrine; une œuvre d’orfévrie.
C’est ainsi que, les mains jointes, elle se présenta de face au chef des Dothraks, avec grâce et respect et une certaine peur dans sa resplendissance Targaryenne si rare. Vir’ se disait que ça pouvait le faire, c’était là devant elle, un duel fort de caractère; soit cela passait, soit ça cassait et elle ne sera pas de ce monde pour voir Pentos tomber aux mains destructrice d’un sauvage sans foi ni loi.
Informée sur la situation, qu’elle serait désormais la femme de Khal Drogo, Daenerys Targaryen Princesse exilée et amour recherché de l’homme le plus dangereux, et non plus l’esclave vitrine de sa maîtresse Vir’ Fahrel. Difficile au début de croire à toute cette montée et cette peur chez les Pentoshi, la jeune femme fut quelques minutes plus tard bien au courant, elle ne ferait pas de faux pas, elle qui doit beaucoup à sa maîtresse pour ne pas l’avoir fait putain de bas étage ou servante chez les pires crapules des cités-libres, car Fahrel, quand elle voit le prix, elle se moque bien peu de la condition d’après pour l’esclave; c’est une marchandise pathétique, pas un ami dans le besoin à qui on offrirait le moindre scrupule.
Mais dans quelques instants, tout devait être parfait et similaire à l’entrée initiale de la princesse déchue, Daenerys Targaryen. La jeune femme, Lysienne d’origine, parlant un dialecte Targaryen peu éloigné de l’original et en génaral se débrouillait dans la langue commune, elle avait un minimum d’intelligence pour obéir, car si elle était démasquée, elle serait faite esclave encore pire qu’elle ne l’est aujourd’hui ou cadavre et tout son monde tomberait lui qui est déjà si fragile. Alors si sa maîtresse elle même qui l’a enlevée lui ordonne de jouer ce rôle jusqu’à sa mort, elle le fera du mieux qu’elle peut pour maintenir ce confort et sa vie à flot, mais aussi par respect et crainte face à la femme qui l’a enlevée à la racine.
Les servants, concentrés dans la tâche qui leur a été confiée, faisait de cette inconnue la princesse désirée par le Khal, une pièce rare voir légendaire ici dans la demeure d’Illyrio, ornée de ce diadème si scrupuleusement taillé par la joaillère de Pentos. Geofr, servant fidèle de la Reine des Larmes vérifiait chaque qualité et défaut dans le temps qui lui a été donné, pour faire de cette femme l’innocence incarnée et l’objet désiré par Khal Drogo. Pour lui, elle était comme ça de près, une Targaryenne propre, belle, remarquable et profondément innocente, elle qui était apeurée par l’inquiétude de la situation, la faisant légèrement trembler comme une feuille, rendant cela authentique, elle qui allait rencontrer un destin si radical.
Vir’, la faiseuse d’esclaves patientait gentiment face aux Dothrakis et à la confiance ébranlée de l’hôte qui prenait parfois le temps de contempler ses invités pour espérer voir la couleur de sa liberté à lui et secondairement de la ville. Aux côtés du notable croulant mais agréable, lui qui n’avait pas perdu son agilité de réflexion, dans une marche assurée pour ramener la “princesse” au khal, Geofr Byterl accompagnait l’esclave jusqu’à la position du Khal, désarmé et sans armure, dans un tissu agréable offert par la maîtresse qu’il sert avec ferveur. Ornée des plus beaux bijoux et d’un tissu fin et presque transparent pour laisser les courbes de son corps et ses attributs flatteurs à découverts, comme un bijou en vitrine; une œuvre d’orfévrie.
C’est ainsi que, les mains jointes, elle se présenta de face au chef des Dothraks, avec grâce et respect et une certaine peur dans sa resplendissance Targaryenne si rare. Vir’ se disait que ça pouvait le faire, c’était là devant elle, un duel fort de caractère; soit cela passait, soit ça cassait et elle ne sera pas de ce monde pour voir Pentos tomber aux mains destructrice d’un sauvage sans foi ni loi.
(c) chandelles
Reine des Larmes
Je veux le monde et la gloire, les Dieux ne savent quoi me donner en premier alors le monde pleure.