Pray the lord my soul to keep - Ft. Daenerys
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Pray the lord my soul to keep
L'entrée dans le temple de R'hllor à Myr avait été bien différente de ce que j'avais espéré. Les prêtres rouges ne s'étaient pas précipités pour nous offrir leur soutien, ni pour reconnaître en moi le roi légitime de Westeros, ce que je trouvais presque insultant. Mais malgré leur réticence initiale, mon discours, passionné et empreint de détermination, avait fini par ébranler leurs certitudes. L'idée que les derniers descendants des Seigneurs Dragons puissent se convertir officiellement à leur religion du feu n'était pas sans attrait pour eux. Après tout, la symbolique du feu et du sang résonnait profondément avec les principes de R'hllor, et j'avais joué cette carte avec finesse.
Cependant, ils avaient rapidement déploré l'influence limitée de leur temple dans la politique de Myr, ce qui, pour être honnête, m'avait déçu. Mais leur proposition de rencontrer le Grand Prêtre à Volantis, une cité où le culte de R'hllor régnait en maître, ouvrait une nouvelle voie. Ils nous avaient offert une escorte d'épée-louées, ainsi qu'un prêtre pour nous enseigner les préceptes de leur foi. Bien que cela ne m'enchantait guère au départ, au delà de comprendre rapidement qu'il s'agissait d'une opportunité inespérée, je ne tardais guère voir la chose du bon côté et même à réellement m'y investir. Si je pouvais obtenir le soutien du Grand Prêtre de Volantis, cela me donnerait une force incommensurable, j'en étais certain.
Les dix-sept jours de voyage entre Myr et Volantis furent épuisants. Chaque nuit, le prêtre qui nous accompagnait nous enseignait les mystères de R'hllor. Au début, j'étais sceptique. Les Sept, malgré leur inertie, étaient la religion de mes ancêtres, mais il n'avait jamais rien fait à mon égard, bien au contraire. Mais plus je l'écoutais, plus je comprenais que cette foi, tournée vers le feu et la lumière, pouvait servir mes ambitions et combler ce vide que les sept avaient creusés. R'hllor était un dieu exigeant, mais aussi un dieu de la conquête, du triomphe de la lumière sur les ténèbres. Ce symbolisme n'était pas sans rappeler ma propre quête de reconquête du Trône de Fer. Peu à peu, je commençais à me convaincre que cette alliance, si elle se concrétisait, pourrait m'apporter plus que la simple force des armes.
Daenerys, quant à elle, écoutait tout autant les enseignements, mais je me demandais parfois ce qu’elle pensait vraiment de tout cela, je savais qu’elle me suivrait jusqu’au bout, quelles que soient les épreuves à venir.
Enfin, nous arrivâmes à Volantis. Les tours imposantes de la cité s'élevaient devant nous, et une nouvelle étape dans notre quête se dessinait. Cette rencontre avec le Grand Prêtre serait cruciale. C'était peut-être ici que le destin des Targaryen se jouerait.
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Pray the Lord my soul to keep.
Volantis | xxxx
ft. Viserys
Le temps était passé depuis notre arrivée à Myr, l’entrée dans le temple de R’hllor, les négociations réalisées par mon frère et enfin notre arrivée à Volantis aujourd’hui. Pendant tout ce temps, je m’étais faite plus silencieuse, laissant la main de mon frère décidée de notre route. J’apprenais auprès du prêtre sans réellement tomber éperdument sous le charme de la flamme ardente du culte, cependant, je trouvais beaucoup de similitudes à ce culte et à leurs idées, que nos ancêtres partagés également.
Prise de curiosité et accomplissant mon devoir, le voyage avait renforcé ce côté dur et adulte, de femme Targaryen en plein accomplissement de sa destinée. Mon corps avait pris l’habitude des aléas météorologiques, de se cacher à la vue de tous, d’obéir à la nouvelle volonté de R’hllor sur ma vie et celle de Viserys. D’ailleurs, je n’avais pas plus reparlé depuis avec lui, je n’avais échangé aucun mot concernant ce nouveau statut et notre destination. Je prenais juste soin de lui lors des voyages, cherchant en moi la douceur et les mots pour le réconforter et lui répéter qu’il fait le mieux pour notre famille et son héritage. Mon frère a toujours cherché ma douceur et mon innocence pour se calmer ou se mettre en colère, depuis qu’il m’estime autant, je cherche sans cesse à chercher la femme qu’il désire tant et par ce billet, j’essaye de m’améliorer sans arrêt pour qu’il ne manque de rien lorsqu’il cherche mon épaule pour prendre appui.
Prête à reconnaître ma foi devant le grand prêtre de Volantis, je faisais de mes séances de lecture un moment pour apprendre le culte et ses habitudes, n’hésitant pas à mieux me comporter pour accomplir la destinée de mon frère, car la perfection devait se mêler au règne inévitable du jeune dragon sur le trône de fer; sa femme ne pouvait se défiler d’un tel devoir, alors la perfection devait être le mot d’ordre et cela je l’avais compris bien que ce soit dur de l’appliquer à la lettre.
Tous arrivés devant la magnifique cité de Volantis, les épées louées à notre protection nous escortâmes jusqu’à notre destination, tandis que j’observais mon frère pour déceler en lui colère, inquiétude ou contraire confiance et force. Malheureusement, je n’arrivais pas à voir plus loin que la façade habituel qu’il arborait. Il semblait prêt et c’était tout ce que je pouvais remarquer à sa posture et à son sourire en coin; moi, j’étais inquiète, mais je laissais transparaître rien d’autre que la confiance que j’apportais à mon frère en ces lieux; je portais ses fardeaux tout autant que lui, ce qui pouvait le blesser me blessait également.
Quand mon regard défilait pour observer la ville, je vis la même pauvreté frapper les petits gens de Volantis. Encore une fois, je fus estomaquée par tant d’inégalités qui séparaient les riches marchands à des enfants maigres, manquant de vêtements, de nourriture et d’un toit convenable haut dessus de leurs têtes. Ils étaient si nombreux au milieu de l’or des épices, que je me demandais comment cela pouvait être une telle constante dans toutes les parties du monde connu et puis j’ai réalisé, cette réflexion fut discrète dans mon cœur et dans mon esprit. C’est ainsi que je dessinai doucement mon rôle en tant que Targaryen, future femme du Roi légitime. J’allais arrondir ces défauts pour que tous puissent voir la bonté chez les dragons de Valyria et reconnaître le sauveur qu’est le jeune dragon, le porteur d’espoir, partout, que ce soit à Essos ou à Westeros.
Bien que c’était une idée à cet instant, celle-ci prenait de l’importance au fond de moi tandis que nous étions de plus en plus proche du lieu de la rencontre, alors que le silence était le mot d’ordre dans mon esprit pour éviter l’inquiétude excessive même si cette journée était très importante.
Prise de curiosité et accomplissant mon devoir, le voyage avait renforcé ce côté dur et adulte, de femme Targaryen en plein accomplissement de sa destinée. Mon corps avait pris l’habitude des aléas météorologiques, de se cacher à la vue de tous, d’obéir à la nouvelle volonté de R’hllor sur ma vie et celle de Viserys. D’ailleurs, je n’avais pas plus reparlé depuis avec lui, je n’avais échangé aucun mot concernant ce nouveau statut et notre destination. Je prenais juste soin de lui lors des voyages, cherchant en moi la douceur et les mots pour le réconforter et lui répéter qu’il fait le mieux pour notre famille et son héritage. Mon frère a toujours cherché ma douceur et mon innocence pour se calmer ou se mettre en colère, depuis qu’il m’estime autant, je cherche sans cesse à chercher la femme qu’il désire tant et par ce billet, j’essaye de m’améliorer sans arrêt pour qu’il ne manque de rien lorsqu’il cherche mon épaule pour prendre appui.
Prête à reconnaître ma foi devant le grand prêtre de Volantis, je faisais de mes séances de lecture un moment pour apprendre le culte et ses habitudes, n’hésitant pas à mieux me comporter pour accomplir la destinée de mon frère, car la perfection devait se mêler au règne inévitable du jeune dragon sur le trône de fer; sa femme ne pouvait se défiler d’un tel devoir, alors la perfection devait être le mot d’ordre et cela je l’avais compris bien que ce soit dur de l’appliquer à la lettre.
Tous arrivés devant la magnifique cité de Volantis, les épées louées à notre protection nous escortâmes jusqu’à notre destination, tandis que j’observais mon frère pour déceler en lui colère, inquiétude ou contraire confiance et force. Malheureusement, je n’arrivais pas à voir plus loin que la façade habituel qu’il arborait. Il semblait prêt et c’était tout ce que je pouvais remarquer à sa posture et à son sourire en coin; moi, j’étais inquiète, mais je laissais transparaître rien d’autre que la confiance que j’apportais à mon frère en ces lieux; je portais ses fardeaux tout autant que lui, ce qui pouvait le blesser me blessait également.
Quand mon regard défilait pour observer la ville, je vis la même pauvreté frapper les petits gens de Volantis. Encore une fois, je fus estomaquée par tant d’inégalités qui séparaient les riches marchands à des enfants maigres, manquant de vêtements, de nourriture et d’un toit convenable haut dessus de leurs têtes. Ils étaient si nombreux au milieu de l’or des épices, que je me demandais comment cela pouvait être une telle constante dans toutes les parties du monde connu et puis j’ai réalisé, cette réflexion fut discrète dans mon cœur et dans mon esprit. C’est ainsi que je dessinai doucement mon rôle en tant que Targaryen, future femme du Roi légitime. J’allais arrondir ces défauts pour que tous puissent voir la bonté chez les dragons de Valyria et reconnaître le sauveur qu’est le jeune dragon, le porteur d’espoir, partout, que ce soit à Essos ou à Westeros.
Bien que c’était une idée à cet instant, celle-ci prenait de l’importance au fond de moi tandis que nous étions de plus en plus proche du lieu de la rencontre, alors que le silence était le mot d’ordre dans mon esprit pour éviter l’inquiétude excessive même si cette journée était très importante.
(c) chandelles
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Le voyage à Volantis avait été long et éprouvant, mais je sentais qu’une nouvelle étape de notre destin approchait. Alors que nous avancions dans les rues de la cité, entourés de notre escorte d’épée-louées, mon esprit était en constante ébullition. Je pouvais sentir les regards des passants se poser sur nous, et bien que cela me flatte, je savais que je devais me retenir. Ce n'était pas encore le moment de parader en tant que roi, pas tant que nous n'avions pas assuré notre place auprès de ceux qui pouvaient nous offrir un véritable soutien.
Je jetai un regard à ma sœur, silencieuse comme à son habitude ces derniers temps. Depuis que nous avions quitté Myr, elle s’était faite encore plus discrète, absorbée par les leçons de notre prêtre accompagnateur. Mais même si elle ne disait rien, je savais que ses pensées étaient tournées vers l’avenir, tout comme les miennes. Elle semblait endurcie par ce voyage, mûrie par les sacrifices qu’elle savait devoir faire. Pourtant, je voyais toujours cette lueur d’espoir dans ses yeux, ce mélange de fragilité et de force qui la rendait si précieuse à mes yeux. Elle portait un fardeau immense, celui de me soutenir, de devenir la reine à mes côtés, et de perfectionner l’image que j'avais d’elle.
Je me tournai vers elle, mes mots pesant l’importance de ce qui nous attendait.
« Nous allons bientôt devoir faire nos preuves, Dany. Cette foi va devenir la nôtre et, si tout se passe bien, elle nous portera là où est notre place. Nous devons faire bonne figure, » dis-je avec calme, mais déterminé.
Je n’attendais pas d’elle qu’elle comprenne tout immédiatement, ni qu’elle embrasse cette nouvelle foi avec la même ferveur que certains, mais je savais qu’elle jouerait son rôle. Elle était ma sœur, mon alliée la plus proche, et peu importait ses doutes ou ses propres combats intérieurs, elle se tenait toujours à mes côtés. Je savais qu’elle cherchait à atteindre cette perfection que j’avais inconsciemment placée en elle.
En vérité, je n’étais pas non plus totalement convaincu par cette foi. Mais R’hllor représentait une puissance, une force capable de changer le cours de notre destin. Si les dieux du feu pouvaient me ramener sur le trône, alors je m’y plierais. Je voulais y croire, à cette espoir et ce Dieu, et aujourd'hui, j'étais prêt à convaincre le Grand Prêtre de Volantis que nous, les Targaryen, étions dignes de sa bénédiction et de celle de son Seigneur R'hllor.
Le temple approchait, imposant, avec ses tours s’élevant vers le ciel comme un défi lancé aux cieux. Mon cœur battait plus vite à l’idée de ce qui nous attendait à l’intérieur.
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Volantis | xxxx
ft. Viserys
J’étais aujourd’hui plus discrète il est vrai, même ces derniers jours ou dernières semaines, je sombrai dans un certain mutisme tandis que j’observai le monde changer, et ma personne qui orbitait autour de mon frère, lui vouait tout mon courage et ma force pour que les obstacles qui sont sur notre route soient balayés par le feu du jeune dragon. Alors quand il finit par se tourner vers moi, les yeux fatigués mais victorieux, son regard déterminé mais inquiet, je vis dans sa jeunesse et sa puissance, le Roi qu’attend notre terre natale. De là, mes yeux commencèrent à briller de par son interaction et la phrase qu’il finit par échanger avec moi; nous nous étions pas parlé depuis un moment déjà.
Comprenant mon rôle dans l’histoire de nôtre famille, je viens lui faire comprendre en saisissant avec douceur et fermeté son menton, posant mes yeux lilas sur le début de sa lèvre inférieure jusqu’à ses cheveux pour enfin revenir à son regard inquisiteur, posant ma droite sur sa joue gauche, effectuant un mouvement affectueux avec mon pouce.
- Mon frère, depuis que nous sommes petits, tu n’as jamais cessé de nous protéger. Allège ce fardeau de tes épaules, laisse moi porter avec toi le poids de notre sang royal et envolons nous vers nos objectifs en terrassant les ennemis de nos idées. Comme nous l’avons déjà échangé, je suis tienne et tu es mien, quoi qu’il se passe à l’intérieur, nous ne formons qu’une seule personne. Je serais juste derrière toi dans ce temple, si tu te sens perdu à un moment, sache que mon regard se portera sur toi; je suis tes ailes Viserys.
Encore inquiète, je donnais pourtant l’allure d’une jeune femme forte et sûre d’elle, donnant la force nécessaire à Viserys pour qu’il atteigne ses objectifs sans encombre; le jeune dragon n’atteindra les cieux que si il veut voler, et ici, je lui donne le courage nécessaire à entreprendre ce pourquoi il est destiné.
La ville semblait nous encercler quand nous montâmes les marches du temple, comme si ce culte à l’intérieur avait réellement le pouvoir et l’approbation du peuple; ils semblaient puissants et les prendre à la légère serait une très grave erreur. Je sais que Viserys pense comme moi, alors je lui remets mon entière confiance, espérant sincèrement lui avoir fourni assez de courage dans notre quête.
Comprenant mon rôle dans l’histoire de nôtre famille, je viens lui faire comprendre en saisissant avec douceur et fermeté son menton, posant mes yeux lilas sur le début de sa lèvre inférieure jusqu’à ses cheveux pour enfin revenir à son regard inquisiteur, posant ma droite sur sa joue gauche, effectuant un mouvement affectueux avec mon pouce.
Encore inquiète, je donnais pourtant l’allure d’une jeune femme forte et sûre d’elle, donnant la force nécessaire à Viserys pour qu’il atteigne ses objectifs sans encombre; le jeune dragon n’atteindra les cieux que si il veut voler, et ici, je lui donne le courage nécessaire à entreprendre ce pourquoi il est destiné.
La ville semblait nous encercler quand nous montâmes les marches du temple, comme si ce culte à l’intérieur avait réellement le pouvoir et l’approbation du peuple; ils semblaient puissants et les prendre à la légère serait une très grave erreur. Je sais que Viserys pense comme moi, alors je lui remets mon entière confiance, espérant sincèrement lui avoir fourni assez de courage dans notre quête.
(c) chandelles
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Alors que Daenerys parlait, sa main posée avec douceur sur mon visage, je sentis quelque chose de profond se réveiller en moi. Il y avait dans ses paroles une force tranquille, une conviction que, malgré tout, je pouvais compter sur elle, sur sa loyauté inébranlable. Cette détermination qu'elle montrait, cette promesse silencieuse d’être à mes côtés, de porter le poids de notre destinée avec moi, m’ébranlait. Pourtant, je ne pouvais laisser paraître cela. Je devais rester fort, indomptable, comme le roi que je me devais d’être.
Je pris sa main dans la mienne et l’approchai de mes lèvres, lui offrant un baiser reconnaissant. « Merci, Dany, » murmurais-je. « Tu es mon ancre dans cette mer de tourments. Ensemble, nous reprendrons ce qui nous appartient de droit. »
Nous continuâmes notre chemin à travers Volantis, avançant vers le temple avec cette même détermination qui brûlait en moi. La ville, ancienne et puissante, semblait nous observer. Les tours imposantes du temple se dessinaient à l’horizon, et chaque pas que nous faisions nous rapprochait de ce moment décisif. Mon cœur battait plus vite à mesure que nous approchions, et malgré ma façade de calme, je ne pouvais ignorer le poids de cette rencontre.
Le parvis du temple était immense, et l’ombre des statues colossales nous englobait. Je savais que tout ce que nous avions enduré jusqu’à présent, tout ce que j’avais sacrifié, menait à cet instant. Cette rencontre avec le Grand Prêtre de Volantis pourrait être le tournant dont nous avions besoin. Si nous parvenions à le convaincre, si R’hllor choisissait de se tenir à nos côtés, alors notre rêve d’un trône Targaryen pouvait enfin se concrétiser.
Je jetai un dernier regard à Daenerys, qui se tenait à mes côtés, droite et fière. Même si elle semblait impassible, je savais qu’elle partageait mes inquiétudes. Elle aussi portait le poids de notre nom, et elle le faisait avec une grâce que je ne pouvais qu’admirer.
« Nous sommes sur le point de marquer l’histoire, » lui dis-je d’une voix calme mais chargée d'émotion. « Ils doivent voir en nous non seulement des exilés en quête de pouvoir, mais des souverains légitimes, portés par la volonté des dieux. »
Nous montâmes ensemble les marches du temple, et chaque pas résonnait comme un battement de tambour dans mon esprit. L’intérieur nous attendait, vaste et austère, mais chargé d’une énergie palpable.
Je me préparais, intérieurement, à affronter ce moment crucial. Rien ne devait entraver ma route vers le trône de fer.
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Volantis | xxxx
ft. Viserys
Entre les choses que je ressentais pour mon frère et l’étrange sensation de cette cité qu’elle me procurait me rendaient toute étrange à l’intérieur, comme si j’avais beaucoup à digérer très vite et que mon cœur manquait d’espace pour traiter toutes les informations. Alors quand Viserys vient déposer le second baiser de mon existence, cela fut comme un florilège d’émotions, comme si mon cœur avait soudain gagné en expansion très rapidement.
Etourdie mais ne laissant pas cela prendre bêtement le dessus, jeune comme je suis et renfermée dans ma timidité tout de même encore présente, je reviens me renfermais peu à peu dans ma timidité, ne manquant tout de même pas à mon devoir, car j’avais juré à Viserys que je gardais un œil sur lui et que je lui transmettrai courage et force dans nos épreuves communes pour subsister et récupérer ce qui était jadis à nous.
Le suivant calmement, assimilant ses mots et la beauté étrange de Volantis qui m’intimide dans ses constructions et son atmosphère, mes pas me guidèrent vers ce temple où la volonté ultime de R’hllor mène les prêtres et serviteurs du culte de l’unique flamme, vers une destinée incertaine, jusqu’à ce que le jeune dragon vienne se présenter à eux. Pleine d’espoirs et d’inquiétude, je baissai par moment la tête, priant indirectement notre destinée de s’accomplir, que ce soit les Sept ou le feu purificateur qui fait monter mon frère sur le trône, je souhaite que tout cela prenne enfin un sens et que je puisse retrouver ma maison où mes ancêtres se sont aimés, battus et installés. Rabattant la capuche qui cache mes origines légendaires, mes cheveux d’argent s’envolèrent au vent agréablement parfumé.
Tout ce que je souhaitais intimant, personnellement, c’était cela. Mon sang coulait pour connaître le sang et les cendres des terres conquises, pourtant, j’aspirais au clame et aux choses meilleures, mais tant de choses devaient êtres faites et s’aligner pour qu’un jour mes pas me ramènent proche de chez-moi. Le temps n’aura plus de repère, le sang coulera, les cendres étoufferont des vies à peine nées, le fer sera motivé par la trahison et alors que je marcherai vers la victoire ou la défaite, je vivrai rêveuse ou mourrai rêveuse; c’était mon intime conviction d’un âge sombre approchant à grand pas, où la paix si précieuse et fragile serait troublée par la rancœur et l’envie de pouvoir des hommes.
Etourdie mais ne laissant pas cela prendre bêtement le dessus, jeune comme je suis et renfermée dans ma timidité tout de même encore présente, je reviens me renfermais peu à peu dans ma timidité, ne manquant tout de même pas à mon devoir, car j’avais juré à Viserys que je gardais un œil sur lui et que je lui transmettrai courage et force dans nos épreuves communes pour subsister et récupérer ce qui était jadis à nous.
Le suivant calmement, assimilant ses mots et la beauté étrange de Volantis qui m’intimide dans ses constructions et son atmosphère, mes pas me guidèrent vers ce temple où la volonté ultime de R’hllor mène les prêtres et serviteurs du culte de l’unique flamme, vers une destinée incertaine, jusqu’à ce que le jeune dragon vienne se présenter à eux. Pleine d’espoirs et d’inquiétude, je baissai par moment la tête, priant indirectement notre destinée de s’accomplir, que ce soit les Sept ou le feu purificateur qui fait monter mon frère sur le trône, je souhaite que tout cela prenne enfin un sens et que je puisse retrouver ma maison où mes ancêtres se sont aimés, battus et installés. Rabattant la capuche qui cache mes origines légendaires, mes cheveux d’argent s’envolèrent au vent agréablement parfumé.
Tout ce que je souhaitais intimant, personnellement, c’était cela. Mon sang coulait pour connaître le sang et les cendres des terres conquises, pourtant, j’aspirais au clame et aux choses meilleures, mais tant de choses devaient êtres faites et s’aligner pour qu’un jour mes pas me ramènent proche de chez-moi. Le temps n’aura plus de repère, le sang coulera, les cendres étoufferont des vies à peine nées, le fer sera motivé par la trahison et alors que je marcherai vers la victoire ou la défaite, je vivrai rêveuse ou mourrai rêveuse; c’était mon intime conviction d’un âge sombre approchant à grand pas, où la paix si précieuse et fragile serait troublée par la rancœur et l’envie de pouvoir des hommes.
(c) chandelles
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Chaque pas que nous faisions en direction du temple semblait alourdir l’air autour de moi. Le poids de l’incertitude, ce doute qui m’étreignait, me pesait plus que jamais. J’avais passé les derniers jours à absorber les enseignements de ce nouveau dieu, R’hllor, comme un assoiffé buvant de l’eau dans le désert. Pourtant, je savais que rien n’était acquis. La foi seule ne suffirait pas, il me fallait convaincre ce Grand Prêtre que notre cause était celle que les flammes soutiendraient, que la destinée des Targaryens devait être ravivée sous la lumière du Seigneur de la Lumière.
Je jetai un coup d’œil à Daenerys, qui marchait à mes côté, silencieuse mais présente. Elle avait toujours été là, dans l’ombre, me soutenant avec une loyauté sans faille. Aujourd’hui, c’était à moi de mener, de faire mes preuves pour nous deux. Je devais nous ouvrir une voie vers la couronne, coûte que coûte.
L’entrée du temple s’imposait devant nous, majestueuse, dégageant une puissance que je ne pouvais ignorer. L’atmosphère y était étouffante, comme si le poids des siècles d’adoration pesait sur chaque pierre. Alors que nous gravissions les dernières marches, je me rappelais les leçons du prêtre rouge qui nous avait accompagné durant notre voyage. Les mots sacrés résonnaient dans mon esprit, des incantations que je devais maîtriser pour gagner la faveur de R’hllor.
Le parcours, bien que court, semblait durer une éternité. Chacun de mes pas était emprunt d’une prière silencieuse, une supplication à ce dieu que j’avais choisi de suivre. *Seigneur de la Lumière, guide le Grand Prêtre vers nous, qu’il voie en Daenerys et moi les élus de ta volonté. Que ta flamme brûle en nos âmes, et éclaire notre chemin vers le trône qui nous est dû.*
Le cœur battant, je sentais cette prière se frayer un chemin en moi, transformant mes doutes en une foi vacillante, mais présente. Peut-être étais-je en train de me convaincre autant que de prier, mais qu’importait. Si R’hllor pouvait nous offrir la force de réaliser notre destin, alors je m’en remettrais à lui.
Enfin, nous arrivâmes devant les portes du sanctuaire intérieur. Mon souffle se fit plus court, l’incertitude tirant encore sur mes pensées comme un boulet invisible. Mais je ne pouvais pas faiblir maintenant. Le Grand Prêtre nous attendait, et avec lui, peut-être, la clé de notre avenir.
J’inspirai profondément, me préparant à m’ouvrir totalement à cette nouvelle foi, à plaider notre cause avec tout le poids de notre sang et de notre nom. *Seigneur de la Lumière, que tes flammes nous protègent et nous guident vers la grandeur.*
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L’accueil grandiose du Grand Prêtre Benerro avait quelque chose d’irréel, une magnificence qui frôlait l'extase. En nous honorant ainsi, entourés de prêtres drapés de rouge et de torches flamboyantes, je sentais que le Seigneur de Lumière avait déjà commencé à nous accorder sa bénédiction. Je relevai le menton, dissimulant mon appréhension, et offris mes premières paroles d’allégeance au Grand Prêtre, contant avec ferveur notre voyage, notre engagement. Le prêtre qui nous avait accompagnés confirma mes mots, louant notre foi nouvelle. Lorsque Benerro, imposant et mystique, s’avança pour nous interroger, son regard brûlant transperça le silence. Il était la Flamme de la Vérité incarnée, le bras droit de R’hllor, et moi, un simple prince en quête de soutien, me retrouvais face à lui, prêt à prouver ma valeur.
Sa première question, posée d'une voix implacable, me surprit quelque peu. « Qu’en est-il de l’esclavage ? » Le sujet était sensible ici à Volantis, où le système esclavagiste soutient l’économie et le pouvoir de la ville. Un homme en quête de trône ne pouvait se permettre une réponse trop tranchée, surtout pour une question à laquelle je n’avais jamais accordé grande réflexion. Inspirant, je répondis avec calme.
« Votre Éminence, je n’ai, je l’avoue, pas encore de position arrêtée sur l’esclavage. Cela dit, la sagesse du Culte est profonde, bien plus vaste que la mienne. Si je venais à être couronné, je ne doute pas que vos conseils éclaireraient cette question pour moi. L’esclavage est une question complexe, et je suis humblement prêt à suivre la guidance de R’hllor et de ses serviteurs. »
Cette réponse me semblait la plus équilibrée. Si je laissais entendre que je remettais aveuglément mon opinion au Culte, j’espérais montrer mon ouverture d’esprit et ma foi en la sagesse du Seigneur de Lumière. Benerro me fixait toujours, une étincelle d’intérêt dans ses yeux enflammés, et posa alors sa deuxième question, bien plus redoutable encore : « Le futur roi est-il prêt à se convertir, ainsi que sa cour et l’ensemble de Westeros, à la foi du Dieu Rouge ? »
Ce moment était le vrai test de ma foi. Je pris un instant pour mesurer mes mots. Convertir un royaume entier, des Sept Couronnes fortement ancrées dans la religion des Sept, n’était pas une tâche aisée, mais cela ne m’importait guère si cela devait m’octroyer le soutien du Seigneur de Lumière. Je m’efforçai de répondre avec conviction :
« Oui, Votre Éminence, je suis prêt. Je suis prêt à œuvrer pour que ma cour, et un jour l’ensemble de Westeros, reconnaisse la puissance et la vérité de R’hllor. Je sais que le chemin sera ardu – la foi des Sept est solidement implantée dans nos terres depuis des siècles. Mais je suis résolu à mener cette mission, tant que R’hllor me soutiendra en retour. Que sa flamme continue de brûler en moi, et j’amènerai la lumière sur le trône de Fer. »
Mes mots semblaient le satisfaire, car il hocha la tête, un sourire ténu aux lèvres, mais ses yeux se tournèrent vers ma sœur. Il leva une main solennelle, et d’une voix sonore, demanda : « Daenerys aurait-elle perdu sa langue ? »
Je fus quelque peu pris de court, mais je savais que Dany avait sa place dans cette alliance, et qu’elle portait autant que moi le fardeau de notre nom. Elle était ma moitié dans cette quête, mon alliée indéfectible. Je lui adressai un sourire encourageant et m’écartai légèrement pour l’inviter à répondre.
« Ma sœur, il est indéniable que nous marchons ensemble vers cette destinée. Toi, autant que moi, as un rôle à jouer en tant que Targaryen et en tant que future Reine. »
Dans ses yeux lilas, je lisais déjà sa détermination, cette même flamme que je portais en moi. Je savais qu’elle saurait montrer sa force et prouver au Grand Prêtre que sa voix méritait d’être entendue. R’hllor avait besoin de nous deux, et je savais que Daenerys serait prête à se tenir à mes côtés face au monde.
Ainsi, je me tins légèrement en retrait, laissant l’instant à ma sœur, persuadé que nous étions plus proches que jamais de notre objectif commun : ramener le pouvoir du feu et du sang sur le trône de Fer, sous la bénédiction de R’hllor.
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Volantis | xxxx
ft. Viserys
La princesse en exile était extasiée par le bâtiment du culte qui sonnait en elle comme une bâtisse hors du temps, son atmosphère était même bien plus que cela lorsqu’elle franchie la porte derrière son frère bien aimée, car la vague qui la traversa fut déstabilisante dans un bon sens, car elle savait que c’était ici et maintenant qu’elle devait être et nulle part ailleurs; aujourd’hui était certainement le jour où son frère, le futur Roi de Westeros allait enfin faire le premier pas vers le trône de fer avec la volonté de R’hllor désormais.
De ses yeux lilas, brillants par les différentes torches qui dansèrent dans l’enceinte du lieu de culte, Daenerys se fit bien sûr silencieuse, respectueuse et profondément bercée par la présence de Viserys et des prêtres, mais aussi par leurs paroles, s’ouvrant un peu plus à leur foi nouvelle. Puis vint les questions, des interrogations légitimes dont le jeune dragon devait montrer sa position. Pour moi, il avait répondu avec honnêteté et équilibre, je le félicitais du regard le soutenant de tout mon être tandis que le regard se posa sur moi; le grand prêtre à l’allure originale et au charisme transcendant, demandait à m’entendre. Légèrement décontenancée, je m’avançais doucement vers son éminence, le grand prêtre rouge de cette cité et des autres; un honneur entre autre d’être ici en sa présence, c’est ainsi, en plus de l’avoir salué ultérieurement, je viens en plus m’abaisser pour humblement faire grâce de sa personne, montrant ainsi à quel point sa présence et cette rencontre est une bénédiction pour nous, lui qui est le plus haut représentant de R’hllor en ce monde.
- Votre éminence, je vous remercie du plus profond de mon cœur de nous recevoir et sachez que c’est un honneur et une bénédiction que le maître de la lumière nous réunis aujourd’hui ensemble, par le billet de notre foi nouvelle, à nous réunir auprès de vous, grand prêtre rouge de Volantis pour nous entendre, nous humbles Targaryens. Sachez que je soutiens la flamme salvatrice et qu’avoir découvert ma foi, a déclenchée en moi une évidence quant à ma foi pour R’hllor et à mon rôle à jouer dans l’ascension de mon frère sur le trône, le jeune dragon qu’est Viserys est insufflé lui aussi de cette flamme pure et il compte appliquer la volonté de notre Seigneur et la destinée des Targaryen en suivant avec son cœur le chemin tracé par cet ordre qui est devenu le notre désormais.
Toujours dans une posture très respectueuse, ayant parlé avec son cœur grand ouvert par les mots précédents de son frère avant d’entrer dans le temple, Daenerys a parlé avec douceur et conviction, mais aussi avec une certaine foi derrière ces paroles ce qui ajoute plus de poids et de sincérité qu’elle ne l’aurait pensé, même si elle est toujours dans une certaine réflexion quant à sa position réelle dans tout ça, pour elle, tout ça se concrétise de plus en plus.
De ses yeux lilas, brillants par les différentes torches qui dansèrent dans l’enceinte du lieu de culte, Daenerys se fit bien sûr silencieuse, respectueuse et profondément bercée par la présence de Viserys et des prêtres, mais aussi par leurs paroles, s’ouvrant un peu plus à leur foi nouvelle. Puis vint les questions, des interrogations légitimes dont le jeune dragon devait montrer sa position. Pour moi, il avait répondu avec honnêteté et équilibre, je le félicitais du regard le soutenant de tout mon être tandis que le regard se posa sur moi; le grand prêtre à l’allure originale et au charisme transcendant, demandait à m’entendre. Légèrement décontenancée, je m’avançais doucement vers son éminence, le grand prêtre rouge de cette cité et des autres; un honneur entre autre d’être ici en sa présence, c’est ainsi, en plus de l’avoir salué ultérieurement, je viens en plus m’abaisser pour humblement faire grâce de sa personne, montrant ainsi à quel point sa présence et cette rencontre est une bénédiction pour nous, lui qui est le plus haut représentant de R’hllor en ce monde.
Toujours dans une posture très respectueuse, ayant parlé avec son cœur grand ouvert par les mots précédents de son frère avant d’entrer dans le temple, Daenerys a parlé avec douceur et conviction, mais aussi avec une certaine foi derrière ces paroles ce qui ajoute plus de poids et de sincérité qu’elle ne l’aurait pensé, même si elle est toujours dans une certaine réflexion quant à sa position réelle dans tout ça, pour elle, tout ça se concrétise de plus en plus.
(c) chandelles