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Bienvenue à la nouvelle dame de Boycitre ~~ Maia Sand

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Deziel Dalt

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Bienvenue à la nouvelle
dame de Boycitre

An 298 - 12ème jour de la deuxième lune


 


La journée était chaude, comme elle aurait pu l’être, bien sûr, mais les travaux – temporaires bien sûr – avançaient bien. Que le temps soit e maintienne ou non, cela n’avait pas d’importance. En fait, je comptais bien faire de ces jours à venir une fête digne de ce que j’avais promis. Pour cela, il fallait que je fasse de nombreux préparatifs. Alors forcément, les dragons d’or avaient coulé à flot. Et pas qu’un peu. Mais bon, nous avions rentré du vin en quantité, et la viande avait commencé à être saumurée ou faisandée comme il fallait, pour les pièces à maturer, ; et pour le reste, ce serait acheminé au dernier moment pour promettre de la fraicheur. Dans le même ordre d’idée, les rues avaient été nettoyées, et le pavage du port jusqu’au château, et du château jusqu’au septuaire du Détroit aussi.
J’étais fier de la ville que j’administrais. Boycitre était en effervescence d’elle-même, comme si elle était aussi impatiente que moi de fêter cette occasion. Et la bourgmestre était une femme appréciée et compétente. Sa nomination n’avait pas fait un pli. Elle mettait d’ailleurs beaucoup de cœur à travailler sur le sujet. C’était plaisant de savoir qu’à défaut de s’y sentir chez elle, la jeune Maia Sand, bientôt Maia Dalt serait accueillie comme une reine.

Bientôt Maia Dalt….
M’en réjouissais-je ? pas nécessairement, non. Disons que c’était une suite logique des choses qui avait bien trop tardé. Et toute illégitime qu’elle soit, elle restait la fille d’un seigneur d’une grande maison dornienne. De quoi flatter plus d’un égo à n’en pas douter. Mais pour le coup, outre le fait que c’était une alliance prenable, je supposais que je me réjouirais si elle avait le caractère suffisamment bon pour que nous puissions nous entendre, et le ventre assez fertile pour porter des enfants, que ce soient des garçons ou des filles n’avaient pas d’importance.
Je plaignais cependant les portées de femelles sur le reste de westeros. Les lois du trône de fer n’étaient pas aussi tendres avec elles… la primogéniture mâle était une erreur, en soi. Même si je doutais que l’on puisse voir une véritable femme chevalier. Si on n’en trouvait pas à Dorne, alors en trouver ailleurs… et pourtant quand on connaissait les aspics, et pour cause, j’avais fréquenté les jardins aquatiques dans la même période que certaines d’entre les plus vieilles… de vraies furies contre qui je n’aurai pas donné cher de ma peau. Notamment contre Obara, l’ainée, qui m’avait mis plusieurs raclées, déjà, plus jeunes.
Bref. Ce n’était pas le sujet.

Pour les invités, c’était assez simple : j’avais invité les chevaliers locaux, les seigneurs voisins, et, par courtoisie tout en sachant que ça n’arriverait pas, j’avais adressé une invitation à mon suzerain. Celui-ci avait eu la courtoisie de me répondre, m’informant qu’il ne pourrait être présent mais qu’il enverrait un représentant. Par la même réponse, il m’assurait de sa bénédiction quant à cette union. Ce qui était déjà un acte non négligeable de sa part ; je n’étais qu’un chevalier fieffé, vassal parmi tant d’autres, et, techniquement, de part mon statut de chevalier, un vassal de rang inférieur. Bien que l’on puisse se poser des questions dans la mesure où j’étais un vassal direct de la maison Martell, contrairement à d’autres vassaux qui avaient pour suzerains d’autres maisons vassales des Martell.
Mais encore une fois, je cessais de laisser égarer mes pensées pour revenir à quelque chose d’autre de plus important : l’accueil de la suite de ma fiancée, et les préparatifs. Oui. C’était plus important.
A cheval, je regardais comment cela progressait sur les quais. Une partie de ceux-ci avaient été dégagées pour permettre de les aménager et de les décorer en prévision de l’arrivée de ma fiancée et de sa suite., et le chemin qu’ils emprunterait au travers du Port du Soleil, et ce jusqu’au château avait été déjà anticipé et serait dégagée le moment venu. Il avait fallu négocier avec un groupe des Orphelins de la Sang-verte mais ils avaient accepté de s’éloigner et de s’enfoncer sur les rives de la Sang-Verte contre de la monnaie sonnante et trébuchante. Je les appréciais, mais ils faisaient tache pour recevoir…

Je voyais un navire décharger des tonneaux. Du brandevin de la Treille, du vin de miel aux épices ouestrien, du rouge dornien… et bien sûr, bière à foison. Il n’y avait pas à dire, un mariage était ruineux, en soi. Mais c’était un sacrifice auquel je consentais de bonne grâce. C’était le moins que l’on puisse dire. Il fallait faire les choses bien. Mère, elle-même avait travaillé d’arrache-pied pour finir la mante que porterait la mariée à l’issu de son mariage avec les couturières qui, elles, avaient fini la bannière des Qorgyles qui seraient mis à l’honneur en disposant ladite bannière à côté de la mienne, comme pour montrer l’importance de notre alliance.
Nombre de chambres avaient être dépoussiérées et ma mère avait ^pris en main la domesticité sur le sujet avec un enthousiasme débonnaire. Elle semblait impatiente de connaitre sa belle-fille, et je savais qu’elle serait la première la prendre en main.
Andrey, lui, vadrouillait ; peu concerné, semblait-il. Oh, je le connaissais. Il boirait à ne plus pouvoir faire autre chose que dormir sous une table et après avoir lutiné quelques servantes ou femmes membres de la suite de ma fiancée, si ce n’était pas plus que simplement lutiner.
La famille, en somme.

Bon, il était temps que je rentre pour me changer. Les éclaireurs m’avaient dit que leur navire fluvial accosterait avant la mi-journée, et je devais encore me changer et faire descendre ma suite.
Je talonnais ma monture. Un jeune étalon dornien. Les étalons dorniens faisaient partie des fiertés de la principauté. Surtout celui-ci. Il avait la robe du noir de la ténèbre la plus absolue et la crinière et la queue d’un rouge non pas flamboyant mais presque de couleur sang. Même pour les extraordinaire chevaux dorniens, c’était magnifique. Oh, ce n’était pas le cheval que j’avais l’habitude de monter, non, bien sûr. Mais je lui « faisais » un peu le dos depuis plusieurs jours, pour qu’il soit assez docile pour que ma fiancée – puis ma femme – puisse le monter sans heurts. Non, le mien, appelé – bêtement – feu de joie, piaffait d’impatience au moins autant que de jalousie de me voir en monter un autre. C’était une bête magnifique, avec la robe de cuivre, presque.
J’augmentais l’allure d’une simple pression des talons, me montrant à quel point il était bien dressé. Brave bête. La pente n’était pas raide mais elle était continue, depuis le port jusqu’aux portes du château de Boycitre.
A peine arrivé dans la cour, je sautais de selle, et je laissais l’animal à un palefrenier pour le parer pour ma fiancée et je filais me changer avant de rejoindre ma mère qui attendait, dans la grande salle. Je m’inclinais un peu à côté d’elle, et je lui proposais mon bras pour l’accompagner vers la sortie de la forteresse où plusieurs litières attendaient, l’aidant à monter dans l’une d’elle. Tous les hôtes ne voudraient pas de litière, mais je préférai en proposer. La plupart des hommes préfèreraient sans doute chevaucher, et du peu que je savais de Maia Sand, elle voudrait probablement aussi, parce que c’était une petite sauvageonne. Enfin, telle était sa réputation. Elle apprécierait, donc, sans doute de chevaucher.

Alors que nous commencions à descendre, accompagnés de plusieurs personnalités locales dont la bourgmestre, un éclaireur monta à notre rencontre, à vive allure, courant dans cette monter.

« M’Ser ! Navire en vue, pavillon scorpion rouge, comme demandé ! »

« Merci. Va boire un canon au mess, gamin, avec la course que tu viens de faire. »

Je lui fis un signe de tête, et nous continuâmes la descente, ayant presque une forme de parade, accompagnée de la soldatesque, et nombre de badauds descendirent nous emboitèrent le pas. Ils savaient qui arrivait. Les remparts furent laissés derrière et les masures, une à une, jusqu’à arriver au bout de la jetée, voyant en effet l’esquif grossir rapidement pour approcher de la jetée. Enfin, après de longues dizaines de minute, le navire jeta l’ancre et s’amarra. Alors, une fois la passerelle abaissée, commença alors la descente des membres de la délégation. Deux soldats, d’abord, deux gardes en livrée des Qorgyle et au plastron de cuir frappé des armoiries de la famille que nous recevions.

« De gueules, au scorpion de sable » … ça avait quand même plus de prestance que « De pourpre, semé de citrons d'or », songeais-je… quoi de plus normal, les animaux, les prédateurs et les venimeux, surtout, offrait un emblème saisissant. Mon citron, ornant mon cœur et ma cape d’épaule… ça avait sans doute quelque chose de moins noble. Et pour cause, ma maison l’était.
Non, ce n’était en rien de la jalousie, juste un constat.

La suite de la fiancée descendit un à un, jusqu’à ce que finalement, je la vis, au bras de son frère. Je m’approchais alors.

 « Soyons les bienvenus à Boycitre. C’est un honneur de vous recevoir ! »

Le vent, soufflant vers la mer, fit sentir la douce fragrance citronnée des lieux.

Je serrais le bras du fils Qorgyle, l’accueillant en frère. Puis je me tournais vers la jeune femme.

« Ma dame, vous êtes ici chez vous. Je suis honoré de vous revoir. »

Je me penchais doucement pour lui baiser la main courtoisement. Et ej me reculais, invitant ma génitrice à s’approcher. Je la présentais aussitôt.

« Laissez-moi vous présenter Lady Sabetha Dalt, dame de Boycitre, ma mère. »

Je tendais le bras, lui faisant signe d’approcher.
Maia Sand

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Boycitre se dessine au loin. Ça ne sera jamais aussi beau que Qorgyle, c’est impossible.

Y aura-t-il un comité d’accueil ? Peut-être Ser Deziel en personne… je n’attends pas pour le savoir et profite de l’agitation du débarquement pour me faufiler et fausser compagnie à Obella chargée de me préparer pendant que Gulian gère le protocole.

Je crois qu’il n’y a pas meilleure façon de se faire sa propre opinion en furetant dans les environs. Puis voyons combien de temps mettra le chevalier citron à me retrouver…

Echapper à Obella était chose facile mais il s’agissait d’une toute autre chanson pour feinter Guilan et le cordon de sécurité de soldats chargés de veiller au bon déroulement du débarquement. Mon plan de fuite, pourtant réfléchi avec minutie, n’avait pas fait long feu malgré mes précautions et l’anonymat du capuchon de cette modeste cape que j’avais enfilée. Ce sont sans doute les cris agacés d’Obella à mon encontre qui avait captés la vigilance de Guilan. Je me fais la promesse que la prochaine fois, je ferai boire du lait de pavot à ma gardienne de gouvernante pour qu’elle ne puisse pas donner l’alerte.

J’étais très fière de moi quand je parvenais à me faufiler l’air de rien, telle une petite souris. Ma joie fût malheureusement de courte durée quand j’ai senti la poigne ferme de mon frère serrer mon bras au même moment où je constate que la passerelle arrière n’avait pas été déployée pour aller plus vite à débarquer.

- Rassure-moi, petite sœur. C’est l’empressement de rencontrer ton futur époux qui te fait courir si vite vers lui car je ne vois pas comment tu t’imaginais passer inaperçue… peut-être à la nage ? Mhm encore faudrait-il que tu saches nager.

- Je ne veux pas me marier. Fiche-moi la paix.

- Tu as tout à fait le droit de ne pas vouloir mais cela ne changera rien. Tu as un devoir envers notre Maison et envers notre Père, Maia, que je compte te faire respecter. Il me détaille et fronce les yeux. Obella arrive en catastrophe à ce moment-là. Obella peux-tu rendre à ma sœur l’éclat de notre Maison. Je vais faire trainer un peu le protocole.

Inutile de préciser que je suis furieuse d’avoir échouée ma tentative d’évasion. Je traine des pieds jusqu’à ma cabine où une armée de servantes sous la houlette d’Obella me transforme en une version de moi-même moins sauvage et plus respectable. Je suis tiraillée dans tous les sens, cheveux y compris. Leur longueur étant un vrai défi pour leur créativité en si peu de temps malgré les trois paires de main qui s’en occupent, qu’elles n’ont d’autre choix, que de les natter de multiples façons, une fois la robe de soie aux couleurs de nos deux maisons. Pleine de mauvaise fois, je la déteste car jamais je n’avouerai que l’ouvrage est d’une splendeur remarquable dans tous ces détails. De la plus petite broderie, au choix de la ceinture ornée de scorpions et de citronniers. Mon regard clair est charbonné de noir pour qu’il ressorte davantage. Obella ajouta la touche finale en fixant de chaque côté de mon visage, un voile transparent, destiné à couvrir une partie de mon visage.

- Tu sais que ça n’empêchera pas Ser des citronniers d’apercevoir mes lèvres le bouder.

- Profitez donc de bouder ici mais je crois vous connaître suffisamment pour dire que vous n’en ferez rien. Puis cessez donc de l’appeler ainsi.

Je me moque totalement de son soi-disant savoir sur ma petite personne. Je bouderai si je l’ai décidé.

Guilan vient voir si je suis enfin présentable car maintenant que toutes les parades pour gagner un peu temps, étaient épuisées, il lui fallait me conduire à mon …argh le mot ne veut pas sortir tant je n’ai pas envie de me retrouver emprisonnée dans une vie que je n’ai pas choisie.
Les derniers membres de notre suite venaient de descendre tout juste, que Guilan me fit prendre le même chemin en me donnant son bras. A côté de mon frère, notre différence de grandeur me faisait paraître plus jeune que mes dix-huit ans.

J’avais eu l’estomac noué à l’approche de Boycitre, ce n’était pas mieux maintenant alors que j’avançais vers Ser Deziel. Mes doigts se crispèrent d’anxiété sur le bras de Guilan qui posa sa main dessus pour me rassurer. Je ne sais pas comment mes jambes sont parvenues à me tenir debout jusqu’à faire face à … lui. Grand. Elégant avec ce citron sur son cœur. De nous deux, c’était bien lui le plus enthousiaste pour ce mariage au regard de son accueil chaleureux.

- Nous nous réjouissons de pouvoir enfin unir nos deux maisons. Lord Qorgyle, notre Père vous prie d’excuser son absence pour ces festivités mais ses ennuis de santé répétés ne lui permettent plus de longs trajets.

Guilan lui tend ma main. Bienséance oblige, Ser Deziel se tourne donc vers moi pour me saluer d’un baiser m’effleurant à peine. C’est à ce moment que les senteurs des citronniers sont soufflées par un vent de terre, qui s’amuse de mes voiles et les soulève.

¬- Ser Deziel. Une entrevue malheureuse…ment courte. J’ai senti tout le poids du regard de mon frère s’écrasait sur moi et me ravise de déclencher des hostilités. Quel délicieux parfum… Ce sont les citronniers ?

Le chevalier me présente à Lady Sabetha, sa mère, que je salue d’une révérence longuement travaillée tant cela me barbe.

- Lady Sabetha, je vous remercie de m’accueillir et me réjouis d’entrer dans votre Maison.

Mensonge. Mensonge et mensonge. Guilan n’est pas dupe mais il ne pourra pas me reprocher d’avoir été impolie.
Deziel Dalt

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Allez, on respirait, on ne déprimait pas à l’idée d’épouser une inconnue, et on se réjouissait des alliances forgées Une petite pensée me vint, pour me faire rire intérieurement : si j’étais décédé depuis la publication des bans, c’aurait été Andrey, le marié. L’idée même était drôle quand on savait qu’à son nom, il avait ce rictus montrant à quel point il lui aurait été désagréable d’en arriver là.
Plus encore, même., il allait sans doute faire preuve de beaucoup de contrôle sur lui-même pour être heureux pendant le mariage et ensuite pour savoir que d’un point de vue purement factuel, elle serait davantage chez elle que lui. Je ne donnais pas cher de sa présence chez nous. Il partirait sans doute pour Lancehélion ou les Jardins Aquatiques. Tout simplement. Il irait probablement retrouver Arianne et d’autres de nos connaissances avec qui il s’était si bien entendu, là-bas. Mais pour le moment, il était là, en armure de cuir et de tissu, aux couleurs et aux emblèmes de la maison Dalt. Le plastron de cuir pourpre donnait presque l’impression d’une armure noire. Et sur l’épaule, une broche en forme de citron, en or, retenait sa cape, à l’image de la mienne. Au fond, nous nous ressemblions beaucoup en matière de mise, sauf qu’il avait l’air bien plus martial que moi, qui avais une tenue plus ornée, moins militaire.
Pas question de maille chez nous. Pas ici. Il fallait être idiot pour porter des mailles sous le soleil du sud. On cuisait sur place.
Guilan présenta ses excuses pour l’absence de son père, la santé. Je comprenais, mon grand père avait été faible sur la fin, ça avait commencé doucement, puis de plus en plus souvent, jusqu’à finir par devoir être alité. J’avais passé plusieurs moi, avant son décès, à agir en tant que régent.

« Il est tout excusé. Et, si sa santé le nécessité, nous serons ravis de l’accueillir quelques temps pour qu’il profite de la mer et de la fraicheur des arbres... »

Une manière de l’inviter en cure, bien sûr. Mais s’il n’était pas en état de se déplacer aussi loin, il ne serait pas en état non plus de savourer la mer et les arbres. Mais l’invitation devait être faite. ? quant à mon épouse-à-venir, elle tait à ses côtés, et si elle ne se déroba pas quand je lui baisais la main avec délicatesse, l’effleurant à peine, je la sentis se crisper un peu, preuve qu’elle n’était pas à son aise.

« Oui, ma dame, ce sont ceux qui ont donné leur nom au lieu. Je me ferai une joie de vous faire visiter le domaine un peu plus tard, si c’est ce que vous souhaitez. »

Je présentais alors ma mère à ma future épouse. Ma mère fut impeccable, une légère inclinaison et un léger sourire envers sa bru.

« Je vous en prie. J’ose espérer que nous saurons nous entendre et que vous vous sentirez assez chez vous pour m’appeler mère, une fois les épousailles célébrées. »

Que disais-je. Impeccable ! Accueil.

« Je vous en prie, le voyage a de l’être long, et des rafraichissements nous attendent. »

Je leur faisais signe d’aller à la rencontre de ma suite et accueillais personnellement chaque membre de la délégation individuellement avant de revenir en tête du cortège, non pour aller vers les litières et les palanquins mais pour les accompagner à moins d’une rue, là, où des carafes de verre avaient été remplies d’un liquide clair. Un vin coupé pour rafraîchir sans subir les conséquences du soleil, sous un dais. La moindre des politesses.
Je me portais aux côtés de la jeune femme que j’allais épouser.

« Comment s’est passé votre voyage ? Je suppose que cela a dû vous paraitre atrocement long. »
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