Accueil
Calendrier
Dernières images
FAQ
Rechercher
Membres
Groupes
S'enregistrer
ConnexionSi les chats voient dans l'obscurité, nombreux sont les projets qui ne verront jamais le jour.
2 participants
Personnage
Messages : 322
HRP
Profil
An 298, lune 4, semaine 2, jour 5
Depuis que j’étais à Port Réal, j’enchaînais les crises de migraines foudroyantes et les crises de paniques qui n’étaient guère mieux pour moi. La veille, j’étais restée prostrée, couchée dans l’obscurité de la salle de bain, proche des latrines, la migraine me lacérant le crâne de l’intérieur comme pour s’en extraire et me tuer au passage. Mon estomac se soulevait par vagues et, malgré mes efforts, je n’étais pas parvenue à vomir pour me soulager. Alors j’étais restée couchée contre la pierre froide, longtemps. Assez longtemps pour entendre Dandelion empêcher la petite servante d’aller voir dans ma chambre et donc me voir recroquevillée à même le sol. Personne n’avait appelé le mestre, je ne voulais pas, et de toute manière rien n’apaisait ces douleurs. Mon épée-lige avait fini par m’aider à me lever et me déposer sur mon lit. Et c’était bien ma suivante, Violette, qui me suivait partout depuis mon enfance et en qui j’avais confiance, qui m’aida à me déshabiller et me coucher, tirant les rideaux pour qu’aucune lumière ne vienne agresser mes pupilles. J’avais fini par m’assoupir, assommée par la douleur.
Heureusement, au matin j’avais pu me lever et faire ma toilette sans encombre. Violette m’avait apporté une bouillie d’avoine avec des fruits coupés à l’intérieur, quelque chose de consistant. J’en avais mangé un peu moins d’un tiers, mon appétit n’était jamais très grand, surtout depuis mon séjour ici. Il faisait gris et le ciel était bas. Visiblement, on craignait de la pluie aujourd’hui. J’aimais la pluie. Elle lavait tout. Absolument tout et cela rafraîchirait l’air également. Je remontai mes genoux contre ma poitrine en silence, prenant au hasard un livre, bientôt cela serait le tournoi, ma toilette était prête… J’y allais pour faire joli, personne ne prendrait mes couleurs.
On frappa et Dandelion remit aussitôt son casque qu’il avait posé sur un guéridon proche du fauteuil où il s’était assit avant d’aller voir. Il revient quelques secondes après.
« Messire Varys. Voulez-vous le recevoir ? »
J’hésitais un instant avant de poser mon livre et de me redresser. Mes cheveux flottant librement sur mes épaules.
« Oui. »
Dandelion eu une grimace sous son heaume avant d’aller le chercher. Je souris à Varys en faisant une petite révérence.
« Messire Varys, quel plaisir de vous voir. Comment vous portez-vous ? »
Je ne pensais pas le revoir de si tôt.
Depuis que j’étais à Port Réal, j’enchaînais les crises de migraines foudroyantes et les crises de paniques qui n’étaient guère mieux pour moi. La veille, j’étais restée prostrée, couchée dans l’obscurité de la salle de bain, proche des latrines, la migraine me lacérant le crâne de l’intérieur comme pour s’en extraire et me tuer au passage. Mon estomac se soulevait par vagues et, malgré mes efforts, je n’étais pas parvenue à vomir pour me soulager. Alors j’étais restée couchée contre la pierre froide, longtemps. Assez longtemps pour entendre Dandelion empêcher la petite servante d’aller voir dans ma chambre et donc me voir recroquevillée à même le sol. Personne n’avait appelé le mestre, je ne voulais pas, et de toute manière rien n’apaisait ces douleurs. Mon épée-lige avait fini par m’aider à me lever et me déposer sur mon lit. Et c’était bien ma suivante, Violette, qui me suivait partout depuis mon enfance et en qui j’avais confiance, qui m’aida à me déshabiller et me coucher, tirant les rideaux pour qu’aucune lumière ne vienne agresser mes pupilles. J’avais fini par m’assoupir, assommée par la douleur.
Heureusement, au matin j’avais pu me lever et faire ma toilette sans encombre. Violette m’avait apporté une bouillie d’avoine avec des fruits coupés à l’intérieur, quelque chose de consistant. J’en avais mangé un peu moins d’un tiers, mon appétit n’était jamais très grand, surtout depuis mon séjour ici. Il faisait gris et le ciel était bas. Visiblement, on craignait de la pluie aujourd’hui. J’aimais la pluie. Elle lavait tout. Absolument tout et cela rafraîchirait l’air également. Je remontai mes genoux contre ma poitrine en silence, prenant au hasard un livre, bientôt cela serait le tournoi, ma toilette était prête… J’y allais pour faire joli, personne ne prendrait mes couleurs.
On frappa et Dandelion remit aussitôt son casque qu’il avait posé sur un guéridon proche du fauteuil où il s’était assit avant d’aller voir. Il revient quelques secondes après.
« Messire Varys. Voulez-vous le recevoir ? »
J’hésitais un instant avant de poser mon livre et de me redresser. Mes cheveux flottant librement sur mes épaules.
« Oui. »
Dandelion eu une grimace sous son heaume avant d’aller le chercher. Je souris à Varys en faisant une petite révérence.
« Messire Varys, quel plaisir de vous voir. Comment vous portez-vous ? »
Je ne pensais pas le revoir de si tôt.
Personnage
Messages : 125
HRP
Profil
si les chats voient dans l'obscurité, nombreux sont les projets qui ne verront jamais le jour
@Elowen Cendregué, An 298 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 6
Plus les jours passaient, plus le tournoi approchait. Aujourd’hui, les priorités de Varys étaient autres. Concentré sur un sujet bien spécifique, une rencontre qu’il avait pu faire il y a de cela seulement quelques jours. Rencontre au premier abord anodine et sans intérêt particulier, et pourtant l’araignée ne l’avait pas oubliée.
Rares étaient les discussions que Varys prenait à la légère. Simplement parce qu’il n’était pas du genre à s’attarder à bavarder avec ceux qui n’en valaient pas la peine. Il était encore trop tôt pour juger de la réelle utilité de la jeune dame Cendregué. Pourtant, Varys voyait quelque chose en elle. Quelque chose d’incertain.
Dernièrement, petit oiseau était venu trouver l’eunuque et lui avait rapporté propos des plus intéressants. ainsi, selon les dires du jeune enfant, le grand protecteur de la jeune fille serait d’une confiance limitée. Dandelion de son nom, aurait été surpris en possession d’une fiole au contenu douteux. Oisillon soucieux s’était senti obligé d’en alerter le maître des chuchoteurs, et Varys n’était certainement pas du genre à laisser passer une potentielle menace d’une telle ampleur.
Il n’avait pas de réel attachement envers Elowen. Mais il venait de la rencontrer, et il était tellement tôt, bien trop tôt pour qu’il ne lui arrive quoi que ce soit qui puisse menacer sa vie.
Alors, tout logiquement, Varys avait demander à faire examiner le contenu de la fiole en question. Tout s’était passé si rapidement qu’en ce jour, il s’était retrouvé à chercher la jeune fleur dans l’idée de discuter avec elle, de s’assurer de son bien-être relatif. et peut-être même de la prévenir du possible manque de loyauté de son épée-lige. Peut-être aurait-il dû attendre qu’on l’informe de la nature du produit que son petit informateur avait repéré dans les mains de Dandelion.
Varys s’était donc décidé à se déplacer, et faisait désormais face à l’homme suspect lui-même; Sourire pouli et légère révérence même s’il ne lui devait strictement rien, Varys était confiant et cordial. “Dame Elowen serait-elle libre, en cette belle matinée ?” Aucune réponse directe ne lui avait été adressée, l’eunuque avait donc eu à attendre. Patient quand il le fallait, cela ne lui avait posé aucun problème. Jusqu’à ce qu’il soit finalement autorisé à entrer dans la pièce, ce qu’il fit d’un pas mesuré, faussement hésitant. Quelques pas, et le regard de Varys se pose sur la jeune femme dont le visage est déjà bien familier, ancré dans l'esprit du lysien. “Dame Elowen,” Salue-t-il avec une réelle révérence, son respect maintenant bien plus évident. “veuillez m’excuser, pour vous importuner si tôt… Vous semblez épuisée.” Regard en coin à l’homme au casque. “Comment vous portez-vous?”
Rares étaient les discussions que Varys prenait à la légère. Simplement parce qu’il n’était pas du genre à s’attarder à bavarder avec ceux qui n’en valaient pas la peine. Il était encore trop tôt pour juger de la réelle utilité de la jeune dame Cendregué. Pourtant, Varys voyait quelque chose en elle. Quelque chose d’incertain.
Dernièrement, petit oiseau était venu trouver l’eunuque et lui avait rapporté propos des plus intéressants. ainsi, selon les dires du jeune enfant, le grand protecteur de la jeune fille serait d’une confiance limitée. Dandelion de son nom, aurait été surpris en possession d’une fiole au contenu douteux. Oisillon soucieux s’était senti obligé d’en alerter le maître des chuchoteurs, et Varys n’était certainement pas du genre à laisser passer une potentielle menace d’une telle ampleur.
Il n’avait pas de réel attachement envers Elowen. Mais il venait de la rencontrer, et il était tellement tôt, bien trop tôt pour qu’il ne lui arrive quoi que ce soit qui puisse menacer sa vie.
Alors, tout logiquement, Varys avait demander à faire examiner le contenu de la fiole en question. Tout s’était passé si rapidement qu’en ce jour, il s’était retrouvé à chercher la jeune fleur dans l’idée de discuter avec elle, de s’assurer de son bien-être relatif. et peut-être même de la prévenir du possible manque de loyauté de son épée-lige. Peut-être aurait-il dû attendre qu’on l’informe de la nature du produit que son petit informateur avait repéré dans les mains de Dandelion.
Varys s’était donc décidé à se déplacer, et faisait désormais face à l’homme suspect lui-même; Sourire pouli et légère révérence même s’il ne lui devait strictement rien, Varys était confiant et cordial. “Dame Elowen serait-elle libre, en cette belle matinée ?” Aucune réponse directe ne lui avait été adressée, l’eunuque avait donc eu à attendre. Patient quand il le fallait, cela ne lui avait posé aucun problème. Jusqu’à ce qu’il soit finalement autorisé à entrer dans la pièce, ce qu’il fit d’un pas mesuré, faussement hésitant. Quelques pas, et le regard de Varys se pose sur la jeune femme dont le visage est déjà bien familier, ancré dans l'esprit du lysien. “Dame Elowen,” Salue-t-il avec une réelle révérence, son respect maintenant bien plus évident. “veuillez m’excuser, pour vous importuner si tôt… Vous semblez épuisée.” Regard en coin à l’homme au casque. “Comment vous portez-vous?”
▬ power is a curious thing. who lives, who dies. power resides where men believe it resides. it is a trick, a shadow on the wall.
Personnage
Messages : 322
HRP
Profil
J’étais heureuse de revoir Varys, notre dernière conversation avait été plus qu’agréable, très intéressante ! Mais je ne pensais pas qu’il reviendrait me voir si tôt. Et surtout dans mes appartements. Pas qu’on pourrait jaser, surtout que je n’étais pas seule, et qu’il y avait des gens tout autour. Son attitude était aussi légèrement plus respectueuse qu’avant. Enfin, c’était mon impression, je ne saurais dire si c’était vrai. Épuisée… Ah ma dernière crise de migraine et mes crises d’angoisses avaient laissées des traces… Plus que ce que je n’aurais pensé. Je glissai un regard à Dandelion, imitant ainsi sans le vouloir Varys, mais mon épée-lige resta imperturbable. Je lui fis un petit signe de main et il recula de deux pas et ôta son casque dan le même temps. J’offris un sourire à l’eunuque.
« Il me semble que je dors mal depuis que je suis à Port Réal. Il y a bien plus de bruit qu’à Cendregué si bien que mon esprit a dû mal à s’apaiser. Mais je vous en prie installez-vous. »
Je l’invitai à prendre place dans un fauteuil en face de moi pour pouvoir causer tranquillement avec moi.
« Mise à part de ce sommeil erratique, je me porte bien, fort bien et vous ? Je ne pensais pas vous parler à nouveau si rapidement, bien que cela me fasse plaisir. »
Je tournai la tête vers Dandelion pour lui demander du vin. Il inclina la tête et servit effectivement une coupe de vin à Varys, je trempais mes lèvres dans de l’eau fraîche. J’évitais de boire de l’alcool gratuitement, surtout après des crises de migraines si intenses. Il valait mieux que je fasse plus attention, j’aurais aimé me pelotonner dans le canapé, mais cela ne serait pas poli, n’est-ce pas ? Je lissai une mèche brune entre mes doigts. Si je portais une toilette de qualité supérieure, j’avais laissé mes cheveux tomber librement autour de mon visage, couler sur mes épaules, comme pour éviter la moindre traction sur mon crâne.
« Le tournoi est pour bientôt, vous devez avoir bien du travail ! Je suis flattée que vous puissiez passer me voir, quel bon vent vous amène. »
Il devait savoir que la reine m’avait parlé, la moitié des nobles devaient le savoir et je me serais bien passée de cette attention ! Je bus une nouvelle gorgée d’eau fraîche, rien dans l’eau, absolument rien. Tant mieux, de toute manière il n’y avait pas besoin de mon calmant. Dandelion était discrètement debout, au fond de la pièce. Il attendait que le temps passe, et ses grandes oreilles étaient plus que grandes ouvertes, avides de la moindre information qu’elles pouvaient capter. Et en discuter avec moi une fois que nous serions à nouveau seuls.
« Il me semble que je dors mal depuis que je suis à Port Réal. Il y a bien plus de bruit qu’à Cendregué si bien que mon esprit a dû mal à s’apaiser. Mais je vous en prie installez-vous. »
Je l’invitai à prendre place dans un fauteuil en face de moi pour pouvoir causer tranquillement avec moi.
« Mise à part de ce sommeil erratique, je me porte bien, fort bien et vous ? Je ne pensais pas vous parler à nouveau si rapidement, bien que cela me fasse plaisir. »
Je tournai la tête vers Dandelion pour lui demander du vin. Il inclina la tête et servit effectivement une coupe de vin à Varys, je trempais mes lèvres dans de l’eau fraîche. J’évitais de boire de l’alcool gratuitement, surtout après des crises de migraines si intenses. Il valait mieux que je fasse plus attention, j’aurais aimé me pelotonner dans le canapé, mais cela ne serait pas poli, n’est-ce pas ? Je lissai une mèche brune entre mes doigts. Si je portais une toilette de qualité supérieure, j’avais laissé mes cheveux tomber librement autour de mon visage, couler sur mes épaules, comme pour éviter la moindre traction sur mon crâne.
« Le tournoi est pour bientôt, vous devez avoir bien du travail ! Je suis flattée que vous puissiez passer me voir, quel bon vent vous amène. »
Il devait savoir que la reine m’avait parlé, la moitié des nobles devaient le savoir et je me serais bien passée de cette attention ! Je bus une nouvelle gorgée d’eau fraîche, rien dans l’eau, absolument rien. Tant mieux, de toute manière il n’y avait pas besoin de mon calmant. Dandelion était discrètement debout, au fond de la pièce. Il attendait que le temps passe, et ses grandes oreilles étaient plus que grandes ouvertes, avides de la moindre information qu’elles pouvaient capter. Et en discuter avec moi une fois que nous serions à nouveau seuls.
Personnage
HRP
Profil