Ysold Kenning ◈ See how it shines
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Sariel Adarys
Ysold Kenning
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Personnage
Messages : 9
HRP
Profil
Ysold Kenning
« sweet mourning lamb, there's nothing you can do »
Identite
Genealogie
Parents, Lord Terence Kenning (243) & Lady Elisia Kenning, née Payne (248)
Frère aîné; Royce Kenning (267 - 296 ✟)
Frère cadet; Garrett
Premier époux, noces non consommées; Tytos Serrett (263 - 288 ✟)
Second époux, Sariel Adarys
Personnalite
Traits délicats et posture droite cachent une calme tempête. Ysold est une âme façonnée par des forces contraires. Être la seule fille dans une fratrie de garçons, c’est vivre chaque instant avec l’ombre de l’insatisfaction planant au-dessus de soi. Il y a toujours ce murmure intérieur, cette question lancinante : Et si j’étais née autrement ? ; comme un désir d’exister dans une autre peau, dans une forme qui aurait eu droit à plus de liberté, à plus de respect. Sans que chaque mouvement, chaque mot, ne soit analysé et jugé selon des critères qui lui échappent encore aujourd’hui.
La psyché d’Ysold est teintée de frustration. Non pas bruyante, mais sourde mélancolie. Ses semblables masculins peuvent se permettre des choses qu’elle ne souhaite pas imaginer, tandis qu’elle se doit de marcher sur la corde raide de la bienséance, l’élégance en étendard et le devoir comme fardeau. Pourtant, elle observe, apprend, et dans ce silence imposé, elle façonne une force. Elle sait que le monde ne changera pas pour elle, alors elle change pour le monde, et apprend à endurer ce qu’elle ne peut contrôler.
Jeune femme dont la volonté ne s’érode jamais, bien que souvent tempérée par une lucidité presque cruelle. Elle est celle qui, malgré sa critique acérée et ses désirs de grandeur, finit toujours par accepter ce qui lui est offert. Pas par résignation pure, mais par un certain pragmatisme. Elle sait que se battre contre des murs de pierre ne fait que fatiguer le guerrier. Ô, qu’elle aurait fait un preux chevalier. Alors, elle endure, elle encaisse, ravale son amertume avec élégance.
Consciente du poids de sa condition féminine, elle en fait un fardeau qu’elle porte avec fierté hésitante. Elle ne se révolte pas à grand bruit ; elle cultive l'art des silences, des regards appuyés et des gestes mesurés. Elle ne parle jamais trop. Son insatisfaction, en plus de la rendre occasionnellement acariâtre, la rend exigeante, autant envers elle-même qu’envers les autres.
Mais au fond, Ysold reste une rêveuse piégée dans le carcan de son époque. Elle s'autorise parfois, à songer à une vie différente, à des terres qu'elle ne foulera jamais, à des batailles qu'elle ne mènera que dans ses pensées. Il y a des soirs où elle lève les yeux vers les étoiles avec l’espoir d’y lire une prophétie oubliée, un présage d’un destin qu’elle pourrait s’approprier. Elle ne partage jamais ces songes, bien trop consciente qu'ils ne feraient que la trahir, que les rêves d'une femme sont des armes que le monde retourne toujours contre elle. Faite de nuances et de contradictions, elle peut être aussi douce que l’ombre d’un vent d’automne et aussi inflexible qu’un roc sous la tempête. Ses colères sont rares, mais quand elles éclatent, elle en ressort honteuse.
Ainsi, Ysold est une femme forgée dans l’ombre des attentes. Elle ne rêve pas forcément d’un trône, mais d’une liberté qu’elle sait fragile, et qu’elle s’emploie à conquérir, pas à pas, mot à mot, dans le labyrinthe des intrigues et des devoirs. Car dans son monde, survivre est déjà une forme de victoire, et elle entend bien ne jamais laisser le sort décider pour elle.
La psyché d’Ysold est teintée de frustration. Non pas bruyante, mais sourde mélancolie. Ses semblables masculins peuvent se permettre des choses qu’elle ne souhaite pas imaginer, tandis qu’elle se doit de marcher sur la corde raide de la bienséance, l’élégance en étendard et le devoir comme fardeau. Pourtant, elle observe, apprend, et dans ce silence imposé, elle façonne une force. Elle sait que le monde ne changera pas pour elle, alors elle change pour le monde, et apprend à endurer ce qu’elle ne peut contrôler.
Jeune femme dont la volonté ne s’érode jamais, bien que souvent tempérée par une lucidité presque cruelle. Elle est celle qui, malgré sa critique acérée et ses désirs de grandeur, finit toujours par accepter ce qui lui est offert. Pas par résignation pure, mais par un certain pragmatisme. Elle sait que se battre contre des murs de pierre ne fait que fatiguer le guerrier. Ô, qu’elle aurait fait un preux chevalier. Alors, elle endure, elle encaisse, ravale son amertume avec élégance.
Consciente du poids de sa condition féminine, elle en fait un fardeau qu’elle porte avec fierté hésitante. Elle ne se révolte pas à grand bruit ; elle cultive l'art des silences, des regards appuyés et des gestes mesurés. Elle ne parle jamais trop. Son insatisfaction, en plus de la rendre occasionnellement acariâtre, la rend exigeante, autant envers elle-même qu’envers les autres.
Mais au fond, Ysold reste une rêveuse piégée dans le carcan de son époque. Elle s'autorise parfois, à songer à une vie différente, à des terres qu'elle ne foulera jamais, à des batailles qu'elle ne mènera que dans ses pensées. Il y a des soirs où elle lève les yeux vers les étoiles avec l’espoir d’y lire une prophétie oubliée, un présage d’un destin qu’elle pourrait s’approprier. Elle ne partage jamais ces songes, bien trop consciente qu'ils ne feraient que la trahir, que les rêves d'une femme sont des armes que le monde retourne toujours contre elle. Faite de nuances et de contradictions, elle peut être aussi douce que l’ombre d’un vent d’automne et aussi inflexible qu’un roc sous la tempête. Ses colères sont rares, mais quand elles éclatent, elle en ressort honteuse.
Ainsi, Ysold est une femme forgée dans l’ombre des attentes. Elle ne rêve pas forcément d’un trône, mais d’une liberté qu’elle sait fragile, et qu’elle s’emploie à conquérir, pas à pas, mot à mot, dans le labyrinthe des intrigues et des devoirs. Car dans son monde, survivre est déjà une forme de victoire, et elle entend bien ne jamais laisser le sort décider pour elle.
Precisions
Instruite de par son statut, Ysold ne se lasse pas d’apprendre. Désormais à la tête de la maison, lui incombent responsabilités qu’elle n’a jamais refusé. Compréhension de l'art de la négociation et du commerce, compte bien continuer de faire fructifier les affaires de Kayce.Elle ne craint pas de s'asseoir aux côtés des marchands pour discuter des tarifs, des routes maritimes à sécuriser, des taxes à imposer ou à alléger selon les alliances à préserver. Elle apprend à reconnaître les fluctuations du marché, à anticiper les besoins de ses vassaux et des territoires voisins.Elle sait qu’aucun faux pas n’est permis, ou sa crédibilité en pâtira. Quand le sommeil lui manque, elle se permet visites nocturnes dans la bibliothèque familiale. Elle y consulte traités militaires et récits stratégiques, bien qu’elle soit consciente que ces connaissances ne lui serviront probablement que peu.Mais Ysold ne brandira jamais d’épée.
Intérêt pour la broderie, plus qu’une simple occupation, un exutoire acceptable aux yeux des autres. Ysold sait se montrer patiente pour donner vie à ses douces créations florales.
Pieuse, Ysold prie quotidiennement. Auprès de la Mère, cherche compassion, auprès de la Jouvencelle, implore l’innocence et la paix face aux tourments de son coeur et de son corps. Elle ne supporte pas de penser avoir pêché. Idées de luxure la hantent et la tourmentent tout en la repoussant, persuadée que ses pensées impures la damneront. Secrètement, s’autorise de se punir, seule, quand la honte se fait trop grande. Jeûne occasionnel est peu remarqué, et cicatrices peu marquées ornent parties peu visibles de son corps. Si en grandissant, se confessait régulièrement auprès de la Septa de Kayce, elle fait maintenant part de ses doutes et pensées honteuses à sa dame de compagnie, Dyanne, de quelques années sa cadette. Les deux jeunes femmes sont particulièrement proches et complices.
Dans ses quartiers, à l’abri des regard, elle conserve encore aujourd’hui un couteau de chasse de qualité, qu’elle comptait offrir à Royce. Elle n’aura jamais eu le temps d’observer la surprise dans son regard en le lui confiant. Relique dont elle refuse de se débarasser
Intérêt pour la broderie, plus qu’une simple occupation, un exutoire acceptable aux yeux des autres. Ysold sait se montrer patiente pour donner vie à ses douces créations florales.
Pieuse, Ysold prie quotidiennement. Auprès de la Mère, cherche compassion, auprès de la Jouvencelle, implore l’innocence et la paix face aux tourments de son coeur et de son corps. Elle ne supporte pas de penser avoir pêché. Idées de luxure la hantent et la tourmentent tout en la repoussant, persuadée que ses pensées impures la damneront. Secrètement, s’autorise de se punir, seule, quand la honte se fait trop grande. Jeûne occasionnel est peu remarqué, et cicatrices peu marquées ornent parties peu visibles de son corps. Si en grandissant, se confessait régulièrement auprès de la Septa de Kayce, elle fait maintenant part de ses doutes et pensées honteuses à sa dame de compagnie, Dyanne, de quelques années sa cadette. Les deux jeunes femmes sont particulièrement proches et complices.
Dans ses quartiers, à l’abri des regard, elle conserve encore aujourd’hui un couteau de chasse de qualité, qu’elle comptait offrir à Royce. Elle n’aura jamais eu le temps d’observer la surprise dans son regard en le lui confiant. Relique dont elle refuse de se débarasser
Derriere l'ecran
verkayou
Moi, verkayou, je certifie avoir lu le règlement dans son intégrité, et je l'accepte.
▬ i, too, have a destiny, this death will be art, the people will speak of this day from near and afar
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Passé
« I don't know you at all »
Chronologie
Histoire
Je l’ai connue toute jeune, Ysold. Quinze ans à peine, elle en avait, et moi pas une journée de plus. Notre rencontre, je m’en souviens comme si c’était hier. On m’avait fait monter jusqu’à Kayce, depuis les petites terres de ma famille au nord de Kayce, pour servir la demoiselle de la maison Kenning. Ce jour-là, le ciel était gris, presque menaçant, et les falaises de Kayce se dressaient, noires et immuables, comme si elles seules portaient le poids de siècles d’histoire. J’étais loin d’imaginer que je deviendrais plus qu’une simple dame de compagnie.
Ysold, elle, n’était pas comme les autres filles de la noblesse que j’avais déjà pu croiser. Elle portait en elle une tempête, quelque chose qui, déjà à cet âge-là, me fascinait. Pas qu’elle fut difficile ou trop vive en paroles, non. Elle était le calme après l’orage, une fille à la fois douce et farouche, avec des pensées qu’elle gardait bien souvent pour elle. Quand je suis arrivée, elle était déjà comme une fleur sauvage poussant à l’ombre d’un chêne trop grand. Invisible aux yeux de son père, qui ne voyait en elle qu’une simple pièce sur son échiquier d’alliances. C’était Royce, l’héritier. Royce, qui portait la fierté et l’espoir de la maison. Garrett, le plus jeune, était encore un enfant, mais il aurait plus tard le luce de tracer sa propre route. Ysold, elle, n’était qu’une ombre dans ce tableau.
Je me rappelle que dès nos premiers échanges, elle avait ce regard, celui d’une âme qui en demandait toujours plus. Pas pour elle, non. Mais pour tout ce qu’elle aimait et qui lui était cher. Elle avait appris très tôt à cacher ses désirs derrière un sourire poli, à supporter sans se briser. La force d’Ysold n’était pas dans ses paroles, mais dans ce silence obstiné qu’elle opposait à la vie. Elle endurait. Toujours. Elle était plutôt timide, au début. Je trouvais cela amusant. Mais nous étions proches en âges, et sommes rapidement devenues amies. C’est une bonne amie, je suis contente d’avoir pû devenir sa confidente durant ces années.
Mais le départ de Garrett, c’était une blessure ouverte. Le départ du petit frère, la trahison de leur père… Garrett était un rêveur, oui, mais il n’aurait jamais dû partir ainsi, jeté dehors comme on jette une feuille morte emportée par le vent. Ysold, elle, en a souffert plus qu’elle ne le montrait. Je l’ai vue, moi. Ses doigts tremblant sur la soie de ses broderies, ses soupirs lourds de chagrin refoulé. Elle a bien essayé de parler à Lord Kenning, ce jour-là. Je m’en souviens. Elle est revenue de cette confrontation les yeux secs mais le cœur brisé, son père lui ayant rappelé que ses avis n’avaient pas d’importance. Pour elle, ce fut un coup. Mais elle a continué, en silence, parce que c’est ce qu’Ysold savait faire de mieux. Tenir, malgré tout.
Puis il y a eu ce mariage avec Tytos Serrett. Ah, ça, on s’y était toutes préparées. Une union qui devait l’élever, enfin, vers un peu de lumière. Ce n’était pas un mariage d’amour, non. Mais Tytos était bon. Un homme doux, respectueux, qui aurait peut-être su adoucir les épines de la vie d’Ysold. La journée avait été belle, je m’en souviens. Le ciel bleu, la mer calme, les rires résonnant sous les voûtes de la grande salle. Ysold n’était pas heureuse, mais elle n’était pas malheureuse non plus. Elle s’était faite à l’idée, comme à tout le reste.
Et puis, le destin a frappé. Tytos, en plein toast, s’est effondré comme une poupée de chiffon, les lèvres virant au bleu. Une piqûre d’abeille. Aussi ridicule que tragique. L’allergie avait emporté le pauvre garçon en quelques minutes, et Ysold était restée là, figée, comme une statue de marbre. Je n’ai jamais vu un visage aussi désemparé, aussi terrifié. On aurait dit que tout le poids du monde venait de s’écraser sur ses épaules. Cette nuit-là, elle ne ferma pas l’œil, et les nuits suivantes furent tout aussi cruelles. Souvent, elle avait demandé sa présence dans ses quartiers. Pour parler, pour penser à autre chose. Je me rappelle ses murmures, dans l’obscurité de sa chambre, comme si elle parlait à une ombre invisible. Peut-être à Tytos. Peut-être à elle-même.
Le temps a passé, bien sûr. La vie reprend toujours, même après les pires tragédies. Pendant un temps, elle a trouvé une sorte de répit. Le père ne s’intéressait plus à elle, tout occupé qu’il était par les fiancailles de Royce. C’est là que j’ai vu Ysold redevenir presque elle-même. Dans ces moments-là, elle partageait de longues discussions avec son frère. C’était une amitié inattendue qui s’était tissée entre eux, une complicité qui les avait rapprochés. Ces jours-là, on aurait dit qu’elle respirait enfin.
Mais la vie, toujours cruelle, n’en avait pas fini avec elle. Royce, tant adoré, périt des suites d’une chute à cheval. Je n’oublierai jamais le visage d’Ysold quand la nouvelle lui parvint. Elle est tombée, évanouie, comme si son âme avait quitté son corps pour un moment. Quand elle est revenue à elle, c’était une autre Ysold. Plus froide. Plus dure. Comme une fleur qui avait refermé ses pétales pour ne plus jamais s’ouvrir.
Et maintenant, la voilà, mariée à Sariel Adarys, un homme qu’elle n’a jamais vraiment choisi. Le destin, encore une fois, avait dicté sa route. Elle n’avait pas eu le choix, elle ne l’a jamais eu. Le jeune homme non plus, fuyant, au grand désespoir de ma dame. Ysold porte ce poids avec la même dignité qu’elle a toujours eue, mais je vois, moi, derrière ce masque, les fissures qui se forment. Elle reste forte, comme elle l’a toujours été. Mais combien de temps encore pourra-t-elle tenir sans s’effondrer ? Seul le temps nous le dira. Le retour de Garrett, en tant que mestre attribué à la famille, est peut-être l’espoir de jours meilleurs. Je ne saurais le dire, certaines choses à propos de cette famille m’échappent encore, peu importe le nombre de discussion qu’Ysold et moi puissions avoir.
- dires de Dyanne, dame de compagnie d'Ysold Kenning
Recensement
- Code:
Olivia Cooke <pris>♜</pris> @"Ysold Kenning"
- Code:
Varys ♜ Roose Bolton ♜ Ysold Kenning
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Combo Olivia Cooke + le prénom Ysold + les Kenning + ta plume, j'ai hâte de découvrir ce nouveau perso ohlala, me faudra un lien avec Rhae hihihi
Combo Olivia Cooke + le prénom Ysold + les Kenning + ta plume, j'ai hâte de découvrir ce nouveau perso ohlala, me faudra un lien avec Rhae hihihi
The ones who'd been gone for so very long She couldn't remember their names They spun her around on the damp old stones Spun away all her sorrow and pain
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death awaits
if you don't fly higher
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Bienvenue sur NTK
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Félicitations !Te voilà validé !
Tu vas bientôt être ajouté au groupe de ta région, ce qui te donnera accès à l'intégralité du forum. Tu vas donc pouvoir commencer à RP mais aussi découvrir une partie secrète de NTK, le Passage Secret. Tu y auras d'ailleurs un sujet dédié à ta famille/organisation, créé par le MJ : il s'agit de l'espace dédié aux complots et autres manœuvres politiques, mais lis bien les règles avant toute chose. Aussi, une fois que tu verras ce sujet créé, il faudra poster (sous balises hide) pour lire le message !
Si ce n'est pas déjà fait, tu peux également rejoindre le Discord du forum pour venir papoter avec la communauté, et trouver toujours plus de RPs !
Avant de jouer, il te faudra créer le registre de ton personnage, qui recensera sa chronologie, ses liens, ses RPs... Bref, tout ce qu'il y a à savoir sur lui. Tu peux également créer des personnages précréés si tu le souhaites.
Si tu as des questions, tu peux bien entendu les poster dans la section invités ou sur le Discord, on viendra y répondre au plus vite !
En te souhaitant de belles aventures sur NTK !
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