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An 298 - Lune 4 - Semaine 3 - Jour 4
Pour Jon, la journée avait commencé de manière tout à fait normale. Il avait nourri Fantôme, son loup, il s'entraînait au combat à l'épée, et à l'arc sous le regard fidèle de son animal de compagnie. Tout se passait le plus tranquillement possible. La routine par excellence.
Cependant, cette routine fut vite brisée par l'arrivée d'un homme des plus exécrable et méprisable, la pire vipère du Nord : Roose Bolton.
Jon ne pouvait le sentir, il représentait tout ce que Jon détestait. C'était un homme, qui, pour lui, ne cherchait que le pouvoir et contrôlait les autres. Cependant, il devait sans doute avoir son utilité si Eddard Stark, le père de Jon, le laissait venir à Winterfell. Mais le pire, c'était qu'il était accompagné par son espiègle de petite sœur, Arya.
Qu'est-ce qu'elle avait encore fait pour que ce soit Bolton qui la retrouve et la ramène. Arya était habituée à se balader en dehors de l'enceinte de la ville. Ce n'était une surprise pour personne. Elle avait beau être née fille, elle ne voulait pas devenir une demoiselle du Nord, du moins, pas comme Sansa. Mais d'habitude, elle était beaucoup plus maligne que ça. Il avait dû se passer quelque chose, mais quoi... Il n'en savait rien.
Alors que Bolton arriva avec sa petite sœur au château, il vit Arya s'échapper juste avant que ses parents ne sortent. Esquissant un sourire, suivi d'un rictus, Jon secoua légèrement la tête, en se pinçant l'arête du nez. C'était à croire qu'elle avait attendu le bon moment pour prendre la poudre d'escampette et éviter une remontrance des parents. Mais c'était aussi pour éviter que nos parents ne doivent un service à cette énergumène pour avoir ramené leur fille.
Regardant discrètement par où se diriger Arya, Jon eut une idée quant à sa destination. Fort heureusement pour lui, son statut de bâtard, lui permettait de passer inaperçu. C'est ainsi qu'il rangea sa lame dans son fourreau, claqua doucement sa langue contre son palais pour appeler Fantôme, puis partit en direction des Bois Sacrés rejoindre sa sœur, mais par un chemin différent...
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J’avais faussé compagnie au seigneur Bolton peut-être quelques fractions de secondes avant que mes parents n’arrivent. J’avais filé, plus rapide que le vent vers les Bois Sacrés, Nymeria sur mes talons, j’avais à peine salué le seigneur Bolton avant de m’enfuir complètement. Je n’avais aucune envie de me confronter à mes parents tout de suite ! Non et puis quoi encore ! Il allait déjà tout leur dire, alors je pouvais le laisser là. Je me faufilai rapidement entre les bâtiments de l’endroit que je connaissais par cœur, Nymeria toujours derrière moi qui semblait ravie qu’on s’échappe complètement. Je savais que Père, ou Mère, ou les deux, me passeraient un savon, mais plus c’était tard, mieux c’était ! N’est-ce pas ?
J’arrivais entre les arbres et ralentis mon rythme, enfin !, une fois à l’abri, enfin !, des regards. Mon regard se posa sur Nymeria et je souris un peu plus en la caressant derrière les oreilles.
« On lui a joué un sacré tour, pas vrai ? Bon et lui un sacré aussi. »
Elle me jeta un regard et j’eus l’impression qu’elle me faisait un clin d’œil avant qu’elle ne s’échappe dans les buissons et que je la suive à nouveau. On voulait après tout passer encore du temps ensemble et éviter soigneusement des gens ou des cours assez ennuyeux. Non, je préférais largement la course libre dans les bois ! Je me faufilais donc entre les buissons, les racines, les branches jusqu’à un endroit un peu caché du Bois Sacré. Ce n’était pas assez grand cet endroit pour moi ! Mais c’était mieux que rien, n’est-ce pas ? Je sautais à pieds joints dans une flaque, éclaboussant mon pantalon avant de reprendre ma course. J’étais dans un état particulièrement sale. Mère n’allait pas me louper. Qu’importe, je m’étais bien amusée ! Je saisis une branche avant de me mettre à pourfendre l’air. Jusqu’à entendre le bruit de pas. Je m’arrêtais en observant autour de moi, Nymeria s’était redressée.
« Qui va là ! »
Fis-je d’une voix claire.
J’arrivais entre les arbres et ralentis mon rythme, enfin !, une fois à l’abri, enfin !, des regards. Mon regard se posa sur Nymeria et je souris un peu plus en la caressant derrière les oreilles.
« On lui a joué un sacré tour, pas vrai ? Bon et lui un sacré aussi. »
Elle me jeta un regard et j’eus l’impression qu’elle me faisait un clin d’œil avant qu’elle ne s’échappe dans les buissons et que je la suive à nouveau. On voulait après tout passer encore du temps ensemble et éviter soigneusement des gens ou des cours assez ennuyeux. Non, je préférais largement la course libre dans les bois ! Je me faufilais donc entre les buissons, les racines, les branches jusqu’à un endroit un peu caché du Bois Sacré. Ce n’était pas assez grand cet endroit pour moi ! Mais c’était mieux que rien, n’est-ce pas ? Je sautais à pieds joints dans une flaque, éclaboussant mon pantalon avant de reprendre ma course. J’étais dans un état particulièrement sale. Mère n’allait pas me louper. Qu’importe, je m’étais bien amusée ! Je saisis une branche avant de me mettre à pourfendre l’air. Jusqu’à entendre le bruit de pas. Je m’arrêtais en observant autour de moi, Nymeria s’était redressée.
« Qui va là ! »
Fis-je d’une voix claire.
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Les Bois Sacrés étaient des lieux où les anciens dieux étaient encore puissants. Dans le Nord, la croyance en ces dieux était encore présente. Jon aimait bien se promener dans ces bois. Il y ressentait une certaine paix intérieure. Il aimait beaucoup lire des ouvrages sur l'astronomie et contemplait les cieux, une fois la nuit tombée, loin des torches de lumière. Alors qu'il passait à côté de l'arbre-coeur, Fantôme poussa comme un grognement, mais pas un grognement féroce, plutôt dans le genre "Il y a quelqu'un que je connais !". Aussitôt après, une voix bien connue au cœur de Jon, se fit entendre :
« Qui va là ! »
Poussant un long soupir, le bâtard répondit : "C'est moi, Arya !"
S'accroupissant, Jon tendit sa main pour caresser Nymeria, la louve de sa sœur. Après l'avoir flatté, il la laissa partir s'amuser avec Fantôme un peu plus loin. Il prit Arya dans ses bras, contre lui et lui demanda :
"Bon, alors... Raconte-moi tout. Comment ça se fait que je t'ai vu revenir à la maison avec l'autre Bolton ?"
Il s'assit sur un rondin de bois se trouvant sur le sol, auquel il a enlevé la neige et reprit :
"On va essayer de trouver quelque chose pour que les parents ne t'engueulent pas trop. Mais pour ça, je dois tout savoir. Ça restera entre nous. Comme d'habitude..."
Puis, il regarda sa petite sœur dans les yeux en attendant sa réponse...
« Qui va là ! »
Poussant un long soupir, le bâtard répondit : "C'est moi, Arya !"
S'accroupissant, Jon tendit sa main pour caresser Nymeria, la louve de sa sœur. Après l'avoir flatté, il la laissa partir s'amuser avec Fantôme un peu plus loin. Il prit Arya dans ses bras, contre lui et lui demanda :
"Bon, alors... Raconte-moi tout. Comment ça se fait que je t'ai vu revenir à la maison avec l'autre Bolton ?"
Il s'assit sur un rondin de bois se trouvant sur le sol, auquel il a enlevé la neige et reprit :
"On va essayer de trouver quelque chose pour que les parents ne t'engueulent pas trop. Mais pour ça, je dois tout savoir. Ça restera entre nous. Comme d'habitude..."
Puis, il regarda sa petite sœur dans les yeux en attendant sa réponse...
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Mon cœur bondit joyeusement dans ma poitrine lorsque je reconnus la voix de mon frère. Fantôme jaillit des buissons, suivit de mon frère qui s’était présenté. Je bondis pour le prendre dans mes bras une fois qu’il eut caressé ma louve. Je le serrais contre moi, alors qu’il me serrait aussi contre lui. Je m’écartais de lui lorsqu’il me lâcha et je repris mon épée en bois avec un grand sourire, pivotant sur moi-même pour lui montrer ce que je savais faire, jusqu’à ce qu’il me pose des questions. Je soupirais longuement à ses mots, remuant la tête de gauche à droite en me mordillant la lèvre. Trouver quelque chose ? Qu’importe !
« Il n’y a pas grand-chose à dire ! Enfin… Si… Mais ça va pas me sauver les fesses ! Pas du tout ! »
J’agitai à nouveau mon arme dans les airs. Les loups avaient déjà disparu. Sale bête. Je les aimais trop pour mon propre bien ! Je plissai le nez, incapable de rester assise plus de quelques secondes maintenant.
« Je me suis faufilée hors de Winterfell. Je voulais juste aller profiter un peu de la liberté et entraîner Nymeria ! Je suis même pas allée trop loin ! Une heure de marche… une heure et demie ! À tout casser ! Sauf qu’il m’a attrapé ! Ce balai dans le cul de Bolton ! »
Je fis une moue, colérique.
« Et gnagna, mon devoir de vassal que je dois vous ramener, et gna gna que je t’agace en te prenant de haut et gna gna ! Il a fait son ennuyant de première classe. Et il m’a pas laissé tranquille jusqu’à ce que je revienne. Il m’a insulté aussi ! Il a dit que j’étais une dame ! Je ne suis pas une dame… Et puis quoi encore ! »
Je secouai la tête avec colère, je détestais tout ça ! Je ne serais jamais une dame ! Jamais.
« Il n’y a pas grand-chose à dire ! Enfin… Si… Mais ça va pas me sauver les fesses ! Pas du tout ! »
J’agitai à nouveau mon arme dans les airs. Les loups avaient déjà disparu. Sale bête. Je les aimais trop pour mon propre bien ! Je plissai le nez, incapable de rester assise plus de quelques secondes maintenant.
« Je me suis faufilée hors de Winterfell. Je voulais juste aller profiter un peu de la liberté et entraîner Nymeria ! Je suis même pas allée trop loin ! Une heure de marche… une heure et demie ! À tout casser ! Sauf qu’il m’a attrapé ! Ce balai dans le cul de Bolton ! »
Je fis une moue, colérique.
« Et gnagna, mon devoir de vassal que je dois vous ramener, et gna gna que je t’agace en te prenant de haut et gna gna ! Il a fait son ennuyant de première classe. Et il m’a pas laissé tranquille jusqu’à ce que je revienne. Il m’a insulté aussi ! Il a dit que j’étais une dame ! Je ne suis pas une dame… Et puis quoi encore ! »
Je secouai la tête avec colère, je détestais tout ça ! Je ne serais jamais une dame ! Jamais.
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Écoutant les dires de sa sœur, il n'était en rien surpris. Il était même déçu qu'elle se soit faite attraper par cette ordure de Bolton. Cependant, Jon éclata de rire lorsqu'elle le traita de "balais dans le cul". Elle avait tellement raison. Malgré ça, cet empaffé de Bolton avait raison. Arya était une Dame de Winterfell, mais elle n'était pas une Dame comme les autres. C'est pourquoi, afin de faire passer la colère de sa sœur, le bâtard des Starks se leva, prit son épée, encore recouverte de son fourreau et se mit en position pour faire quelques passes d'armes avec sa sœur. Pendant cet exercice, il lui fit :
"Arya, il faut que tu saches une chose. Toutes les guerrières, aussi puissantes, soient-elles, sont avant tout des dames. C'est comme ça, on y peut rien. Par contre, toutes les dames ne sont pas des guerrières. Regarde Sansa. Je la vois très mal utiliser une épée, ou quelconques armes."
Continuant les attaques, parades, esquives et autres mouvements de manière à ce qu'elle apprenne et s'améliore, il continua :
"Par contre, vu que les parents doivent être au courant, on va rester ensemble, le temps de trouver un moyen de le faire passer pour un idiot. Qu'en penses-tu ?"
"Arya, il faut que tu saches une chose. Toutes les guerrières, aussi puissantes, soient-elles, sont avant tout des dames. C'est comme ça, on y peut rien. Par contre, toutes les dames ne sont pas des guerrières. Regarde Sansa. Je la vois très mal utiliser une épée, ou quelconques armes."
Continuant les attaques, parades, esquives et autres mouvements de manière à ce qu'elle apprenne et s'améliore, il continua :
"Par contre, vu que les parents doivent être au courant, on va rester ensemble, le temps de trouver un moyen de le faire passer pour un idiot. Qu'en penses-tu ?"
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Visiblement mon récit le faisait rire ! Tant mieux d’ailleurs ! Je me remis en garde avec mon bout de bois alors que Jon se mettait également en garde. Tant mieux ! Visiblement j’allais avoir le droit à un petit cours d’escrime. Tant mieux ! Je me mis à enchaîner donc avec lui quelques mouvements, les sourcils froncés de concentration. Je n’étais pas encore très douée avec une lame, même en bois, entre les mains ! Alors il fallait que je prenne mon temps pour réussir et corriger surtout tous mes défauts tout en analysant Jon. J’inclinai légèrement la tête à ses mots. Une dame. J’avais l’air d’une dame ? Mais la fin de sa phrase me fit sourire.
« Sansa elle ne sait déjà pas bien utiliser sa tête à part sourire bêtement ! »
Je n’aimais pas beaucoup Sansa. Je continuai d’échanger les coups avec concentration, cherchant une faille dans la garde de Jon. Peine perdue, je le savais ! Je le savais très bien. Mais je tentais de mon mieux vraiment pour réussir à mémoriser les gestes, les bons gestes. Je ne dansais pas comme je pouvais voir sur le terrain d’entraînement, mais je faisais de mon mieux et c’était le plus important. Je tentai de desserrer mes doigts pour ne pas trop me crisper. Et surtout ne pas tenter de parer, il valait mieux que j’esquive, prendre un coup directement… je ne pourrais pas tenir au niveau force. Je soufflai, oui les parents devaient déjà être au courant, c’était sûr. Et j’allais devoir passer quelque temps discrètement pour laisser la fureur retomber. Surtout pour Mère. Un moyen de faire passer le Bolton pour un idiot ? J’eus un gloussement.
« J’adore quand tu me parles comme ça ! Qu’est-ce qu’on pourrait dire ? Tu n’as pas à être directement impliqué ! Tu serais dans les ennuies avec Mère. Et déjà qu’elle ne t’aime pas, pas la peine d’en faire plus ! »
Non, vraiment pas.
« Sansa elle ne sait déjà pas bien utiliser sa tête à part sourire bêtement ! »
Je n’aimais pas beaucoup Sansa. Je continuai d’échanger les coups avec concentration, cherchant une faille dans la garde de Jon. Peine perdue, je le savais ! Je le savais très bien. Mais je tentais de mon mieux vraiment pour réussir à mémoriser les gestes, les bons gestes. Je ne dansais pas comme je pouvais voir sur le terrain d’entraînement, mais je faisais de mon mieux et c’était le plus important. Je tentai de desserrer mes doigts pour ne pas trop me crisper. Et surtout ne pas tenter de parer, il valait mieux que j’esquive, prendre un coup directement… je ne pourrais pas tenir au niveau force. Je soufflai, oui les parents devaient déjà être au courant, c’était sûr. Et j’allais devoir passer quelque temps discrètement pour laisser la fureur retomber. Surtout pour Mère. Un moyen de faire passer le Bolton pour un idiot ? J’eus un gloussement.
« J’adore quand tu me parles comme ça ! Qu’est-ce qu’on pourrait dire ? Tu n’as pas à être directement impliqué ! Tu serais dans les ennuies avec Mère. Et déjà qu’elle ne t’aime pas, pas la peine d’en faire plus ! »
Non, vraiment pas.
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Jon avait un plan en tête pour aider sa petite sœur. Le fait de la voir s'inquiéter pour lui, en lui disant qu'il ne devait pas s'impliquer dedans le fit sourire. C'était vrai que sa belle-mère, Catelyn Stark n'aimait pas Jon. À chaque fois qu'elle le regardait, il lui faisait penser à l'infidélité de Ned avec une autre femme, dont Jon ne connaît même pas l'identité. Là, il fit un mouvement d'épée fait pour désarmer son adversaire. La pauvre Arya en lâcha son bâton et lui dit :
"Ne t'inquiète pas pour moi. Tout ira bien s'ils ne me voient pas." S'approchant d'elle, en remettant son épée à la ceinture, il s'accroupit en posant ses mains sur ses épaules, et lui dit : "Écoute, tu es sans doute la plus maligne de tous, ici. Ce que nous allons est très simple. Tu vas rentrer à la maison, mais en passant par-derrière ou par une fenêtre. Tu devras te faire la plus discrète possible et te faire voir par personne. C'est compris ?! Tu vas vite filer dans ta chambre et te mettre à étudier comme tu y avais été depuis un bon moment. Je vais surveiller la fenêtre de ta chambre et dès que tu y seras, je passerais par la porte principale. Si je croise les parents, je leur dirai que je vais te voir dans ta chambre, car on avait prévu de s'amuser ensemble. Ils se précipiteront pour te voir et ils seront décontenancés par le fait de te voir assise bien sagement en train d'étudier. Il suffira de mettre tout sur le dos de Bolton, que c'est un mytho cherchant à attirer les faveurs des parents. Qu'en penses-tu ?"
Le plan était parfait, selon lui. Arya était un fantôme quand elle le voulait. D'ailleurs, c'était grâce à sa faculté d'être discrète qu'elle réussit si souvent à sortir du château en cachette, sans même que personne ne le voit. Là, il conclut : "Surtout, pas un mot à Sansa !"
"Ne t'inquiète pas pour moi. Tout ira bien s'ils ne me voient pas." S'approchant d'elle, en remettant son épée à la ceinture, il s'accroupit en posant ses mains sur ses épaules, et lui dit : "Écoute, tu es sans doute la plus maligne de tous, ici. Ce que nous allons est très simple. Tu vas rentrer à la maison, mais en passant par-derrière ou par une fenêtre. Tu devras te faire la plus discrète possible et te faire voir par personne. C'est compris ?! Tu vas vite filer dans ta chambre et te mettre à étudier comme tu y avais été depuis un bon moment. Je vais surveiller la fenêtre de ta chambre et dès que tu y seras, je passerais par la porte principale. Si je croise les parents, je leur dirai que je vais te voir dans ta chambre, car on avait prévu de s'amuser ensemble. Ils se précipiteront pour te voir et ils seront décontenancés par le fait de te voir assise bien sagement en train d'étudier. Il suffira de mettre tout sur le dos de Bolton, que c'est un mytho cherchant à attirer les faveurs des parents. Qu'en penses-tu ?"
Le plan était parfait, selon lui. Arya était un fantôme quand elle le voulait. D'ailleurs, c'était grâce à sa faculté d'être discrète qu'elle réussit si souvent à sortir du château en cachette, sans même que personne ne le voit. Là, il conclut : "Surtout, pas un mot à Sansa !"
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Mon bâton me fut arraché des mains de part un mouvement de la part de Jon. J’eus un grognement alors qu’il rangeait son arme. Qu’est-ce qu’on pouvait faire pour que je ne me fasse pas attraper ? Je n’avais aucune envie d’être punie pour rien. Enfin, si… Pour quelque chose ! Bien sûr ! Mais ce n’était pas la peine de trop en faire, n’est-ce pas ? On allait pas trop en faire. Mais du coup, comment faire pour faire semblant que le Bolton mentait ? Cela serait parfaitement agréable. Et Jon ne devait pas se mettre dans la panade !
Je croisai les bras sur ma poitrine en l’écoutant proposer un plan. Passer par une fenêtre ou par-derrière. Par-derrière cela serait sans doute beaucoup plus simple ! Quant à ne pas me faire voir… Par les serviteurs cela serait sans doute le plus difficile. Mais je pouvais le faire ! Je savais que je pouvais le faire d’une manière ou d’une autre. Étudier ? C’était assez rare, mais en même temps, cela m’arrivait également d’être sage. J’aimais bien lire, j’aimais plus lire que broder ! Un mensonge de la part du Bolton… J’eus un petit sourire en inclinant la tête.
« Tu es un génie Jon ! »
Je lui sautai au cou pour lui embrasser la joue. En espérant également que Père ne serait pas déjà dans ma chambre ou n’aurait pas déjà envoyé quelqu’un. J’inclinai la tête à ses mots.
« Pas un mot à Sansa ! »
Et puis quoi encore ? Vraiment, elle irait tout raconter à père et mère pour me faire punir. Et faire punir Jon.
« En espérant juste que Père ne soit pas déjà au courant ! On devrait y aller maintenant. »
Je sifflai légèrement pour Nymeria. Elle se précipita et je souris en la caressant derrière ses oreilles.
Je croisai les bras sur ma poitrine en l’écoutant proposer un plan. Passer par une fenêtre ou par-derrière. Par-derrière cela serait sans doute beaucoup plus simple ! Quant à ne pas me faire voir… Par les serviteurs cela serait sans doute le plus difficile. Mais je pouvais le faire ! Je savais que je pouvais le faire d’une manière ou d’une autre. Étudier ? C’était assez rare, mais en même temps, cela m’arrivait également d’être sage. J’aimais bien lire, j’aimais plus lire que broder ! Un mensonge de la part du Bolton… J’eus un petit sourire en inclinant la tête.
« Tu es un génie Jon ! »
Je lui sautai au cou pour lui embrasser la joue. En espérant également que Père ne serait pas déjà dans ma chambre ou n’aurait pas déjà envoyé quelqu’un. J’inclinai la tête à ses mots.
« Pas un mot à Sansa ! »
Et puis quoi encore ? Vraiment, elle irait tout raconter à père et mère pour me faire punir. Et faire punir Jon.
« En espérant juste que Père ne soit pas déjà au courant ! On devrait y aller maintenant. »
Je sifflai légèrement pour Nymeria. Elle se précipita et je souris en la caressant derrière ses oreilles.
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Aria ayant retrouvé sa louve, et Jon le sien, ils partirent en direction de l'entrée de derrière du château. Malheureusement, ça donnait aussi sur les cuisines. Tenant Aria par la main, pour la rassurer, ils marchèrent tranquillement dans la neige. Une fois devant, il demanda à Aria de rester sur place, jusqu'à ce qu'il lui fasse un signe.
Jon entra dans les cuisines et fit en sorte d'avoir faim et soif. Pour ce faire, il attrapa un verre et une cruche pour la remplir d'eau. Les serviteurs le regardaient bizarrement. Même si d'ordinaire, il n'aimait pas ça, là, il devait attirer leur attention. Finissant son verre, il leur dit :
"Désolé de vous importuner, mais j'arrive de mon entraînement, et j'avais très soif. J'ai aussi un peu faim. Vous auriez un peu de viande séché ou un truc du genre ?"
Un serviteur s'approcha de lui avec une assiette remplie de morceaux de viande séchée. Jon en prit deux, remerciant le serviteur, puis se resservit un verre d'eau. Commençant à manger un morceau de viande, il vit que les serviteurs du château faisaient comme si de rien n'était avec sa présence. Même pour eux, il n'était que le bâtard des Starks. Lorsqu'il vit que tous étaient occupés, il fit signe à Aria d'y aller, avec Nymeria.
Lorsqu'elle fut passée, Jon sortit des cuisines en remerciant les serviteurs de leur aide et retourna dehors, avec Fantôme, faisant comme s'il allait s'entraîner pour ne pas éveiller les soupçons.
Une fois dans la cours arrière du château, Jon chercha un endroit afin de pouvoir observer l'avancée de sa petite sœur à travers les fenêtres. Pour éviter d'avoir les reflets du soleil, le bâtard se plaça contre un arbre et observa surtout la fenêtre de la chambre d'Aria. Dès qu'elle y serait, il agirait en espérant trouver les parents entre temps. La seule chose qu'il espérait, c'était que tout se passe pour le mieux pour Aria...
Jon entra dans les cuisines et fit en sorte d'avoir faim et soif. Pour ce faire, il attrapa un verre et une cruche pour la remplir d'eau. Les serviteurs le regardaient bizarrement. Même si d'ordinaire, il n'aimait pas ça, là, il devait attirer leur attention. Finissant son verre, il leur dit :
"Désolé de vous importuner, mais j'arrive de mon entraînement, et j'avais très soif. J'ai aussi un peu faim. Vous auriez un peu de viande séché ou un truc du genre ?"
Un serviteur s'approcha de lui avec une assiette remplie de morceaux de viande séchée. Jon en prit deux, remerciant le serviteur, puis se resservit un verre d'eau. Commençant à manger un morceau de viande, il vit que les serviteurs du château faisaient comme si de rien n'était avec sa présence. Même pour eux, il n'était que le bâtard des Starks. Lorsqu'il vit que tous étaient occupés, il fit signe à Aria d'y aller, avec Nymeria.
Lorsqu'elle fut passée, Jon sortit des cuisines en remerciant les serviteurs de leur aide et retourna dehors, avec Fantôme, faisant comme s'il allait s'entraîner pour ne pas éveiller les soupçons.
Une fois dans la cours arrière du château, Jon chercha un endroit afin de pouvoir observer l'avancée de sa petite sœur à travers les fenêtres. Pour éviter d'avoir les reflets du soleil, le bâtard se plaça contre un arbre et observa surtout la fenêtre de la chambre d'Aria. Dès qu'elle y serait, il agirait en espérant trouver les parents entre temps. La seule chose qu'il espérait, c'était que tout se passe pour le mieux pour Aria...
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Je me faufilais rapidement dans les couloirs, attentive au moindre bruit, dansant dans les ombres aussi silencieusement que possible. Il fallait que je me cache, que je sois discrète. J’attendais, parfois à des carrefours avant de passer. Il valait mieux être discrète, juste pour ennuyer Roose. C’était ce qu’il y avait de mieux. Nymeria restait très discrète également, elle avait bien compris qu’on devait être invisible. Je me mordis les lèvres un instant en entendant Sansa au loin avant de finir la dernière partie de ma course pour rentrer dans ma chambre. Nymeria se faufila juste derrière moi une demi-seconde avant que je ne referme la porte soigneusement. Je me dirigeai vers mon bureau pour attraper un livre dessus. L’Histoire des Rois de L’Hiver. Parfait.
Je vérifiais ma tenue rapidement, changeant simplement mon haut pour un plus propre, et cachant mes bottes pleines de boue sous le lit avant de m’installer à mon bureau. Cela semblait être pas mal ! C’était caché. J’ouvris le livre, attrapant au passage parchemin et fusain pour me mettre à rédiger ce qu’il y avait dans le livre avec grand soin. Je n’aimais pas ça, pas ça du tout ! J’étirais mes jambes sous le bureau, être assise tranquillement, immobile, ce n’était pas pour moi. Mais je devais jouer mon rôle. Nymeria s’était roulée en boule dans mes vêtements sales, c’était très bien. Il fallait juste que je reste tranquille un petit moment maintenant et que j’attende Père et Mère. Je fis tourner le fusain entre mes doigts en continuant de prendre des notes mon oreille plus attentive au bruit que mes yeux sur le livre.
Je vérifiais ma tenue rapidement, changeant simplement mon haut pour un plus propre, et cachant mes bottes pleines de boue sous le lit avant de m’installer à mon bureau. Cela semblait être pas mal ! C’était caché. J’ouvris le livre, attrapant au passage parchemin et fusain pour me mettre à rédiger ce qu’il y avait dans le livre avec grand soin. Je n’aimais pas ça, pas ça du tout ! J’étirais mes jambes sous le bureau, être assise tranquillement, immobile, ce n’était pas pour moi. Mais je devais jouer mon rôle. Nymeria s’était roulée en boule dans mes vêtements sales, c’était très bien. Il fallait juste que je reste tranquille un petit moment maintenant et que j’attende Père et Mère. Je fis tourner le fusain entre mes doigts en continuant de prendre des notes mon oreille plus attentive au bruit que mes yeux sur le livre.
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Localisation : Sur la route des Eyrié
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PNJisation : Eddard Stark
An 298 – Lune 4 – Semaine 3 – Jour 4 ; Winterfell
Lord Bolton était arrivé ce jour-là, pour des broutilles, de communes affaires de seigneur à seigneur. Mais à peine arrivé à Winterfell, ses premiers mots avaient concerné, étonnamment, sa fille. Si Arya n’était pas à trainer entre les pattes du glacial Roose Bolton, celui-ci lui avait certifié l’avoir débusquée à une bonne heure de là. Eddard n’avait pas été bien surpris, à vrai dire. Arya avait toujours été…indomptable. Comme Lyanna.
Le seigneur de Winterfell avait d’abord répondu d’un soupir, pas tant de lassitude que d’ennui. Car sa fille aurait pu être blessée. Ou pire. Et qu’en y réfléchissant, Roose n’avait aucune raison de mentir à son suzerain. Bien qu’il n’ait jamais eu à s’en plaindre, Eddard accordait à son vassal une confiance limitée. Mais il devait l’admettre. Arya, sauvage comme elle était, s’était sans doute permis un énième écart de conduite. Petite et agile, elle n’aurait eu aucun mal à passer la garde et sa connaissance des lieux lui aurait servi d’autant plus.
Eddard s’était excusé, avait confié lord Bolton aux bons soins de mestre Luwin – qu’il soit logé et nourri tandis que lui marchait d’un pas décidé vers les gardes à l’entrée du château.
Il ne fallut que peu de temps à Eddard pour apprendre qu’à défaut de ses enfants, les loups de Jon et Arya avaient été aperçus rôdant ensemble près du bois sacré. Encore un soupir. Si ses enfants s’occupaient bien de leurs loups géants, il se demandait parfois si leur laisser de telles bêtes entre les pattes était une bonne idée. Catelyn semblait être du même avis, mais maintenant que c’était chose faite…
Après quelques recherches, Ned aperçut la bête albinos et s’approcha. Jon se tenait là, contre un arbre, guettant l’étage du château. « Jon ? » l’appela le seigneur en s’approchant. Il cilla en songeant à sa défunte sœur – comme à chaque fois qu’il voyait le bâtard.
Promets-moi Ned, pleurait Lyanna dans son souvenir. « As-tu vu Arya ? » Son ton était égal, espérant bien obtenir la stricte vérité et ce sans avoir à leur faire la leçon. Mais au fond il n’avait que peu d’espoir et savait que ses enfants étaient du Nord. Des louveteaux aussi sauvages que leur terre.
Lord Bolton était arrivé ce jour-là, pour des broutilles, de communes affaires de seigneur à seigneur. Mais à peine arrivé à Winterfell, ses premiers mots avaient concerné, étonnamment, sa fille. Si Arya n’était pas à trainer entre les pattes du glacial Roose Bolton, celui-ci lui avait certifié l’avoir débusquée à une bonne heure de là. Eddard n’avait pas été bien surpris, à vrai dire. Arya avait toujours été…indomptable. Comme Lyanna.
Le seigneur de Winterfell avait d’abord répondu d’un soupir, pas tant de lassitude que d’ennui. Car sa fille aurait pu être blessée. Ou pire. Et qu’en y réfléchissant, Roose n’avait aucune raison de mentir à son suzerain. Bien qu’il n’ait jamais eu à s’en plaindre, Eddard accordait à son vassal une confiance limitée. Mais il devait l’admettre. Arya, sauvage comme elle était, s’était sans doute permis un énième écart de conduite. Petite et agile, elle n’aurait eu aucun mal à passer la garde et sa connaissance des lieux lui aurait servi d’autant plus.
Eddard s’était excusé, avait confié lord Bolton aux bons soins de mestre Luwin – qu’il soit logé et nourri tandis que lui marchait d’un pas décidé vers les gardes à l’entrée du château.
Il ne fallut que peu de temps à Eddard pour apprendre qu’à défaut de ses enfants, les loups de Jon et Arya avaient été aperçus rôdant ensemble près du bois sacré. Encore un soupir. Si ses enfants s’occupaient bien de leurs loups géants, il se demandait parfois si leur laisser de telles bêtes entre les pattes était une bonne idée. Catelyn semblait être du même avis, mais maintenant que c’était chose faite…
Après quelques recherches, Ned aperçut la bête albinos et s’approcha. Jon se tenait là, contre un arbre, guettant l’étage du château. « Jon ? » l’appela le seigneur en s’approchant. Il cilla en songeant à sa défunte sœur – comme à chaque fois qu’il voyait le bâtard.
Promets-moi Ned, pleurait Lyanna dans son souvenir. « As-tu vu Arya ? » Son ton était égal, espérant bien obtenir la stricte vérité et ce sans avoir à leur faire la leçon. Mais au fond il n’avait que peu d’espoir et savait que ses enfants étaient du Nord. Des louveteaux aussi sauvages que leur terre.
Home is behind The world ahead And there are many paths to tread Through shadow To the edge of night Until the stars are all alight Mist and shadow Cloud and shade All shall fade
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Jon regardait attentivement vers la fenêtre de la chambre de sa petite sœur. Il lui suffisait d'attendre pour pouvoir finir son plan et faire passer Bolton pour un idiot. Mais bien évidemment, tout ne se passa pas comme il l'aurait souhaité. Son père, Ned Stark, le trouva et l'interpella. Essayant de cacher sa surprise, le pensant avec sa belle-mère, Jon se redressa et salua Ned avec le respect qui lui était dû :
"Père !"
Jon aurait aimé l'appeler "papa" comme les autres enfants, mais même s'il voyait en Ned un exemple à suivre, un modèle, il savait qu'il ne serait qu'un bâtard, la honte de la famille. Par moments, il se demandait même s'il avait bien fait de naître, ou aurait-il été plus heureux dans une famille plus modeste ? Il n'en savait rien. Ce qu'il savait, par contre, c'était qu'il pouvait compter sur Arya, lorsqu'il avait des coups de mou. Il pouvait même compter sur Robb, le fils légitime, avec il était très proche.
Mais bien évidemment, Ned demanda la chose la plus prévisible du moment : où était Arya..? Un peu gêné, Jon hésitait à répondre franchement, espérant que sa petite sœur ne se soit pas fait voir dans le château. Mais en regardant une nouvelle fois vers l'étage, il l'aperçut dans sa chambre.
Esquissant un sourire, il répondit à son père, en pointant la fenêtre de sa chambre :
"Elle est dans sa chambre, Père. J'allais justement la chercher. Elle m'a demandé de l'aider à s'entraîner. Donc j'ai fait en sorte de finir mes tâches pour lui consacrer du temps. Vous voulez venir avec moi ?"
Jon emboîta le pas en direction de la porte principale de la demeure pour rejoindre sa petite sœur, sans attendre la réponse de son père. Fantôme qui marchait aux côtés de son maître, le regarda comme s'il lui disait : "Ça va ?!". Et Jon préféra regarder devant lui, laissant sa main droite allé grattouiller la tête de son loup et poussant un "Pouf..." de soupir. Il ne restait plus qu'à voir si Papa Stark allait le suivre...
"Père !"
Jon aurait aimé l'appeler "papa" comme les autres enfants, mais même s'il voyait en Ned un exemple à suivre, un modèle, il savait qu'il ne serait qu'un bâtard, la honte de la famille. Par moments, il se demandait même s'il avait bien fait de naître, ou aurait-il été plus heureux dans une famille plus modeste ? Il n'en savait rien. Ce qu'il savait, par contre, c'était qu'il pouvait compter sur Arya, lorsqu'il avait des coups de mou. Il pouvait même compter sur Robb, le fils légitime, avec il était très proche.
Mais bien évidemment, Ned demanda la chose la plus prévisible du moment : où était Arya..? Un peu gêné, Jon hésitait à répondre franchement, espérant que sa petite sœur ne se soit pas fait voir dans le château. Mais en regardant une nouvelle fois vers l'étage, il l'aperçut dans sa chambre.
Esquissant un sourire, il répondit à son père, en pointant la fenêtre de sa chambre :
"Elle est dans sa chambre, Père. J'allais justement la chercher. Elle m'a demandé de l'aider à s'entraîner. Donc j'ai fait en sorte de finir mes tâches pour lui consacrer du temps. Vous voulez venir avec moi ?"
Jon emboîta le pas en direction de la porte principale de la demeure pour rejoindre sa petite sœur, sans attendre la réponse de son père. Fantôme qui marchait aux côtés de son maître, le regarda comme s'il lui disait : "Ça va ?!". Et Jon préféra regarder devant lui, laissant sa main droite allé grattouiller la tête de son loup et poussant un "Pouf..." de soupir. Il ne restait plus qu'à voir si Papa Stark allait le suivre...
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PNJisation : Eddard Stark
An 298 – Lune 4 – Semaine 3 – Jour 4 ; Winterfell
Eddard sonda Jon, pendant de longues secondes. Malgré la douleur qu’il ressentait encore, pure et comme neuve dans sa poitrine, il tâchait de toujours le regarder comme un fils. Ironiquement, il était celui de ses enfants qui lui ressemblait le plus. Robb, Sansa, Bran, Rickon… Tous avaient tant pris de leur part maternelle. Il n’y avait que Arya, louve parmi les loups… Et Jon, le mensonge d’une vie. Que n’aurait-il pas fait pour protéger le secret de sa sœur ?
Il écouta les mots de Jon avec attention. L’ombre d’un sourire passa sur les lèvres de l’austère seigneur de Winterfell – un rictus qui voulait rire de la jeunesse sauvage des enfants tout en reprochant le mensonge du bâtard. Mais pouvait-il leur en vouloir pour cette fougue ?
« Vous entraîner, hein ? » le questionna-t-il avec son mince sourire. Il n’était pas inconscient de la nature d’Arya. Il l’avait même félicitée un jour pour un beau tir de flèche. Catelyn elle-même jugeait leur petite fille mi-garçon mi-chiot de loup. Un portrait on ne peut plus réaliste. Mais Arya… Malgré tous ses désirs d’aventure et ses rêves de liberté, Arya restait une fille. Un jour elle plierait. Elle épouserait un homme du choix d’Eddard, un homme valeureux et qui n’aurait pas trop d’exigences pour elle, quelqu’un qui soit noble de cœur et doté d’une bonne âme.
Elle plierait. Avait-elle le choix ? Ned lui-même regrettait de ne pas l’avoir.
Accompagnant Jon, ils rentrèrent dans le château et grimpèrent à la chambre d’Arya. Assise à son bureau, elle semblait étudier un livre d’histoire. Eddard ne resta pas dans l’encadrure de la porte mais marcha jusqu’à elle, lisant par-dessus son épaule le titre de l’ouvrage en le reconnaissant. « L’Histoire des Rois de l’Hiver… » Il réfléchit une seconde à une ruse pour que la petite crache le morceau et dans un sourire, l’air de rien, il continua. « Mestre Ruben a le don de transformer les histoires les plus longues en récits passionnants, n’est-ce pas ? »
*écrit par mestre Childer en réalité.
Eddard sonda Jon, pendant de longues secondes. Malgré la douleur qu’il ressentait encore, pure et comme neuve dans sa poitrine, il tâchait de toujours le regarder comme un fils. Ironiquement, il était celui de ses enfants qui lui ressemblait le plus. Robb, Sansa, Bran, Rickon… Tous avaient tant pris de leur part maternelle. Il n’y avait que Arya, louve parmi les loups… Et Jon, le mensonge d’une vie. Que n’aurait-il pas fait pour protéger le secret de sa sœur ?
Il écouta les mots de Jon avec attention. L’ombre d’un sourire passa sur les lèvres de l’austère seigneur de Winterfell – un rictus qui voulait rire de la jeunesse sauvage des enfants tout en reprochant le mensonge du bâtard. Mais pouvait-il leur en vouloir pour cette fougue ?
« Vous entraîner, hein ? » le questionna-t-il avec son mince sourire. Il n’était pas inconscient de la nature d’Arya. Il l’avait même félicitée un jour pour un beau tir de flèche. Catelyn elle-même jugeait leur petite fille mi-garçon mi-chiot de loup. Un portrait on ne peut plus réaliste. Mais Arya… Malgré tous ses désirs d’aventure et ses rêves de liberté, Arya restait une fille. Un jour elle plierait. Elle épouserait un homme du choix d’Eddard, un homme valeureux et qui n’aurait pas trop d’exigences pour elle, quelqu’un qui soit noble de cœur et doté d’une bonne âme.
Elle plierait. Avait-elle le choix ? Ned lui-même regrettait de ne pas l’avoir.
Accompagnant Jon, ils rentrèrent dans le château et grimpèrent à la chambre d’Arya. Assise à son bureau, elle semblait étudier un livre d’histoire. Eddard ne resta pas dans l’encadrure de la porte mais marcha jusqu’à elle, lisant par-dessus son épaule le titre de l’ouvrage en le reconnaissant. « L’Histoire des Rois de l’Hiver… » Il réfléchit une seconde à une ruse pour que la petite crache le morceau et dans un sourire, l’air de rien, il continua. « Mestre Ruben a le don de transformer les histoires les plus longues en récits passionnants, n’est-ce pas ? »
*écrit par mestre Childer en réalité.
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Je levais la tête pour voir Jon et mon père entrer dans ma chambre. Je leur offris un grand sourire, heureux. Comme-ci c’était une surprise ! Absolument pas ! Pour l’instant tout se déroulait selon notre plan avec Jon. Je lui glissais un petit clin d’œil avant de revenir vers mon père qui lisait le livre par-dessus mon épaule. Je soutiens son regard lorsqu’il me posa une question sur l’auteur. Je restai silencieuse pendant une seconde, je n’avais absolument aucune idée de l’auteur, je ne pouvais même pas regarder le nom de l’auteur qui était censé être à la première page. Je restai silencieuse avant de sourire, malicieuse.
« Vous êtes sûr ? Je n’ai pas retenu le nom de l’auteur ! Nous allons vérifier ensemble ! Mais je pourrais vous croire sur parole, mais Mestre Luwyn dit qu’il faut toujours vérifier ses sources et les informations qu’on nous donne, père ! »
Ce bon vieux mestre avait bon dos. En tout cas, il pourrait être fier que j’ai retenu un de ses conseils. J’offris un grand sourire à mon père.
« Vous pourrez me dire que je devrais vous croire sur parole parce que vous êtes mon père ! Mais j’aime bien dire qu’il faut quand même vérifier ! Je suis sûre que Jon sera d’accord, pas vrai ? »
Je tournais la tête vers mon grand-frère avec un grand sourire avant de glisser un marque-page à là où j’en étais. Je retournai au début du livre jusqu’à la page de garde et de dévoiler
« Vous vous êtes trompé Père ! C’est Mestre Childer ! »
Je lui fis un immense sourire triomphant avant de me retourner vers Jon.
« Mais du coup, pourquoi vous êtes là tous les deux ? On a entraînement bientôt Jon, non ? Et vous père ? »
Est-ce qu’il allait vraiment nous croire, ça c’était une autre question.
« Vous êtes sûr ? Je n’ai pas retenu le nom de l’auteur ! Nous allons vérifier ensemble ! Mais je pourrais vous croire sur parole, mais Mestre Luwyn dit qu’il faut toujours vérifier ses sources et les informations qu’on nous donne, père ! »
Ce bon vieux mestre avait bon dos. En tout cas, il pourrait être fier que j’ai retenu un de ses conseils. J’offris un grand sourire à mon père.
« Vous pourrez me dire que je devrais vous croire sur parole parce que vous êtes mon père ! Mais j’aime bien dire qu’il faut quand même vérifier ! Je suis sûre que Jon sera d’accord, pas vrai ? »
Je tournais la tête vers mon grand-frère avec un grand sourire avant de glisser un marque-page à là où j’en étais. Je retournai au début du livre jusqu’à la page de garde et de dévoiler
« Vous vous êtes trompé Père ! C’est Mestre Childer ! »
Je lui fis un immense sourire triomphant avant de me retourner vers Jon.
« Mais du coup, pourquoi vous êtes là tous les deux ? On a entraînement bientôt Jon, non ? Et vous père ? »
Est-ce qu’il allait vraiment nous croire, ça c’était une autre question.