Don't worry, the world will be ours. ft. Belarro
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Sur l'Arrogant, au large des côtes Dorniennes | En l'an 298 - Lune 3 - Semaine 1 - Jour 5
ft. Belarro
Le navire voguant sur les vagues bleues de la mer, qui se bat avec ardeur contre un ciel dégagé par le vent capricieux des côtes de la principauté de Dorne. Le soleil, sauvage comme le peuple Dornien, indomptable et bordé de récits, règne en battre de par sa hauteur, placé pile au zénith. Nilissa, la mercenaire aux origines de l’empire doré Yi-Ti, lointain et réservé, fit grâce au paysage en l’observant depuis déjà une heure sans bouger une seule fois.
Elle avait les jambes perdues dans le vide abyssal de l’océan, la tête levée vers les étoiles encore timides à cette heure ci. La jeune femme avait beau contempler les merveilles de ce monde, elle voulait en voir plus, découvrir les merveilles du monde et plus encore. Que ce soit des étendues de lave à perte de vue, un désert encore plus grand que celui d’Essos, des lumières dansantes dans le ciel avec des montagnes qui atteindraient une hauteur folle qu’on pourrait y mettre des jours à l’escalader, tout ça sont des paysages qu’elle aimerait voir de ses propres yeux et non dans son imaginaire débordant; c’étaient les rêves de l’empoisonneuse, se noyant dans l’eau éclatante.
Réveillé par un grabuge sur le bateau, certainement le vent contre le bois ou peut-être ses camarades fêtant quelque chose, Nilissa se retourna directement, aigrie d’avoir été distraite. “Fais chier..” Dit-elle dans sa langue natale qu’est le lysien, un substitut du Haut-Valyrien adopté à Lys, “la merveille du monde connu”, vénérée pour ses richesses et sa beauté naturelle.
De part sa frustration moyenne et passagère, elle se releva de sa pause et se dirigea au milieu du pont pour voir si quelqu’un était présent avec elle sur le pont de l’Arrogant; un bateau détesté dans certaines régions bien précises. Le caméléon n’hésitait pas à fouler le sol d’un pas lourd pour soulager sa frustration; en réalité, arrachée de ses pensées, Nilissa n’aimait pas qu’on vienne la priver de ces moments qu’elle chérit, alors même si c’est la nature lui avait arrachée ce moment, elle viendrait à se battre avec le vent même, si celui-ci avait fait claquer la voile un peu trop fort à son goût.
Balayant du regard le pont, elle ne vit personne sur le coup, car fortement gênée à la vue du soleil aveuglant. Dans un soupir de désespération largement abusé, elle vient se rafraîchir dans un tonneau remplit d’eau potable. En se rassasiant, elle vient correctement remettre sa robe noire et verte, aux rubans transparent traversant son dos et sa taille, un habit qu’on peut directement qualifier d’unique de par les couleurs que celle-ci borde, mais également de la façon dont celle-ci se porte. Bien que dépeint étrangement, ceci faisait féminin pour ne pas faire tâche dans une société où la femme se distingue fortement de l’homme de par son statut et ses obligations, mais elle semblait plus pratique et pleine de secrets, comme si sa doublure pouvait cacher mille et une autre couleur. C’était un des nombreux atouts de Nilissa, cette robe était une pièce chère à ses yeux.
Elle avait les jambes perdues dans le vide abyssal de l’océan, la tête levée vers les étoiles encore timides à cette heure ci. La jeune femme avait beau contempler les merveilles de ce monde, elle voulait en voir plus, découvrir les merveilles du monde et plus encore. Que ce soit des étendues de lave à perte de vue, un désert encore plus grand que celui d’Essos, des lumières dansantes dans le ciel avec des montagnes qui atteindraient une hauteur folle qu’on pourrait y mettre des jours à l’escalader, tout ça sont des paysages qu’elle aimerait voir de ses propres yeux et non dans son imaginaire débordant; c’étaient les rêves de l’empoisonneuse, se noyant dans l’eau éclatante.
Réveillé par un grabuge sur le bateau, certainement le vent contre le bois ou peut-être ses camarades fêtant quelque chose, Nilissa se retourna directement, aigrie d’avoir été distraite. “Fais chier..” Dit-elle dans sa langue natale qu’est le lysien, un substitut du Haut-Valyrien adopté à Lys, “la merveille du monde connu”, vénérée pour ses richesses et sa beauté naturelle.
De part sa frustration moyenne et passagère, elle se releva de sa pause et se dirigea au milieu du pont pour voir si quelqu’un était présent avec elle sur le pont de l’Arrogant; un bateau détesté dans certaines régions bien précises. Le caméléon n’hésitait pas à fouler le sol d’un pas lourd pour soulager sa frustration; en réalité, arrachée de ses pensées, Nilissa n’aimait pas qu’on vienne la priver de ces moments qu’elle chérit, alors même si c’est la nature lui avait arrachée ce moment, elle viendrait à se battre avec le vent même, si celui-ci avait fait claquer la voile un peu trop fort à son goût.
Balayant du regard le pont, elle ne vit personne sur le coup, car fortement gênée à la vue du soleil aveuglant. Dans un soupir de désespération largement abusé, elle vient se rafraîchir dans un tonneau remplit d’eau potable. En se rassasiant, elle vient correctement remettre sa robe noire et verte, aux rubans transparent traversant son dos et sa taille, un habit qu’on peut directement qualifier d’unique de par les couleurs que celle-ci borde, mais également de la façon dont celle-ci se porte. Bien que dépeint étrangement, ceci faisait féminin pour ne pas faire tâche dans une société où la femme se distingue fortement de l’homme de par son statut et ses obligations, mais elle semblait plus pratique et pleine de secrets, comme si sa doublure pouvait cacher mille et une autre couleur. C’était un des nombreux atouts de Nilissa, cette robe était une pièce chère à ses yeux.
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En regardant par sa lucarne, les étoiles dans le ciel étaient tout juste des points diffus et troubles qu’il distinguait à peine. Il avait un peu trop bu, la faute aux jeux à boire dont ils abusaient parfois dans sa cabine. Souvent, en fait. Encore une réunion qui avait mal tourné…
Ce soir-là, même Jalaar et Syros s’étaient parfaitement déridés, et le petit groupe se perdait dans de tonitruants éclats de rire. Chass était le plus saoul de tous, sa main tâtonnant difficilement pour saisir le cruchon de vin et se resservir – entre deux rires, Belarro lorgna sur son camarade lion, se demandant s’il était bien judicieux de laisser encore des projectiles entre ses mains. Chass ne paraissait lui pas inquiet : après avoir vidé son godet, il s’arma de trois couteaux de lancer, et les projeta vers leur cible.
Le premier se ficha au-dessus d’Harlan, le seconde à côté de sa main et le troisième lui écorcha la cuisse avant de se planter dans le bois derrière lui. Le petit animal de Belarro couina tandis que les autres éclataient de rire. Belarro poussa Netyris, assise sur ses cuisses, pour se lever et forcer Chass à s’asseoir. Il lui colla une gifle amicale à l’arrière du crâne.
— On l’abîme pas, j’ai dit.
L’ancien combattant d’arènes s’esclaffa, formulant des demi-excuses qu’Harlan n’écouta guère, tout concentré à observer sa cuisse éraflée. Belarro le regarda rapidement, constatant que c’était tout juste un bobo et qu’il n’avait aucune raison de s’en inquiéter.
— Les risques du métier, ironisa-t-il. Besoin d’un bisou magique, Ser Raton ?
Le chevalier bieffois lui lança un regard pâle, arrachant encore une fois à l’équipage un rire sonore. Il fallait dire que le tout jeune homme était crédule et peinait à saisir le second degré quand ils en usaient avec lui. Soit. Belarro passa une main sur son visage, cillant plusieurs fois en réalisant qu’il était déjà bien entamé. Dans un sourire, il indiqua aux autres qu’il allait faire un tour dehors, et il sortit de sa cabine.
Le pont de l’Arrogant était silencieux alors que le soir tombait – et, la faute au climat dornien, le soleil les aveuglait encore à cette heure. Belarro plissa les yeux en s’avançant sur le navire, un vague sourire aux lèvres tandis qu’il contemplait tout ce qui était sien. Sa main glissa avec une sorte de tendresse sur le garde-corps, appréciant les aspérités du bois sous son toucher. La première fois qu’il avait vu ce navire, il y avait vu son plus grand ami : et des années après, comme il l’avait pensé, il était toujours là.
Certains avaient des chevaux, les consanguins Targaryen d’antan leurs foutus dragons, lui avait l’Arrogant.
Alors qu’il admirait son navire et sa propre réussite, tout fier de sa petite personne, Belarro distingua une silhouette qu’il ne connaissait trop bien. Se fendant d’un grand sourire et usant de sa voix la plus mielleuse, il chantonna gaiement le nom de sa lieutenante.
— Nilissaaaa… Te voilà ! N’as-tu pas souhaité te joindre à la fête ?
Ce soir-là, même Jalaar et Syros s’étaient parfaitement déridés, et le petit groupe se perdait dans de tonitruants éclats de rire. Chass était le plus saoul de tous, sa main tâtonnant difficilement pour saisir le cruchon de vin et se resservir – entre deux rires, Belarro lorgna sur son camarade lion, se demandant s’il était bien judicieux de laisser encore des projectiles entre ses mains. Chass ne paraissait lui pas inquiet : après avoir vidé son godet, il s’arma de trois couteaux de lancer, et les projeta vers leur cible.
Le premier se ficha au-dessus d’Harlan, le seconde à côté de sa main et le troisième lui écorcha la cuisse avant de se planter dans le bois derrière lui. Le petit animal de Belarro couina tandis que les autres éclataient de rire. Belarro poussa Netyris, assise sur ses cuisses, pour se lever et forcer Chass à s’asseoir. Il lui colla une gifle amicale à l’arrière du crâne.
— On l’abîme pas, j’ai dit.
L’ancien combattant d’arènes s’esclaffa, formulant des demi-excuses qu’Harlan n’écouta guère, tout concentré à observer sa cuisse éraflée. Belarro le regarda rapidement, constatant que c’était tout juste un bobo et qu’il n’avait aucune raison de s’en inquiéter.
— Les risques du métier, ironisa-t-il. Besoin d’un bisou magique, Ser Raton ?
Le chevalier bieffois lui lança un regard pâle, arrachant encore une fois à l’équipage un rire sonore. Il fallait dire que le tout jeune homme était crédule et peinait à saisir le second degré quand ils en usaient avec lui. Soit. Belarro passa une main sur son visage, cillant plusieurs fois en réalisant qu’il était déjà bien entamé. Dans un sourire, il indiqua aux autres qu’il allait faire un tour dehors, et il sortit de sa cabine.
Le pont de l’Arrogant était silencieux alors que le soir tombait – et, la faute au climat dornien, le soleil les aveuglait encore à cette heure. Belarro plissa les yeux en s’avançant sur le navire, un vague sourire aux lèvres tandis qu’il contemplait tout ce qui était sien. Sa main glissa avec une sorte de tendresse sur le garde-corps, appréciant les aspérités du bois sous son toucher. La première fois qu’il avait vu ce navire, il y avait vu son plus grand ami : et des années après, comme il l’avait pensé, il était toujours là.
Certains avaient des chevaux, les consanguins Targaryen d’antan leurs foutus dragons, lui avait l’Arrogant.
Alors qu’il admirait son navire et sa propre réussite, tout fier de sa petite personne, Belarro distingua une silhouette qu’il ne connaissait trop bien. Se fendant d’un grand sourire et usant de sa voix la plus mielleuse, il chantonna gaiement le nom de sa lieutenante.
— Nilissaaaa… Te voilà ! N’as-tu pas souhaité te joindre à la fête ?
Belarro & Nilissa Ja'Orys;
An 298; lune 03; semaine 01; jour 05;
au large de Dorne;
An 298; lune 03; semaine 01; jour 05;
au large de Dorne;
« Regarde donc, père, si je suis ta ruine. Il n’y a pas d’homme plus riche que moi en cette terre, personne qui n’ait ni ma puissance, ni ma gloire. Si une personne ici fait honte à l’autre, c’est toi – car je suis un cadeau des dieux et que tu me jalouses depuis toujours. »
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Sur l'Arrogant, au large des côtes Dorniennes | En l'an 298 - Lune 3 - Semaine 1 - Jour 5
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Après s’être rafraichie du temps Dornien, le vent vient jouer avec la fraîcheur de l’eau que je venais tout juste d’appliquer à ma peau bronzée. Me retournant tranquillement à la mention de mon nom, roulant des yeux à la simple intonation catastrophique que pouvait prendre le timbre de voix de mon compagnon de route, Belarro, l’indomptable abruti.
Croisant les bras, montrant mon caractère fier et venimeux, je m’approchai de cet imbuvable personnage que j’avais décidé de suivre sur son bateau, et parfois je me demande vraiment pourquoi je suis ici. Mais, la présence de mes camarades dont Belarro avait rythmé ma vie d’aventures grotesques et amusantes me rendant petit à petit puissante et demandée, et pour ça, je peux dire avoir pris la bonne décision ce jour là. Depuis je joue de mes talents et ceux de mes camarades pour former richesse et gloire, tout ce qui me fait envie dans ce monde, je le prends.
Le regardant de haut en bas, je vis qu’il avait bien bu, qu’il s’était plus qu’amusé et que dans la cabine, ça devait pas être joli pour les autres également. Imaginant la scène, Chass pourrait tuer quelqu’un si il avait ne serait-ce qu’une aiguille à son pied gauche et le chevalier captif tomberait à l’eau avec son armure qui le ferait couler comme un vulgaire rocher doué de paroles avec peu d’intelligence. Piquante, oui, je me le faisais remarquer dans mes pensées, mais c’était pourtant pas si loin de la réalité. Pour le “grand capitaine de l’Arrogant”, je ne me faisais pas de soucis, je pense pas qu’il pourrait un jour perdre le Nord; il a trop de plans pour ça.
- Belarro, je préfère me noyer dans l’océan tout de suite que dans l’alcool bien trop puissant que sont vos histoires dans cette cabine. Je peux pas toujours faire danser et chanter tout le monde chaque soir sur des chansons païennes, sinon Chass me battrait à chanter plus fort et plus faux et ça lui ferait bien trop plaisir.. et à toi aussi ça ferait bien trop plaisir.
Agacée et en même temps amusée par les souvenirs que j’ai de mes camarades sur ce bateau infernal et unique, les soirées ici étaient des foutoirs où alcool et histoires cohabitaient comme le ciel et la mer peuvent parfois se confondre. Parfois on se saoule de vin et de bière, et on finit par avoir la panse pleine et l’esprit comblé. Pour le capitaine, pour celui qui le veut bien, lui il pouvait s’occuper autrement et deux fois plus; il ne se refusait jamais rien.
Je repris plus sincèrement quelques secondes après:
- J’avais pas trop envie de venir ce soir, le pont est silencieux aujourd’hui et la solitude pour quelques heures n’a jamais tué quelqu’un à ce que je sache. Mais toi, tu as bien profité à ce que je vois, le chevalier et pas mort à force de rougir ? Nos lanternes font déjà parfaitement l’affaire pour éclairer l’obscurité, il faudrait pas qui se tue à la tâche.
Remarquant les traits d’un homme content, taquin et légèrement alcoolisé, je fus sur mes acquis en pensant que le sort du captif fut pire dans un sens; c’est comme laisser une proie à une meute de loups géants du Nord, sauvages et implacables; parfois j’avais légèrement pitié de son sort, mais avec le temps, sa condition fut nettement améliorée et je ne fais pas dans l’humanitaire pour être parfaitement honnête avec moi même.
Soupirant, je savais que je n’étais pas mieux lors de ses soirées sur l’Arrogant. J’aime me bagarrer, boire, danser, taquiner et provoquer les plus beaux spectacles pour laisser transpercer le cri de la foule par mon rire peu gracieux mais authentique; en y pensant, j’étais peut-être la pire et Belarro le savait aussi bien que moi.
Croisant les bras, montrant mon caractère fier et venimeux, je m’approchai de cet imbuvable personnage que j’avais décidé de suivre sur son bateau, et parfois je me demande vraiment pourquoi je suis ici. Mais, la présence de mes camarades dont Belarro avait rythmé ma vie d’aventures grotesques et amusantes me rendant petit à petit puissante et demandée, et pour ça, je peux dire avoir pris la bonne décision ce jour là. Depuis je joue de mes talents et ceux de mes camarades pour former richesse et gloire, tout ce qui me fait envie dans ce monde, je le prends.
Le regardant de haut en bas, je vis qu’il avait bien bu, qu’il s’était plus qu’amusé et que dans la cabine, ça devait pas être joli pour les autres également. Imaginant la scène, Chass pourrait tuer quelqu’un si il avait ne serait-ce qu’une aiguille à son pied gauche et le chevalier captif tomberait à l’eau avec son armure qui le ferait couler comme un vulgaire rocher doué de paroles avec peu d’intelligence. Piquante, oui, je me le faisais remarquer dans mes pensées, mais c’était pourtant pas si loin de la réalité. Pour le “grand capitaine de l’Arrogant”, je ne me faisais pas de soucis, je pense pas qu’il pourrait un jour perdre le Nord; il a trop de plans pour ça.
Agacée et en même temps amusée par les souvenirs que j’ai de mes camarades sur ce bateau infernal et unique, les soirées ici étaient des foutoirs où alcool et histoires cohabitaient comme le ciel et la mer peuvent parfois se confondre. Parfois on se saoule de vin et de bière, et on finit par avoir la panse pleine et l’esprit comblé. Pour le capitaine, pour celui qui le veut bien, lui il pouvait s’occuper autrement et deux fois plus; il ne se refusait jamais rien.
Je repris plus sincèrement quelques secondes après:
Remarquant les traits d’un homme content, taquin et légèrement alcoolisé, je fus sur mes acquis en pensant que le sort du captif fut pire dans un sens; c’est comme laisser une proie à une meute de loups géants du Nord, sauvages et implacables; parfois j’avais légèrement pitié de son sort, mais avec le temps, sa condition fut nettement améliorée et je ne fais pas dans l’humanitaire pour être parfaitement honnête avec moi même.
Soupirant, je savais que je n’étais pas mieux lors de ses soirées sur l’Arrogant. J’aime me bagarrer, boire, danser, taquiner et provoquer les plus beaux spectacles pour laisser transpercer le cri de la foule par mon rire peu gracieux mais authentique; en y pensant, j’étais peut-être la pire et Belarro le savait aussi bien que moi.
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Il tituba quelque peu vers sa critique amie, son sourire bravache aux lèvres. Elle avait comme toujours une remarque piquante pour lui, et Belarro l’accueillit avec son usuelle insouciance. Il ne s’inquiétait jamais de rien et prenait tout avec un certain plaisir, parfois même malsain. Mais c’était devenu une sorte de jeu entre eux que de s’envoyer pique sur pique, n’est-ce pas ?
Belarro s’accouda au bastingage, éclatant d’un rire si fort qu’il aurait paru faux à quiconque ne le connaissait pas – mais il était simplement un homme tonitruant, dans tous les aspects de sa personne. Tandis qu’il s’esclaffait, il s’essuya même un œil du bout du doigt avant de reprendre tout à coup son calme et sourire en direction de Nilissa :
— Ahhh, chère amie, c’est pour cela que je t’adore ! Tout le sel de la mer d’Eté ne saurait égaler celui de tes mots.
Il lui adressa un clin d’œil moqueur. Se radoucit quelque peu la seconde d’après, elle voulait profiter un peu de sa solitude. Belarro se redressa avant de faire quelques pas sur le pont, juste assez pour rejoindre quelques caisses amassées. Il se hissa dessus, assis, ses jambes ballotant dans le vide tandis qu’il ne se départait pas de son sourire d’idiot bienheureux.
— Le pauvre petit a failli être aillé en pièces par Chass. On jouait à lancer des couteaux, il nous fallait bien une cible.
Le capitaine eut un bref rire avant de lever son visage vers le ciel. Le soleil l’aveugla, le faisant sourire un peu plus. Après un soupir, il coula sur sa lieutenante un regard mutin.
— Il n’a pas été abîmé, je te rassure.
Il avait bien remarqué que Nilissa, pour une raison quelconque, aimait bien son petit animal bieffois. Sur cette petite touche taquine, il laissa un silence planer et ses jambes battirent dans le vide sous lui. La mer scintillait sous le coucher du soleil, et les températures de Dorne faisaient planer sur le navire une chaleur moite. Belarro laissa son regard se perdre sur la ligne d’horizon. Il jeta une question, au hasard, pour converser un peu le temps de désaouler.
— As-tu une idée d’où nous irons, après ?
Belarro s’accouda au bastingage, éclatant d’un rire si fort qu’il aurait paru faux à quiconque ne le connaissait pas – mais il était simplement un homme tonitruant, dans tous les aspects de sa personne. Tandis qu’il s’esclaffait, il s’essuya même un œil du bout du doigt avant de reprendre tout à coup son calme et sourire en direction de Nilissa :
— Ahhh, chère amie, c’est pour cela que je t’adore ! Tout le sel de la mer d’Eté ne saurait égaler celui de tes mots.
Il lui adressa un clin d’œil moqueur. Se radoucit quelque peu la seconde d’après, elle voulait profiter un peu de sa solitude. Belarro se redressa avant de faire quelques pas sur le pont, juste assez pour rejoindre quelques caisses amassées. Il se hissa dessus, assis, ses jambes ballotant dans le vide tandis qu’il ne se départait pas de son sourire d’idiot bienheureux.
— Le pauvre petit a failli être aillé en pièces par Chass. On jouait à lancer des couteaux, il nous fallait bien une cible.
Le capitaine eut un bref rire avant de lever son visage vers le ciel. Le soleil l’aveugla, le faisant sourire un peu plus. Après un soupir, il coula sur sa lieutenante un regard mutin.
— Il n’a pas été abîmé, je te rassure.
Il avait bien remarqué que Nilissa, pour une raison quelconque, aimait bien son petit animal bieffois. Sur cette petite touche taquine, il laissa un silence planer et ses jambes battirent dans le vide sous lui. La mer scintillait sous le coucher du soleil, et les températures de Dorne faisaient planer sur le navire une chaleur moite. Belarro laissa son regard se perdre sur la ligne d’horizon. Il jeta une question, au hasard, pour converser un peu le temps de désaouler.
— As-tu une idée d’où nous irons, après ?
Belarro & Nilissa Ja'Orys;
An 298; lune 03; semaine 01; jour 05;
au large de Dorne;
An 298; lune 03; semaine 01; jour 05;
au large de Dorne;
« Regarde donc, père, si je suis ta ruine. Il n’y a pas d’homme plus riche que moi en cette terre, personne qui n’ait ni ma puissance, ni ma gloire. Si une personne ici fait honte à l’autre, c’est toi – car je suis un cadeau des dieux et que tu me jalouses depuis toujours. »
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Sur l'Arrogant, au large des côtes Dorniennes | En l'an 298 - Lune 3 - Semaine 1 - Jour 5
ft. Belarro
Il était certain que dans les adjectifs que j’attribuerai à Belarro, taquin était le mot. Il ne pouvait s’empêcher, même lors de missions plus sérieuses de toujours y mettre une tranche d’humour bien piquante, que ce soit par bienveillance ou manipulation. Quand vient la mention du chevalier et de sa condition sur le bateau, je savais qu’il n’allait pas louper cette chance de faire planer son regard railleur sur moi. Soupirant, car manifestement déjà légèrement fatiguée de ses à priori, je viens prendre une nouvelle fois prendre la parole sûrement en vain.
- Veillez à ne pas le rater la prochaine fois.
Il est vrai que je ne savais pas pourquoi je n’assumais pas tellement mes attirances venues de nulle part pour ce jeune imbécile dressé de métal, mais c’était là. La fierté ou bien donner raison à Belarro m’étaient certainement insupportables, alors je laissai couler pour l’instant, mais il allait savoir qu’il pouvait lancer encore plus de pics par rapport à ça, mais il faut bien s’amuser sur son bateau quand on se nomme le capitaine de l’Arrogant.
Resserrant mes chaussures sur une caisse quelconque, laissant le silence faire son nid sur le pont, je viens ensuite répondre à la question plus sérieuse de mon acolyte et heureusement, je savais où aller ensuite après y avoir réfléchi tandis qu’ils se saoulaient.
- Oui, on va se rendre à la capitale pour le tournoi du jeune prince. La ville est plus connue pour ses déchets, mais je sais qu’il y aura plus de Seigneurs ce jour-là que de bâtards que peut posséder le Roi Robert. Si on veut profiter de ton bagou et de mes talents face à la gente masculine, je suis sûre qu’on en tirera que du bénéfice.
Après avoir correctement remis mes souliers, je viens me dresser en faisant craquer mon dos, celui-ci était fatigué après avoir passé tant de temps recroquevillé, après avoir regardé la mer et ses courbes.
M’asseyant ensuite pour profiter du vent qui venait à quelques moments se lever, je viens fermer les yeux dans un moment de détente, en profitant pour prendre de grandes bouffées d’air régulièrement.
- Tu penses que tu pourrais arriver à nous dénicher des petits contrats ? Ou peut-être mieux.. un Seigneur dans la poche, c’est des récompenses dont je n’imagine même pas la portée.
Il est vrai que je ne savais pas pourquoi je n’assumais pas tellement mes attirances venues de nulle part pour ce jeune imbécile dressé de métal, mais c’était là. La fierté ou bien donner raison à Belarro m’étaient certainement insupportables, alors je laissai couler pour l’instant, mais il allait savoir qu’il pouvait lancer encore plus de pics par rapport à ça, mais il faut bien s’amuser sur son bateau quand on se nomme le capitaine de l’Arrogant.
Resserrant mes chaussures sur une caisse quelconque, laissant le silence faire son nid sur le pont, je viens ensuite répondre à la question plus sérieuse de mon acolyte et heureusement, je savais où aller ensuite après y avoir réfléchi tandis qu’ils se saoulaient.
Après avoir correctement remis mes souliers, je viens me dresser en faisant craquer mon dos, celui-ci était fatigué après avoir passé tant de temps recroquevillé, après avoir regardé la mer et ses courbes.
M’asseyant ensuite pour profiter du vent qui venait à quelques moments se lever, je viens fermer les yeux dans un moment de détente, en profitant pour prendre de grandes bouffées d’air régulièrement.
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Belarro eut un léger rire aux mots de Nilissa. Si elle avait été de meilleure humeur, il l’aurait gratifiée d’une grande tape dans le dos, mais elle lui paraissait distante à cet instant. Et bien qu’il ne la craigne pas, il la savait capable de grandes colères. Alors il se contenta de lui adresser un clin d’œil et une réponse rieuse :
— Hé bien tu te joindras à nous la prochaine fois. Et tu viseras droit dans l’œil.
Il mima sa phrase, faisant mine de jeter un couteau vers le visage de Nilissa. Un silence suivit, long et ennuyeux mais que Belarro se prit à apprécier tant la nuit était agréable. Un léger vent moite les berçait sur le pont. Dans ces soirées douces sous les étoiles, il se prenait parfois à ressentir comme une pointe de nostalgie de l’époque où il était Obelarr, fils du Seigneur de la Mer de Braavos. Mais chaque fois qu’il y songeait, il se rappelait que ce même père avait tenté de le faire assassiner plusieurs fois.
Obelarr était mort, mais Belarro lui était bien vivant. Le pire côté de l’Antaryon de naissance était bien réel, de chair et de sang, aviné sur ce pont et la tête pleine de rêves de gloire. Un jour je lui montrerai, songea-t-il tout en sachant en fait, au fond de lui, qu’il y avait peu de chances qu’il revoie Ferrego de son vivant.
Perdu dans ses pensées, il arqua un sourcil en écoutant sa lieutenante qui reprenait la parole, proposant la capitale ouestrienne comme prochaine destination. Belarro eut un instant une moue pensive, avant d’acquiescer.
— C’est pas con. Qui dit tournoi dit nobles, et qui dit nobles dit fortune.
Il hocha la tête à ses propres mots, se félicitant de sa déduction. Il s’approcha du garde-fou d’un pas fier et se pencha sur celui-ci, croisant les bras sur la rambarde de bois. Ses yeux se posèrent sur les flots qui roulaient paisiblement sous la coque de L’Arrogant.
— Se mettre un seigneur dans la poche, ça pourrait nous être bénéfique. Reste à savoir qui…
Il réfléchit une poignée de secondes, haussa les épaules.
— Si on pouvait trouver un pigeon dans le Bief, peut-être qu’on pourrait revendre le gamin.
Belarro se massa pensivement le menton, songeant à Harlan. Il aimait bien son petit animal et espérait que celui-ci l’adoube. Mais, apparemment, il fallait qu’il le mérite pour cela. Il lança un bref regard à Nilissa.
— Mmh… Je n’sais pas, en fait. Il est marrant. Tu trouves pas ?
La question n’était, étonnamment, pas moqueuse. Belarro trouvait sincèrement le petit Harlan Wythers amusant et intéressant. Ses mœurs étaient à l’opposé de celles de Belarro, faisant de lui une curiosité dont le capitaine ne se lassait pas. Il haussa les épaules, ses yeux balayant l’horizon. C’était certain qu’à la cour, ils pourraient trouver des clients, mais lesquels tenter d’appâter parmi la foule qui se bousculerait sans doute ? Il n’en savait trop rien.
— Hé bien tu te joindras à nous la prochaine fois. Et tu viseras droit dans l’œil.
Il mima sa phrase, faisant mine de jeter un couteau vers le visage de Nilissa. Un silence suivit, long et ennuyeux mais que Belarro se prit à apprécier tant la nuit était agréable. Un léger vent moite les berçait sur le pont. Dans ces soirées douces sous les étoiles, il se prenait parfois à ressentir comme une pointe de nostalgie de l’époque où il était Obelarr, fils du Seigneur de la Mer de Braavos. Mais chaque fois qu’il y songeait, il se rappelait que ce même père avait tenté de le faire assassiner plusieurs fois.
Obelarr était mort, mais Belarro lui était bien vivant. Le pire côté de l’Antaryon de naissance était bien réel, de chair et de sang, aviné sur ce pont et la tête pleine de rêves de gloire. Un jour je lui montrerai, songea-t-il tout en sachant en fait, au fond de lui, qu’il y avait peu de chances qu’il revoie Ferrego de son vivant.
Perdu dans ses pensées, il arqua un sourcil en écoutant sa lieutenante qui reprenait la parole, proposant la capitale ouestrienne comme prochaine destination. Belarro eut un instant une moue pensive, avant d’acquiescer.
— C’est pas con. Qui dit tournoi dit nobles, et qui dit nobles dit fortune.
Il hocha la tête à ses propres mots, se félicitant de sa déduction. Il s’approcha du garde-fou d’un pas fier et se pencha sur celui-ci, croisant les bras sur la rambarde de bois. Ses yeux se posèrent sur les flots qui roulaient paisiblement sous la coque de L’Arrogant.
— Se mettre un seigneur dans la poche, ça pourrait nous être bénéfique. Reste à savoir qui…
Il réfléchit une poignée de secondes, haussa les épaules.
— Si on pouvait trouver un pigeon dans le Bief, peut-être qu’on pourrait revendre le gamin.
Belarro se massa pensivement le menton, songeant à Harlan. Il aimait bien son petit animal et espérait que celui-ci l’adoube. Mais, apparemment, il fallait qu’il le mérite pour cela. Il lança un bref regard à Nilissa.
— Mmh… Je n’sais pas, en fait. Il est marrant. Tu trouves pas ?
La question n’était, étonnamment, pas moqueuse. Belarro trouvait sincèrement le petit Harlan Wythers amusant et intéressant. Ses mœurs étaient à l’opposé de celles de Belarro, faisant de lui une curiosité dont le capitaine ne se lassait pas. Il haussa les épaules, ses yeux balayant l’horizon. C’était certain qu’à la cour, ils pourraient trouver des clients, mais lesquels tenter d’appâter parmi la foule qui se bousculerait sans doute ? Il n’en savait trop rien.
Belarro & Nilissa Ja'Orys;
An 298; lune 03; semaine 01; jour 05;
au large de Dorne;
An 298; lune 03; semaine 01; jour 05;
au large de Dorne;
« Regarde donc, père, si je suis ta ruine. Il n’y a pas d’homme plus riche que moi en cette terre, personne qui n’ait ni ma puissance, ni ma gloire. Si une personne ici fait honte à l’autre, c’est toi – car je suis un cadeau des dieux et que tu me jalouses depuis toujours. »
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Sur l'Arrogant, au large des côtes Dorniennes | En l'an 298 - Lune 3 - Semaine 1 - Jour 5
ft. Belarro
Imaginant l’étendue de des voyages qui se trouvent devant nous, comme un avenir que je pouvais attraper d’une main tellement la réalité qu’ils se produisent était palpable. Je sentais ce sérieux monter, cette gloire nous sourire et cette envie brûlante de montrer au monde entier qu’on ne rigole pas avec l’équipage de l’Arrogant.
Calme et pensive sur les mots de Belarro, je réfléchissais à la cible parfaite pour cela; une personne qui posséderait richesse et terres. Quand vient la mention du chevalier captif, je viens sérieusement réfléchir à son cas. Ici sur le bateau, je sentais que quelques pas encore et il pouvait faire partie des nôtres, cependant, l’ordre des chevaliers serait prêt à donner une coquette somme pour sa libération, mais c’est pas ce que je voulais pour nous et pour lui.
Alors que je commençais à prendre une inspiration pour tenter de faire changer l’avis du saint capitaine sur le question, mon coeur battant un peu plus vite, comme si une hâte invisible me poussait. Ne réfléchissant pas tellement avec mon esprit affuté sur le moment, mais plus avec mon cœur; une chose dont je n’avais pas l’habitude de faire. Mais à peine allais je sortir un mot à la défense de l’idiot fait de métal, que Belarro reprit de plus bel; avec une question que je pris pour un pic mais que j’allais ignorer pour mieux lui faire part de ce que je pensais. Si je veux que le mal fait d’or ne fasse rien de dangereux pour le pauvre chevalier livré à lui même ici, il fallait que sur le plan proposé, il y ait or et gloire à la clé.
- Gardons le, ce serait une carte importante à jouer plus tard. Au pire des cas, il finira par intégrer le groupe et son statut nous sera à un moment donné utile pour espérer dormir sur l’or et rêver des terres qu’on aura souillé de sang. Wythers est sous ta coupe, tu n’auras pas de mal à en faire ce que tu veux au moment venu mais considère mes propos malgré l’alcool dans ton sang.
Si on mettait mes sentiments étranges - même à moi même - de côté, je pensais en effet que garder Harlan était une bonne idée, car faire de l’or facilement était pas toujours la meilleure façon de jouer de ses atouts si on veut un jour pouvoir devenir les puissants de ce monde.
Moi j’avais les idées claires et je voyais dans le jeu du fils déchu qu’une main était mise sur le chevalier armé de ses principes, mais où allait il placer ce pion maintenant. Aujourd’hui ou demain, il fallait que je me prépare à entrer dans la cour des grands à Port-Réal et recueillir le plus d’informations possibles, on est certes capables et doués de beaucoup de talents dans cet équipage, mais il nous faut de la matière sur quoi travailler et les informations sont là pour ça; je les apporterai à notre table.
M’installant à côté de Belarro au garde-fou, je viens tenir le bois et je me redresse faisant face au vent toujours aussi appréciable. J’avais le cou et une partie de la poitrine moite, mon gant en cuir qui armait ma main droite s’accrocher plus au bois que mon autre main qui glissait, donnant une sensation désagréable dans mon être. Me rappelant en amont de sa question qui fait écho, je viens maintenant lui demander:
- Pourquoi tu me poses cette question d’ailleurs ? Tu ne m’as jamais plus que ça consulté au sujet du chevalier, je ne sais pas ce que mon avis pourrait t’apporter de plus que les autres. A moins que tu changes aussi d’avis le concernant ?
Je ne faisais pas l’abruti, je savais qu’il se doutait que mes sentiments étaient différents pour le chevalier mais ce n’est pas important, pas au point d’être un sujet de discussion. Même s’il aime me piquer, et il le fera encore, je remarque ici qu’il me pose cette question sous un autre angle alors je ne comptais pas plus me voiler la face, de toute manière, je ne me cachais pas réellement enfin je crois.
Calme et pensive sur les mots de Belarro, je réfléchissais à la cible parfaite pour cela; une personne qui posséderait richesse et terres. Quand vient la mention du chevalier captif, je viens sérieusement réfléchir à son cas. Ici sur le bateau, je sentais que quelques pas encore et il pouvait faire partie des nôtres, cependant, l’ordre des chevaliers serait prêt à donner une coquette somme pour sa libération, mais c’est pas ce que je voulais pour nous et pour lui.
Alors que je commençais à prendre une inspiration pour tenter de faire changer l’avis du saint capitaine sur le question, mon coeur battant un peu plus vite, comme si une hâte invisible me poussait. Ne réfléchissant pas tellement avec mon esprit affuté sur le moment, mais plus avec mon cœur; une chose dont je n’avais pas l’habitude de faire. Mais à peine allais je sortir un mot à la défense de l’idiot fait de métal, que Belarro reprit de plus bel; avec une question que je pris pour un pic mais que j’allais ignorer pour mieux lui faire part de ce que je pensais. Si je veux que le mal fait d’or ne fasse rien de dangereux pour le pauvre chevalier livré à lui même ici, il fallait que sur le plan proposé, il y ait or et gloire à la clé.
Si on mettait mes sentiments étranges - même à moi même - de côté, je pensais en effet que garder Harlan était une bonne idée, car faire de l’or facilement était pas toujours la meilleure façon de jouer de ses atouts si on veut un jour pouvoir devenir les puissants de ce monde.
Moi j’avais les idées claires et je voyais dans le jeu du fils déchu qu’une main était mise sur le chevalier armé de ses principes, mais où allait il placer ce pion maintenant. Aujourd’hui ou demain, il fallait que je me prépare à entrer dans la cour des grands à Port-Réal et recueillir le plus d’informations possibles, on est certes capables et doués de beaucoup de talents dans cet équipage, mais il nous faut de la matière sur quoi travailler et les informations sont là pour ça; je les apporterai à notre table.
M’installant à côté de Belarro au garde-fou, je viens tenir le bois et je me redresse faisant face au vent toujours aussi appréciable. J’avais le cou et une partie de la poitrine moite, mon gant en cuir qui armait ma main droite s’accrocher plus au bois que mon autre main qui glissait, donnant une sensation désagréable dans mon être. Me rappelant en amont de sa question qui fait écho, je viens maintenant lui demander:
Je ne faisais pas l’abruti, je savais qu’il se doutait que mes sentiments étaient différents pour le chevalier mais ce n’est pas important, pas au point d’être un sujet de discussion. Même s’il aime me piquer, et il le fera encore, je remarque ici qu’il me pose cette question sous un autre angle alors je ne comptais pas plus me voiler la face, de toute manière, je ne me cachais pas réellement enfin je crois.
Le Caméléon
de Lys
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Nilissa avait son mot à dire quant au chevalier. Et malgré l’ivresse qui engourdissait ses sens, Belarro ne pouvait qu’approuver. Quoi qu’il advienne, le petit Harlan Wythers aurait son utilité à un moment ou à un autre. Les nobles ouestriens étaient capables de payer des sommes folles pour retrouver un de leurs, et en particulier quand il s’agissait d’un fils. Il se disait que les otages féminines n’avaient pas grande valeur. Alors c’était une chance que le petit gars d’acier ait une paire couilles.
Belarro écrasa sur ses lèvres un large sourire. Ses yeux se levèrent vers les étoiles qu’il contempla avec plaisir, accoudé au garde-fou, avant de reporter son regard sur Nilissa.
— T’as raison. Je ne saurais pas dire si cet abruti saura me charmongner suffisamment pour intégrer l’équipage, d’autant qu’il ne connait rien de la navigation ou de la vie sur un navire… Mais nous verrons. Une chose est sûre, il peut nous rapporter gros.
Ses yeux passèrent sur le pont autour d’eux, en quête d’une bouteille de vin qui traine, un petit quelque chose à boire. Mais rien. Merde. Et il était bien trop paresseux pour retourner dans sa cabine, alors soit, il était destiné à retomber dans la sobriété.
Nilissa s’installa près de lui, demandant pourquoi il la questionnait à ce sujet. Belarro sourit en tournant la tête vers elle.
— Hé bien… Parce que je te fais confiance ?
La question n’en était pas vraiment une. Mais c’était dit sincèrement. Certes elle avait tenté de le tuer lors de leur première rencontre, mais la promesse d’une vie meilleure l’avait faite rejoindre l’équipage de l’Arrogant. Et maintenant, hé bien, de l’eau avait coulé sous les ponts. Et il avait envers Nilissa comme envers chacun de ses lieutenants une confiance réelle. Quasi absolue. Quasi.
N'avait-il pas prouvé à Nilissa plus d’une fois qu’il croyait en elle ? En elle et les autres ? Belarro se savait excessif et quelque peu égocentré. Mais presque autant qu’il s’aimait lui-même, il chérissait cette petite famille de rebuts de la société qu’il avait fondée. Sur L’Arrogant se croisaient des orphelins abandonnés, des veufs en deuil, des brigands en fuite, des mendiants avec un talent pour le vol à la tire…
— Tu croyais que je demandais ton avis juste pour tes beaux yeux ? roucoula-t-il en appuyant ses mots d’un clin d’œil.
Il ne savait rester sérieux sur de trop longues durées. C’était lui, après tout, il était ainsi. Et il ne pouvait s’en empêcher, il adorait embêter sa chère petite Nilissa.
Belarro écrasa sur ses lèvres un large sourire. Ses yeux se levèrent vers les étoiles qu’il contempla avec plaisir, accoudé au garde-fou, avant de reporter son regard sur Nilissa.
— T’as raison. Je ne saurais pas dire si cet abruti saura me charmongner suffisamment pour intégrer l’équipage, d’autant qu’il ne connait rien de la navigation ou de la vie sur un navire… Mais nous verrons. Une chose est sûre, il peut nous rapporter gros.
Ses yeux passèrent sur le pont autour d’eux, en quête d’une bouteille de vin qui traine, un petit quelque chose à boire. Mais rien. Merde. Et il était bien trop paresseux pour retourner dans sa cabine, alors soit, il était destiné à retomber dans la sobriété.
Nilissa s’installa près de lui, demandant pourquoi il la questionnait à ce sujet. Belarro sourit en tournant la tête vers elle.
— Hé bien… Parce que je te fais confiance ?
La question n’en était pas vraiment une. Mais c’était dit sincèrement. Certes elle avait tenté de le tuer lors de leur première rencontre, mais la promesse d’une vie meilleure l’avait faite rejoindre l’équipage de l’Arrogant. Et maintenant, hé bien, de l’eau avait coulé sous les ponts. Et il avait envers Nilissa comme envers chacun de ses lieutenants une confiance réelle. Quasi absolue. Quasi.
N'avait-il pas prouvé à Nilissa plus d’une fois qu’il croyait en elle ? En elle et les autres ? Belarro se savait excessif et quelque peu égocentré. Mais presque autant qu’il s’aimait lui-même, il chérissait cette petite famille de rebuts de la société qu’il avait fondée. Sur L’Arrogant se croisaient des orphelins abandonnés, des veufs en deuil, des brigands en fuite, des mendiants avec un talent pour le vol à la tire…
— Tu croyais que je demandais ton avis juste pour tes beaux yeux ? roucoula-t-il en appuyant ses mots d’un clin d’œil.
Il ne savait rester sérieux sur de trop longues durées. C’était lui, après tout, il était ainsi. Et il ne pouvait s’en empêcher, il adorait embêter sa chère petite Nilissa.
Belarro & Nilissa Ja'Orys;
An 298; lune 03; semaine 01; jour 05;
au large de Dorne;
An 298; lune 03; semaine 01; jour 05;
au large de Dorne;
« Regarde donc, père, si je suis ta ruine. Il n’y a pas d’homme plus riche que moi en cette terre, personne qui n’ait ni ma puissance, ni ma gloire. Si une personne ici fait honte à l’autre, c’est toi – car je suis un cadeau des dieux et que tu me jalouses depuis toujours. »
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Sur l'Arrogant, au large des côtes Dorniennes | En l'an 298 - Lune 3 - Semaine 1 - Jour 5
ft. Belarro
J’hochais quant aux dires de Belarro sur la question du chevalier, après tout pourquoi se presser sur son compte alors que nous avons tout le temps de faire ce que nous voulons de sa personne ? On est ici et pas ailleurs et même si l’endroit pose un problème, l’Arrogant saurait palier à ce souci en nous emmenant à Valyria, la cité déchue, si il le fallait. Observant la tranquillité du capitaine de ce navire, je devais avouer tout de même qu’il n’était pas seulement là qu’à se pavaner mais aussi pour nous demander conseil à chacun quand il le fallait, et ça parfois j’oubliais qu’il pouvait faire preuve de sérieux dans ses paroles quand il n’y a pas anguille sous roche ou autre mesquinerie, alors je viens sourire à son compliment, lui tendant ma gourde souvent accrochée à ma ceinture pour servir quand elle se montre utile, la décrochant pour cette occasion.
- Tiens, c’est pas de la bière mais un peu de vin de Dorne pour te laver la bouche.. enfin je crois qu’il vient de Dorne. J’ai vu que tes yeux qui criaient misère au ciel alors remercie ma pitié.
Je savais que ces jours comme celui-ci sur ce bateau étaient à chérir en un sens, il y régnait un calme plat, une fraternité unique, des différences qui s’accordaient d’une façon que j’appréciais et presque un même but commun ce qui faisait de nous des rebelles que détestaient les nobles et seigneurs, bien plus que les roturiers qu’ils ont sous leur coupe, car nous on menaçait réellement leur mode de vie ridicule. Je n’étais pas difficile et c’était la vie que j’avais choisi et je ne changerai cela pour rien au monde.
Le voyant de nouveau se pavaner, je viens le fusiller doucement des yeux, lâchant d’une manière faussement désinvolte une réponse à sa question.
- Ha.. ha.. si le valeureux Belarro m’aurait fait un tel cadeau, je t’aurais déjà couvert d’or et de gloire moi même !
Amusée par sa remarque, je commençais doucement à fatiguer alors que le soleil commençait pourtant à peine à se coucher même si l’heure était plus tardive que ne laissait penser le soleil plus bas dans le ciel. Je fus moi même étonnée de bailler et de ressentir en avance une petite fatigue s’installer, alors que pourtant je pouvais me coucher plus tard que ça, mais la mer avait dû me fatiguer plus que d’ordinaire.
Je savais que ces jours comme celui-ci sur ce bateau étaient à chérir en un sens, il y régnait un calme plat, une fraternité unique, des différences qui s’accordaient d’une façon que j’appréciais et presque un même but commun ce qui faisait de nous des rebelles que détestaient les nobles et seigneurs, bien plus que les roturiers qu’ils ont sous leur coupe, car nous on menaçait réellement leur mode de vie ridicule. Je n’étais pas difficile et c’était la vie que j’avais choisi et je ne changerai cela pour rien au monde.
Le voyant de nouveau se pavaner, je viens le fusiller doucement des yeux, lâchant d’une manière faussement désinvolte une réponse à sa question.
Amusée par sa remarque, je commençais doucement à fatiguer alors que le soleil commençait pourtant à peine à se coucher même si l’heure était plus tardive que ne laissait penser le soleil plus bas dans le ciel. Je fus moi même étonnée de bailler et de ressentir en avance une petite fatigue s’installer, alors que pourtant je pouvais me coucher plus tard que ça, mais la mer avait dû me fatiguer plus que d’ordinaire.
Le Caméléon
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La gourde tendue, Belarro s’en saisit avec un sourire mièvre aux lèvres. Il l’approcha de son visage, huma son parfum, vérifiant les dires de Nilissa. Était-ce au moins du bon vin ? Il n’aurait pardonné le contraire, après tout ils étaient sur l’Arrogant. Or n’avaient-ils pas amassé trésors et richesse ? Si, bien sûr que si – avant d’à chaque fois tout dilapider et tout perdre. Belarro était bon pirate mais un mauvais riche, hélas. Le pire étant que ce n’était pas tout à fait lui qui gaspillait tout son or mais les deux femmes dont il s’était entiché. Toutes deux aimaient les bijoux. Mais Ilesia avait aussi un penchant pour les parfums envoûtants et coûteux – Netyris pour les robes aux étoffes les plus nobles de Yi Ti et autres dentelles de Myr.
Belarro les couvrait de présents. Et chaque fois ils devaient monter une nouvelle arnaque, un nouveau pillage, n’importe quoi pour qu’il puisse à nouveau les satisfaire. Il repensait avec ironie à son épouse, laissée seule sur le quai à Lys. Elle au moins était moins dépensière. Mais dans l’esprit de Belarro, elle n’était rien qu’une carne qui ne lui manquait guère… Aussi belle qu’elle était connasse.
Il s’envoya une longue goulée de vin avant d’essuyer ses lèvres du dos de la main. Grand sourire vers Nilissa, haussement de sourcils rieur. « Je remercie ta pitié, chère – ô chère Nilissa ! » Il abusait toujours, de sa patience, parfois de sa générosité. Belarro abusait toujours de tout. Il le savait. Ce n’était rien de grave, ne l’avait jamais été. Il reprit deux gorgées voraces.
La réponse, désinvolte et ironique, le fit rire. L’instant d’après il s’accouda de nouveau au bastingage, ses yeux observant avec plaisir l’horizon. Le ciel qui noircissait à vue d’œil écrasait de plus en plus la mer de ses ténèbres, les vagues ne devenant plus que des éclats clapotant dans l’ombre. Le sourire de Belarro était placide, un peu nostalgique. La mer avait toujours été son premier amour. Avant même les femmes. Entendant Nilissa bailler, il la regarda du coin de l’œil. « Fatiguée, ma puce ? » Il écrasa un large sourire moqueur sur sa bouche. Provocateur, toujours. Sérieux, jamais bien longtemps.
Belarro les couvrait de présents. Et chaque fois ils devaient monter une nouvelle arnaque, un nouveau pillage, n’importe quoi pour qu’il puisse à nouveau les satisfaire. Il repensait avec ironie à son épouse, laissée seule sur le quai à Lys. Elle au moins était moins dépensière. Mais dans l’esprit de Belarro, elle n’était rien qu’une carne qui ne lui manquait guère… Aussi belle qu’elle était connasse.
Il s’envoya une longue goulée de vin avant d’essuyer ses lèvres du dos de la main. Grand sourire vers Nilissa, haussement de sourcils rieur. « Je remercie ta pitié, chère – ô chère Nilissa ! » Il abusait toujours, de sa patience, parfois de sa générosité. Belarro abusait toujours de tout. Il le savait. Ce n’était rien de grave, ne l’avait jamais été. Il reprit deux gorgées voraces.
La réponse, désinvolte et ironique, le fit rire. L’instant d’après il s’accouda de nouveau au bastingage, ses yeux observant avec plaisir l’horizon. Le ciel qui noircissait à vue d’œil écrasait de plus en plus la mer de ses ténèbres, les vagues ne devenant plus que des éclats clapotant dans l’ombre. Le sourire de Belarro était placide, un peu nostalgique. La mer avait toujours été son premier amour. Avant même les femmes. Entendant Nilissa bailler, il la regarda du coin de l’œil. « Fatiguée, ma puce ? » Il écrasa un large sourire moqueur sur sa bouche. Provocateur, toujours. Sérieux, jamais bien longtemps.
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« Regarde donc, père, si je suis ta ruine. Il n’y a pas d’homme plus riche que moi en cette terre, personne qui n’ait ni ma puissance, ni ma gloire. Si une personne ici fait honte à l’autre, c’est toi – car je suis un cadeau des dieux et que tu me jalouses depuis toujours. »