I happen to believe a lady's business is her own. ☽ ft. Elowen Cendregué
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I happen to believe a lady's business is her own.
@Elowen Cendregué | Iliyanna Dayne
Jour 3 de la Lune 4 de l’an 298, à Port-Réal.
Nous nous sommes enfin confortablement installés. Le tournoi de Castral Roc me semble si lointain que ça me fait tout drôle de voir autant de monde venant de tant de contrées différentes. Mon entrevue avec mon frère dès mon arrivée m'a donné envie d'une seule chose : participer au tournoi. Je sais que ce sera compliqué, non pas pour trouver une armure et inscrire mon nom, mais parce que j'ignore de quelle manière mon frère va se comporter pendant tout mon séjour à Port-Réal. S'il décide de rester sur mon dos, je n'aurai aucune chance de m'éclipser et de laisser le chevalier de la Solitude reprendre du service.
J’ignorais quand le tournoi commencerait et en attendant, je préférais rester dans ma tente pour éviter de tomber sur Gerold. Peut-être que je suis un peu paranoïaque, et peut-être que c’était finalement une mauvaise idée que de venir ici, mais il n’y a plus de retour en arrière, j’ai été claire sur ce point. Alors je m’abandonne dans la lecture d’un ouvrage que je connais plus que par coeur, l’un des seuls ouvrages que j’ai emmenés avec moi durant le voyage, celui sur les poisons les plus répandus de Westeros et Essos, un ouvrage qui décrit pour chaque poison quelques récits qui permettent de bien comprendre les effets et les usages de chacun. J’ai beau connaître chaque mot, je ne me lasse pas de lire ces lignes, et pourtant…
Je referme mon livre brusquement, ce qui semble tirer Elyse brusquement de ses pensées. Je me lève de mon fauteuil et, après avoir fait quelques pas en rond dans la tente, je me décide à aller faire un tour.
« Je ne suis pas venue ici pour rester enfermée. Je serai de retour bientôt, Elyse. »
Elle insiste pour que l’un des soldats de Haut-Hermitage m’accompagne, ce à quoi je ne peux me résoudre à dire non. Je ne me sens pas vraiment en sécurité au milieu de toutes ces maisons provenant de tous ces différents royaumes qui pourraient s’avérer être nos ennemis dans d’autres circonstances. Non armée, que pourrais-je faire pour me défendre ? Si le poison est l’arme d’une femme, il n’est pas une arme de défense.
Accompagnée, je m’aventure donc dans les méandres du camp du futur tournoi, entre les tentes sagement rangées par région. Je reconnais d’abord quelques maisons dorniennes, notamment les Poulet qui auraient dû devenir ma maison si les Sept n’avaient pas été miséricordieux. Puis je traverse quelques maisons de l’Orage, les Dondarrion des marches de Dorne, la future maison de ma cousine Allyria, les Estremont de Vertepierre reconnaissables à leurs armoiries si particulières, puis j’arrive dans le Bief et traverser cet endroit me donne des frissons. Dorne et le Bief ne se sont jamais particulièrement entendus, c’est ce que mon père me disait souvent et ce que Mestre Isembard s’est efforcé de me répéter depuis une année. Pourtant, ils sont nos partenaires commerciaux les plus fidèles. Le vins de certains fiefs en échange de nos fromages et ressources minières, c’est l’une des manière qui permet à Haut-Hermitage de survivre depuis de nombreuses décennies.
J’essaie de reconnaître les armoiries, évidemment les Tyrell sont assez reconnaissables à leur rose d’or sur champ vert, puis les Hightower de Villevieille, et leurs deux tours, mais je m’arrête alors sur un blason que je ne reconnais pas. Je suis certaine de l’avoir déjà vu dans un livre lorsque j’apprenais à reconnaître toutes les maisons nobles de Westeros, mais ce soleil et chevron blancs sur champ orange, je ne parviens pas à me remémorer le nom de cette maison.
« Caswell ? Non, c’est le centaure… Merryweather ? Non, ce n’est toujours pas ça… Le soleil… Notre soleil… brille ? Par les Sept, mais qui sont les seigneurs de cette maison ? »
Nous nous sommes enfin confortablement installés. Le tournoi de Castral Roc me semble si lointain que ça me fait tout drôle de voir autant de monde venant de tant de contrées différentes. Mon entrevue avec mon frère dès mon arrivée m'a donné envie d'une seule chose : participer au tournoi. Je sais que ce sera compliqué, non pas pour trouver une armure et inscrire mon nom, mais parce que j'ignore de quelle manière mon frère va se comporter pendant tout mon séjour à Port-Réal. S'il décide de rester sur mon dos, je n'aurai aucune chance de m'éclipser et de laisser le chevalier de la Solitude reprendre du service.
J’ignorais quand le tournoi commencerait et en attendant, je préférais rester dans ma tente pour éviter de tomber sur Gerold. Peut-être que je suis un peu paranoïaque, et peut-être que c’était finalement une mauvaise idée que de venir ici, mais il n’y a plus de retour en arrière, j’ai été claire sur ce point. Alors je m’abandonne dans la lecture d’un ouvrage que je connais plus que par coeur, l’un des seuls ouvrages que j’ai emmenés avec moi durant le voyage, celui sur les poisons les plus répandus de Westeros et Essos, un ouvrage qui décrit pour chaque poison quelques récits qui permettent de bien comprendre les effets et les usages de chacun. J’ai beau connaître chaque mot, je ne me lasse pas de lire ces lignes, et pourtant…
Je referme mon livre brusquement, ce qui semble tirer Elyse brusquement de ses pensées. Je me lève de mon fauteuil et, après avoir fait quelques pas en rond dans la tente, je me décide à aller faire un tour.
« Je ne suis pas venue ici pour rester enfermée. Je serai de retour bientôt, Elyse. »
Elle insiste pour que l’un des soldats de Haut-Hermitage m’accompagne, ce à quoi je ne peux me résoudre à dire non. Je ne me sens pas vraiment en sécurité au milieu de toutes ces maisons provenant de tous ces différents royaumes qui pourraient s’avérer être nos ennemis dans d’autres circonstances. Non armée, que pourrais-je faire pour me défendre ? Si le poison est l’arme d’une femme, il n’est pas une arme de défense.
Accompagnée, je m’aventure donc dans les méandres du camp du futur tournoi, entre les tentes sagement rangées par région. Je reconnais d’abord quelques maisons dorniennes, notamment les Poulet qui auraient dû devenir ma maison si les Sept n’avaient pas été miséricordieux. Puis je traverse quelques maisons de l’Orage, les Dondarrion des marches de Dorne, la future maison de ma cousine Allyria, les Estremont de Vertepierre reconnaissables à leurs armoiries si particulières, puis j’arrive dans le Bief et traverser cet endroit me donne des frissons. Dorne et le Bief ne se sont jamais particulièrement entendus, c’est ce que mon père me disait souvent et ce que Mestre Isembard s’est efforcé de me répéter depuis une année. Pourtant, ils sont nos partenaires commerciaux les plus fidèles. Le vins de certains fiefs en échange de nos fromages et ressources minières, c’est l’une des manière qui permet à Haut-Hermitage de survivre depuis de nombreuses décennies.
J’essaie de reconnaître les armoiries, évidemment les Tyrell sont assez reconnaissables à leur rose d’or sur champ vert, puis les Hightower de Villevieille, et leurs deux tours, mais je m’arrête alors sur un blason que je ne reconnais pas. Je suis certaine de l’avoir déjà vu dans un livre lorsque j’apprenais à reconnaître toutes les maisons nobles de Westeros, mais ce soleil et chevron blancs sur champ orange, je ne parviens pas à me remémorer le nom de cette maison.
« Caswell ? Non, c’est le centaure… Merryweather ? Non, ce n’est toujours pas ça… Le soleil… Notre soleil… brille ? Par les Sept, mais qui sont les seigneurs de cette maison ? »
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La tente pour le tournoi était confortable, il fallait l’avouer, même si j’avais un petit appartement dans le Donjon Rouge, j’étais seigneuresse quand même d’une maison importante ! Mais la tente servait surtout pour mes hommes et passer un peu de temps avec… potentiellement d’autres seigneurs du Bief tout autour de moi. De toute manière Dandelion était en permanence derrière moi, il était plus que rassurant à mes yeux. Je portais une jolie robe aux teintes vertes, avec mon soleil pendu à mon cou. J’étais dans les teintes plus foncées, après tout je portais toujours le deuil de ma famille, alors on pouvait me pardonner de ne pas être dans les teintes les plus joyeuses, n’est-ce pas.
Néanmoins, j’étais dans la tente du tournoi en discutant avec quelques-uns de mes chevaliers, ils participeraient sans doute à la mêlée, mais je refusais qu’ils participent à la joute, j’avais trop mauvais souvenir de ce qu’il s’était passé au tournoi de Castral Roc il y a trois ans. J’étais déjà nerveuse sur ce terrain, j’avais peur d’entendre des hurlements stridents de chevaux agonisant dans la poussière. Je ne voulais pas revivre cela, c’était proprement hors de questions. Alors que mes hommes s’amusent à la mêlée, au tir à l’arc autant qu’ils le voulaient ! Mais non. C’était hors de questions qu’ils aillent à la joute, je ne voulais pas de cadavre dans ma suite. Et comme la majorité des hommes connaissaient mon histoire, ils l’acceptaient, puis c’était pour leur bien, n’est-ce pas ? Est-ce qu’on pouvait m’en vouloir de ne souhaiter qu’ils vivent ? Je serrais légèrement les poings en rajustant les plis de ma robe autour de moi. Il était l’heure pour moi de faire quelques pas et visiter un peu plus Port Réal. En sortant, j’entendis une dame s’interroger. Mon regard se porta sur Dandelion, j’avais tant fait faner ma maison qu’on l’oubliait… J’avançai vers la dame blonde, fixée devant notre tente.
« Notre soleil brille fort. Il s’agit de la maison Cendregué et sa seigneuresse est Elowen Cendregué. »
En dehors de mon bijou, je ne portais rien pouvant indiquer que j’étais la seigneuresse en question. Je détaillais la femme, elle était belle et très élégante. Je ressentis une pointe de jalousie en restant bien droite et fière. Je ne pouvais pas laisser l’impression que j’étais faible et peu à l’aise. Dandelion restait imperturbable dans son armure décorée de pissenlit. Cela lui avait valu son surnom après tout.
« Je vous présente mes excuses de vous aborder ainsi, mais je vous ai entendu et je me devais de vous renseigner. »
J’inclinai la tête vers elle avec un sourire.
Néanmoins, j’étais dans la tente du tournoi en discutant avec quelques-uns de mes chevaliers, ils participeraient sans doute à la mêlée, mais je refusais qu’ils participent à la joute, j’avais trop mauvais souvenir de ce qu’il s’était passé au tournoi de Castral Roc il y a trois ans. J’étais déjà nerveuse sur ce terrain, j’avais peur d’entendre des hurlements stridents de chevaux agonisant dans la poussière. Je ne voulais pas revivre cela, c’était proprement hors de questions. Alors que mes hommes s’amusent à la mêlée, au tir à l’arc autant qu’ils le voulaient ! Mais non. C’était hors de questions qu’ils aillent à la joute, je ne voulais pas de cadavre dans ma suite. Et comme la majorité des hommes connaissaient mon histoire, ils l’acceptaient, puis c’était pour leur bien, n’est-ce pas ? Est-ce qu’on pouvait m’en vouloir de ne souhaiter qu’ils vivent ? Je serrais légèrement les poings en rajustant les plis de ma robe autour de moi. Il était l’heure pour moi de faire quelques pas et visiter un peu plus Port Réal. En sortant, j’entendis une dame s’interroger. Mon regard se porta sur Dandelion, j’avais tant fait faner ma maison qu’on l’oubliait… J’avançai vers la dame blonde, fixée devant notre tente.
« Notre soleil brille fort. Il s’agit de la maison Cendregué et sa seigneuresse est Elowen Cendregué. »
En dehors de mon bijou, je ne portais rien pouvant indiquer que j’étais la seigneuresse en question. Je détaillais la femme, elle était belle et très élégante. Je ressentis une pointe de jalousie en restant bien droite et fière. Je ne pouvais pas laisser l’impression que j’étais faible et peu à l’aise. Dandelion restait imperturbable dans son armure décorée de pissenlit. Cela lui avait valu son surnom après tout.
« Je vous présente mes excuses de vous aborder ainsi, mais je vous ai entendu et je me devais de vous renseigner. »
J’inclinai la tête vers elle avec un sourire.
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@Elowen Cendregué | Iliyanna Dayne
Je n’ai pas toujours été très douée pour retenir les blasons et devises de chaque maisons de Westeros. Pour les maisons suzeraines, ce n’était pas très compliqué, et pour la plupart des maisons dorniennes également. Pour le reste du monde, j’ai souvent pensé que ça n’avait pas de réel intérêt car je n’aurais pas dû me soucier de ce genre de choses. La vie était censée me trouver un époux d’une maison dornienne et mon rôle aurait dû être simplement de fournir des héritiers à mon dit époux. Je ne pense pas que mon rôle et mon futur aient réellement changé, mais le contretemps de la régence de Haut-Hermitage exige de moi un savoir que j’avais mis de côté depuis bien trop longtemps.
Alors que je m’étais arrêtée devant ce blason dont j’étais incapable de me souvenir le nom de la maison qui y était associée, une jeune femme m’interpella, répondant à mes interrogations. Ca m’apprendra à réfléchir tout haut mais au moins, je n’avais plus de raison de douter. La maison Cendregué, donc. Je me rappelle vaguement avoir entendu ce nom par mon père ou le mestre, mais je n’aurais probablement pas retrouvé le nom. La jeune femme évoqua d’ailleurs qu’à la tête de cette maison était une seigneuresse et non un seigneur. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres mais ce dernier s’efface lorsque l’inconnue présente ses excuses pour être intervenue.
« Il n’en est rien. J’étais perdue et ne me souvenais pas du nom de cette maison et vous avez bien fait de voler à mon secours. »
Pourquoi en vouloir à quelqu’un qui tente d’être serviable, et puis, j’ai parlé à voix haute, si j’avais voulu éviter que l’on me réponde, j’aurais choisi de ne rien dire et de tout garder pour moi. J’aperçois un homme qui se tient droit derrière la jeune femme. Lui adressant un sourire, je ne peux m’empêcher de rebondir sur ce qu’elle m’a indiqué peu avant.
« Il faut croire que le monde change si les femmes commencent à être en charge des maisons de Westeros. C’est peut-être cela qui manquait à notre monde, vous ne pensez pas ? »
Ce n’est pas une tâche que je désirais mais j’y prends goût malgré tout.
« Veuillez m’excuser, je ne me suis pas présentée. Je suis Iliyanna Dayne, régente de Haut-Hermitage. Et vous êtes ? »
Elle devait probablement être de la maison Cendregué étant donné qu’elle était sortie de la tente de cette même maison, mais elle semblait bien trop jeune pour être la dite seigneuresse. Cela dit, les aléas de la vie étaient tels que je ne pouvais non plus exclure cette possibilité.
« J’espère ne pas vous avoir offensé avec mon ignorance. Je ne connais que très peu les maisons hors de Dorne. Ma maison est une maison de chevalier fieffés, branche cadette de la maison Dayne des Météores. Nous sommes cousins éloignés et résidons à Haut-Hermitage. Bien que notre maison soit peu importante, nous n’en sommes pas moins fiers. »
Alors que je m’étais arrêtée devant ce blason dont j’étais incapable de me souvenir le nom de la maison qui y était associée, une jeune femme m’interpella, répondant à mes interrogations. Ca m’apprendra à réfléchir tout haut mais au moins, je n’avais plus de raison de douter. La maison Cendregué, donc. Je me rappelle vaguement avoir entendu ce nom par mon père ou le mestre, mais je n’aurais probablement pas retrouvé le nom. La jeune femme évoqua d’ailleurs qu’à la tête de cette maison était une seigneuresse et non un seigneur. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres mais ce dernier s’efface lorsque l’inconnue présente ses excuses pour être intervenue.
« Il n’en est rien. J’étais perdue et ne me souvenais pas du nom de cette maison et vous avez bien fait de voler à mon secours. »
Pourquoi en vouloir à quelqu’un qui tente d’être serviable, et puis, j’ai parlé à voix haute, si j’avais voulu éviter que l’on me réponde, j’aurais choisi de ne rien dire et de tout garder pour moi. J’aperçois un homme qui se tient droit derrière la jeune femme. Lui adressant un sourire, je ne peux m’empêcher de rebondir sur ce qu’elle m’a indiqué peu avant.
« Il faut croire que le monde change si les femmes commencent à être en charge des maisons de Westeros. C’est peut-être cela qui manquait à notre monde, vous ne pensez pas ? »
Ce n’est pas une tâche que je désirais mais j’y prends goût malgré tout.
« Veuillez m’excuser, je ne me suis pas présentée. Je suis Iliyanna Dayne, régente de Haut-Hermitage. Et vous êtes ? »
Elle devait probablement être de la maison Cendregué étant donné qu’elle était sortie de la tente de cette même maison, mais elle semblait bien trop jeune pour être la dite seigneuresse. Cela dit, les aléas de la vie étaient tels que je ne pouvais non plus exclure cette possibilité.
« J’espère ne pas vous avoir offensé avec mon ignorance. Je ne connais que très peu les maisons hors de Dorne. Ma maison est une maison de chevalier fieffés, branche cadette de la maison Dayne des Météores. Nous sommes cousins éloignés et résidons à Haut-Hermitage. Bien que notre maison soit peu importante, nous n’en sommes pas moins fiers. »
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J’observai la femme avec grande attention. Elle était vraiment belle et élégante et je me sentais comme un caneton face à un cygne… C’était particulier. Mais je demeurais bien droite et fière devant elle. Hors de question de me laisser impressionner par elle. Enfin, si je pouvais me laisser impressionner ! Mais je ne devais pas le montrer ! C’était hors de question. Mais elle ne semblait pas mal le prendre que je sois intervenue pour lui expliquer que ces armoiries étaient celle de ma maison. J’inclinai la tête à ses mots avec un sourire.
« Je vous en prie, c’est tout naturel, il y a tant d’armoiries en ce lieu, il arrive d’être perdu avec toutes ces armoiries. »
Heureusement, à part les Fossevoie pomme rouge et verte, les blasons étaient relativement différents. Mais se souvenir de tous était véritablement un casse-tête. J’eus un simple sourire à ses mots supplémentaires. Le monde change… Pas tellement que cela en réalité, je savais très bien, les regards, les remarques… Est-ce que les femmes devaient diriger le monde ? Je ne savais pas. J’inclinai la tête.
« Femmes et hommes sont différents, il est bien vrai. Mais je ne crois pas que cette seigneuresse fut choisie initialement par son père. »
Illiynna Dayne de Haut-Hermitage. J’inclinai légèrement la tête avec un sourire, moi ? Je glissai un regard vers Dandelion qui inclina légèrement la tête derrière moi. Allais-je mentir ? Non, mais c’était amusant. Je pourrais… mais cela ne serait pas aimable de ma part, vraiment pas.
« C’est un honneur de vous rencontrer. Je suis Elowen Cendregué. »
Elle était loin de Dorne, mais avec ce tournoi, n’était-ce pas l’occasion de se croiser et de discuter tous ensemble ? Sans aucun doute. Je joignis mes mains l’une à l’autre devant moi. Je n’étais pas inquiète de diffuser mon identité, je n’avais pas à me cacher derrière un pseudo, non, j’étais fière de ce que j’étais et de qui j’étais. Et je n’allais pas le cacher, c’était hors de question. Je secouai doucement la tête à ses mots.
« Je vous en prie, il m’arrive moi-même de confondre des blasons et d’en oublier. Il y en a beaucoup après tout. Je ne peux vous en vouloir. Dayne des Météores… »
Cela me disait quelque chose… Météores… Aube… Gerold.
« Vous êtes donc la cousine de Gérold Dayne ? Mais c’est un plaisir de vous rencontrer. Accepteriez-vous de faire quelques pas avec moi ? »
Histoire de ne pas rester planté au milieu du chemin, n’est-ce pas ?
« Je vous en prie, c’est tout naturel, il y a tant d’armoiries en ce lieu, il arrive d’être perdu avec toutes ces armoiries. »
Heureusement, à part les Fossevoie pomme rouge et verte, les blasons étaient relativement différents. Mais se souvenir de tous était véritablement un casse-tête. J’eus un simple sourire à ses mots supplémentaires. Le monde change… Pas tellement que cela en réalité, je savais très bien, les regards, les remarques… Est-ce que les femmes devaient diriger le monde ? Je ne savais pas. J’inclinai la tête.
« Femmes et hommes sont différents, il est bien vrai. Mais je ne crois pas que cette seigneuresse fut choisie initialement par son père. »
Illiynna Dayne de Haut-Hermitage. J’inclinai légèrement la tête avec un sourire, moi ? Je glissai un regard vers Dandelion qui inclina légèrement la tête derrière moi. Allais-je mentir ? Non, mais c’était amusant. Je pourrais… mais cela ne serait pas aimable de ma part, vraiment pas.
« C’est un honneur de vous rencontrer. Je suis Elowen Cendregué. »
Elle était loin de Dorne, mais avec ce tournoi, n’était-ce pas l’occasion de se croiser et de discuter tous ensemble ? Sans aucun doute. Je joignis mes mains l’une à l’autre devant moi. Je n’étais pas inquiète de diffuser mon identité, je n’avais pas à me cacher derrière un pseudo, non, j’étais fière de ce que j’étais et de qui j’étais. Et je n’allais pas le cacher, c’était hors de question. Je secouai doucement la tête à ses mots.
« Je vous en prie, il m’arrive moi-même de confondre des blasons et d’en oublier. Il y en a beaucoup après tout. Je ne peux vous en vouloir. Dayne des Météores… »
Cela me disait quelque chose… Météores… Aube… Gerold.
« Vous êtes donc la cousine de Gérold Dayne ? Mais c’est un plaisir de vous rencontrer. Accepteriez-vous de faire quelques pas avec moi ? »
Histoire de ne pas rester planté au milieu du chemin, n’est-ce pas ?
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@Elowen Cendregué | Iliyanna Dayne
Je n’aurais jamais cru que la seigneuresse de Cendregué se trouvait devant moi. La jeune femme était si jeune, probablement quinze ou seize ans tout au plus, et le devoir de diriger toute une maison lui revenait alors. Je devais me sentir soulagée de n’être que régente, après-tout, et que cette tâche m’eut été donnée alors que j’avais eu le temps de vivre et de prendre du recul sur le monde.
« Vous êtes donc la seigneuresse de Cendregué. Comme vous parliez de vous-même à la troisième personne, je n’avais pas imaginé que c’était le cas, veuillez m’en excuser. »
J’évoquai quelques détails concernant ma maison, on oublie bien souvent notre existence, voilée par le rayonnement de nos cousins les Dayne des météores. Pourtant, mon frère, comme il le rappelle si bien, a une réputation qui n’est plus à faire dans tout Dorne.
La jeune femme me demanda alors si j’étais la cousine de Gerold Dayne et je ne pu m’empêcher de laisser échapper un rire léger. J’étais d’ailleurs surprise que son nom puisse être évoqué par une jeune femme du Bief, seigneuresse ou non, mais je ne voulais pas en savoir davantage à ce sujet.
« Gerold Dayne est mon frère. Il est le seigneur de Haut-Hermitage et j’en suis la régente en son absence. Notre parenté avec les Dayne des Météores remonte à bien plus loin, quelques décennies si je m’en souvient bien. »
La confusion était probablement banale hors de Dorne, pourtant, on nous rappelle bien que l’importance de notre maison est moindre vis-à-vis de celle de nos cousins éloignés. La jeune femme me propose donc de marcher avec elle ce à quoi je réponds d’un simple hochement de tête. Rester plantée là ne nous apportera pas grand-chose et l’air est agréable. De plus, cela me permettra de découvrir discrètement quelles sont les autres maisons présentes à ce tournoi.
« Êtes vous venue accompagnée de votre famille ? Je vois que vous êtes bien escortée. »
Dis-je en jetant un regard à ce qui semblait être l’épée lige de la jeune femme. Etait-elle une femme en danger, ou était-ce simplement un excès de zèle de la part du chevalier, peut-être un peu trop inquiet pour la femme qu’il sert.
« Est-ce votre première fois à la capitale ? En ce qui me concerne, je n’avais quitté Dorne qu’une seule fois, pour Castral-Roc, il y a neuf ans de cela, mais c’est la première fois que je me rends à la capitale. »
« Vous êtes donc la seigneuresse de Cendregué. Comme vous parliez de vous-même à la troisième personne, je n’avais pas imaginé que c’était le cas, veuillez m’en excuser. »
J’évoquai quelques détails concernant ma maison, on oublie bien souvent notre existence, voilée par le rayonnement de nos cousins les Dayne des météores. Pourtant, mon frère, comme il le rappelle si bien, a une réputation qui n’est plus à faire dans tout Dorne.
La jeune femme me demanda alors si j’étais la cousine de Gerold Dayne et je ne pu m’empêcher de laisser échapper un rire léger. J’étais d’ailleurs surprise que son nom puisse être évoqué par une jeune femme du Bief, seigneuresse ou non, mais je ne voulais pas en savoir davantage à ce sujet.
« Gerold Dayne est mon frère. Il est le seigneur de Haut-Hermitage et j’en suis la régente en son absence. Notre parenté avec les Dayne des Météores remonte à bien plus loin, quelques décennies si je m’en souvient bien. »
La confusion était probablement banale hors de Dorne, pourtant, on nous rappelle bien que l’importance de notre maison est moindre vis-à-vis de celle de nos cousins éloignés. La jeune femme me propose donc de marcher avec elle ce à quoi je réponds d’un simple hochement de tête. Rester plantée là ne nous apportera pas grand-chose et l’air est agréable. De plus, cela me permettra de découvrir discrètement quelles sont les autres maisons présentes à ce tournoi.
« Êtes vous venue accompagnée de votre famille ? Je vois que vous êtes bien escortée. »
Dis-je en jetant un regard à ce qui semblait être l’épée lige de la jeune femme. Etait-elle une femme en danger, ou était-ce simplement un excès de zèle de la part du chevalier, peut-être un peu trop inquiet pour la femme qu’il sert.
« Est-ce votre première fois à la capitale ? En ce qui me concerne, je n’avais quitté Dorne qu’une seule fois, pour Castral-Roc, il y a neuf ans de cela, mais c’est la première fois que je me rends à la capitale. »
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J’eus un simple sourire en inclinant la tête à sa question. Oui, j’étais bien la seigneuresse de Cendregué. C’était toujours amusant de voir la réaction des gens. J’étais jeune, je le savais très bien, et personne ne semblait croire que c’était vraiment moi. J’étais jeune et… sans aucun doute inexpérimentée. Bien moins qu’on ce qu’on pouvait penser cependant, j’avais douze ans quand j’étais devenue héritière, et cela ne faisait que quelques lunes que j’étais seigneuresse. Ce n’était pas facile, vraiment pas. Alors, j’adorais voir l’expression un peu surprise de la belle dame en face de moi. Il fallait bien que je m’amuse un peu, d’une manière ou d’une autre, de la situation. Je secouai la tête.
« Je sais que je ne ressemble pas à l’idée qu’on se fait d’une seigneuresse. Je voulais voir combien de temps j’aurais pu cacher mon identité. Mais je crains ne pas être très bonne à cela. Ne vous en fait pas, vous ne pouviez pas savoir. »
Et je l’interrogeai : était-elle cousine de Gerold Dayne ? Et visiblement, je m’étais trompée, c’était la sœur de l’homme. J’inclinai la tête, j’avais entendu parler de lui parce qu’il était un bon bretteur et j’étais plus proche de Dorne que certains du Bief. Enfin, d’un point de vue frontière. Qu’importe. J’inclinai la tête, son absence ? Je fronçai légèrement les sourcils, plusieurs décennies avec les Météores. Je hochais la tête. Absence ? Pourquoi était-il parti de sa propre ville ? Je crois qu’il valait mieux ne pas l’interroger pour cela.
« Je vois. C’est un honneur de pouvoir vous parler et échanger avec vous. »
On se mit à marcher et sa question me fit légèrement pâlir, Dandelion resta bien proche de moi et je pris la parole d’une voix très basse alors que mon épée-lige restait proche de moi. Ma famille… Je tripotai machinalement mon collier avant de répondre en détournant les yeux pour regarder le paysage.
« Je suis la dernière représentante de ma famille. Je n’ai plus personne. Oui, Dandelion est en permanence avec moi. »
Fis-je d’une voix très basse, c’était toujours très difficile de parler de ce manque, de cette disparition, même si pour certains c’était plus facile que pour d’autres. Ma mère et Brynden, c’était les plus faciles, Père c’était dur, parce que c’était récent, mais Garreth c’était une plaie ouverte. J’essayais de me concentrer sur la conversation, Castral roc… Je me mordis les joues avant de répondre doucement.
« Oui, c’est la première fois pour moi également la capitale. J’ai également visité Castral Roc en 295, pour leur tournoi… La capitale est impressionnante, il faut l’avouer, et il y a du beau monde ! Je suis plus là pour profiter des gens que du tournoi. »
J’avais donné mes instructions, mes hommes ne participeraient pas à aux joutes… Je ne voulais pas à nouveau voir du sang sur le sable.
« Je sais que je ne ressemble pas à l’idée qu’on se fait d’une seigneuresse. Je voulais voir combien de temps j’aurais pu cacher mon identité. Mais je crains ne pas être très bonne à cela. Ne vous en fait pas, vous ne pouviez pas savoir. »
Et je l’interrogeai : était-elle cousine de Gerold Dayne ? Et visiblement, je m’étais trompée, c’était la sœur de l’homme. J’inclinai la tête, j’avais entendu parler de lui parce qu’il était un bon bretteur et j’étais plus proche de Dorne que certains du Bief. Enfin, d’un point de vue frontière. Qu’importe. J’inclinai la tête, son absence ? Je fronçai légèrement les sourcils, plusieurs décennies avec les Météores. Je hochais la tête. Absence ? Pourquoi était-il parti de sa propre ville ? Je crois qu’il valait mieux ne pas l’interroger pour cela.
« Je vois. C’est un honneur de pouvoir vous parler et échanger avec vous. »
On se mit à marcher et sa question me fit légèrement pâlir, Dandelion resta bien proche de moi et je pris la parole d’une voix très basse alors que mon épée-lige restait proche de moi. Ma famille… Je tripotai machinalement mon collier avant de répondre en détournant les yeux pour regarder le paysage.
« Je suis la dernière représentante de ma famille. Je n’ai plus personne. Oui, Dandelion est en permanence avec moi. »
Fis-je d’une voix très basse, c’était toujours très difficile de parler de ce manque, de cette disparition, même si pour certains c’était plus facile que pour d’autres. Ma mère et Brynden, c’était les plus faciles, Père c’était dur, parce que c’était récent, mais Garreth c’était une plaie ouverte. J’essayais de me concentrer sur la conversation, Castral roc… Je me mordis les joues avant de répondre doucement.
« Oui, c’est la première fois pour moi également la capitale. J’ai également visité Castral Roc en 295, pour leur tournoi… La capitale est impressionnante, il faut l’avouer, et il y a du beau monde ! Je suis plus là pour profiter des gens que du tournoi. »
J’avais donné mes instructions, mes hommes ne participeraient pas à aux joutes… Je ne voulais pas à nouveau voir du sang sur le sable.
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I happen to believe a lady's business is her own.
@Elowen Cendregué | Iliyanna Dayne
La jeune femme affirmait savoir qu'elle ne correspondait pas à l'idée que l'on se faisait d'une seigneuresse mais à vrai dire, je ne sais pas si moi-même je pourrais décrire la seigneuresse idéale, ou l'idée que je m'en fais réellement. Je ne suis pas seigneuresse, seulement régente, mais je ne pense pas non plus rentrer dans le moule parfait de l'idée d'une régente.
Elle prétendait avoir voulu essayer de cacher son identité le plus longtemps possible ce qui me fit froncer des sourcils. Je ne voyais pas vraiment la raison pour laquelle cela était nécessaire, mais encore une fois, si je connaissais vaguement le blason de cette maison, j'étais loin d'imaginer les circonstances qui ont mené une femme aussi jeune à la tête de celle-ci.
Je la corrigeai lorsqu'elle demanda si j'étais la cousine de Gerold Dayne. Peut-être que cette vérité aurait rendu ma vie plus facile, mais ce n'était pas le cas. Je ne pouvais m'empêcher de repenser à notre entrevue de la veille. Je ne savais que penser, et toute l'assurance que j'avais en venant ici s'était effondrée avec simplement quelques instants passés en compagnie de Gerold. La jeune femme affirma que c'était un honneur d'échanger avec moi, bien que notre maison soit totalement inconnue, je reconnaissais là des paroles bien trop polies mais je ne voulais pas les remettre en question.
« Tout l'honneur est pour moi, Dame Elowen. »
Ma question sembla être finalement un peu déplacée lorsque j'abordai le sujet de la famille. Je pouvais déceler sur son visage que quelque chose n'allait pas, mais peut-être me faisais-je des idées. Puis, elle m'expliqua qu'elle était la dernière descendante de sa famille, et je me sentis désolée pour elle, comprenant alors un peu mieux les raisons pour lesquelles une femme aussi jeune prenait la tête de cette famille. Après tout, j'aurais dû le deviner et éviter de poser une question qui devait la mettre mal à l'aise et lui rappeler des souvenirs douloureux.
« Veuillez m'excuser, ma question était déplacée. Je suis désolée pour votre famille, toutes mes condoléances. »
Je décidai de changer de sujet, lui demandant alors si c'était sa première venue à la capitale, voire hors de chez elle et elle admit que c'était également la première fois pour elle. En même temps, très peu d'occasions se présentent à nous, femmes des sept royaumes, de venir à la capitale. Surtout pour une femme comme moi, venant d'une maison avec peu d'importance. Nous sommes souvent conviés mais le déplacement ne semble jamais nécessaire, nos affaires dornienne semblant bien trop importante pour accorder du temps à la couronne.
« Il est vrai que Port-Réal est impressionnante, et le donjon rouge l'est d'autant plus. Je ne suis pas venue pour le plaisir mais parce que c'était la bonne chose à faire, mais je dois admettre que le tournoi en lui-même ne m'intéresse pas le moins du monde. »
C'était probablement le plus gros mensonge que j'ai pu dire depuis mon arrivée à la capitale. Le tournoi était l'une des principales raisons, mais évoquer mon intérêt pour celui-ci m'empêcherait d'essayer de m'éclipser pour enfiler mon armure.
« Lorsque j'étais plus jeune, je m'arrangeais pour trouver une excuse pour ne pas avoir à assister à ce désastre, mais je pense que l'on attend de moi d'être présente cette fois-ci... Je vous avoue ne pas en avoir très envie. »
Elle prétendait avoir voulu essayer de cacher son identité le plus longtemps possible ce qui me fit froncer des sourcils. Je ne voyais pas vraiment la raison pour laquelle cela était nécessaire, mais encore une fois, si je connaissais vaguement le blason de cette maison, j'étais loin d'imaginer les circonstances qui ont mené une femme aussi jeune à la tête de celle-ci.
Je la corrigeai lorsqu'elle demanda si j'étais la cousine de Gerold Dayne. Peut-être que cette vérité aurait rendu ma vie plus facile, mais ce n'était pas le cas. Je ne pouvais m'empêcher de repenser à notre entrevue de la veille. Je ne savais que penser, et toute l'assurance que j'avais en venant ici s'était effondrée avec simplement quelques instants passés en compagnie de Gerold. La jeune femme affirma que c'était un honneur d'échanger avec moi, bien que notre maison soit totalement inconnue, je reconnaissais là des paroles bien trop polies mais je ne voulais pas les remettre en question.
« Tout l'honneur est pour moi, Dame Elowen. »
Ma question sembla être finalement un peu déplacée lorsque j'abordai le sujet de la famille. Je pouvais déceler sur son visage que quelque chose n'allait pas, mais peut-être me faisais-je des idées. Puis, elle m'expliqua qu'elle était la dernière descendante de sa famille, et je me sentis désolée pour elle, comprenant alors un peu mieux les raisons pour lesquelles une femme aussi jeune prenait la tête de cette famille. Après tout, j'aurais dû le deviner et éviter de poser une question qui devait la mettre mal à l'aise et lui rappeler des souvenirs douloureux.
« Veuillez m'excuser, ma question était déplacée. Je suis désolée pour votre famille, toutes mes condoléances. »
Je décidai de changer de sujet, lui demandant alors si c'était sa première venue à la capitale, voire hors de chez elle et elle admit que c'était également la première fois pour elle. En même temps, très peu d'occasions se présentent à nous, femmes des sept royaumes, de venir à la capitale. Surtout pour une femme comme moi, venant d'une maison avec peu d'importance. Nous sommes souvent conviés mais le déplacement ne semble jamais nécessaire, nos affaires dornienne semblant bien trop importante pour accorder du temps à la couronne.
« Il est vrai que Port-Réal est impressionnante, et le donjon rouge l'est d'autant plus. Je ne suis pas venue pour le plaisir mais parce que c'était la bonne chose à faire, mais je dois admettre que le tournoi en lui-même ne m'intéresse pas le moins du monde. »
C'était probablement le plus gros mensonge que j'ai pu dire depuis mon arrivée à la capitale. Le tournoi était l'une des principales raisons, mais évoquer mon intérêt pour celui-ci m'empêcherait d'essayer de m'éclipser pour enfiler mon armure.
« Lorsque j'étais plus jeune, je m'arrangeais pour trouver une excuse pour ne pas avoir à assister à ce désastre, mais je pense que l'on attend de moi d'être présente cette fois-ci... Je vous avoue ne pas en avoir très envie. »
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J’offris un sourire à la jeune femme. J’aimerais tant lui ressembler d’une manière ou d’une autre. Être aussi forte es assurée qu’elle. Cela transperçait dans chacun de ses gestes, de son regard. Enfin, j’avais aussi des qualités. Enfin… Je crois ? En quelque sorte ? Il me semblait ? Ne réfléchis pas trop Elowen. Ne réfléchis pas trop sur toi-même, ce n’est vraiment pas la peine. Je préférais me concentrer sur la conversation, c’était ce qu’il y avait de plus important, n’est-ce pas ? Elle évoqua ma famille, et je me sentis pâlir, ce n’était pas quelque chose que j’aimais évoquer. Vraiment pas. Mais puisqu’il fallait le faire… J’expliquai la situation d’une voix basse. Je secouai légèrement la tête à ses mots.
« Je vous en prie, vous ne pouviez pas savoir. La douleur sera plus douce un jour ou l’autre. »
J’évoquai le tournoi et tout ce qui était autour. Je détestais les tournois depuis trois années, je n’aimais pas la capitale… Je n’aimais pas grand-chose d’ici, mais je devais me montrer d’une manière ou d’une autre, discuter, créer des alliances, des amitiés, si cela existait d’une manière ou d’une autre dans ce monde. J’en doutais véritablement. J’inclinai la tête à ses mots.
« Je crois que je suis dans le même cas que vous. Je n’aime pas beaucoup les tournois. »
Voir pas du tout. Seulement, moi… Contrairement à elle, je ne pouvais pas m’échapper de ce genre d’évènements. Absolument pas en réalité. Je devais être là, montrer que j’existais, ce qui n’était pas rien. J’inclinai la tête à ses mots.
« Je vous comprends bien, je crains d’être obligée comme je suis une seigneuresse. Seulement, je ne ferais qu’acte de présence. Si votre frère est là, peut-être pourrez vous vous échapper ? Je ne sais pas si votre présence sera obligatoire. Je crois que personne n’osera s’approcher trop de moi. Je porte malheur en tournoi. »
Après tout, mon frère était mort en portant mes couleurs, n’est-ce pas ? Alors personne n’oserait les prendre.
« Vous pourrez toujours prétendre avoir… disons… une indisposition typiquement féminine. Personne ne viendra vérifier, n’est-ce pas ? »
L’un des rares avantages à être une femme n’est-ce pas ? Personne ne vérifiait ce genre de chose.
« Je vous en prie, vous ne pouviez pas savoir. La douleur sera plus douce un jour ou l’autre. »
J’évoquai le tournoi et tout ce qui était autour. Je détestais les tournois depuis trois années, je n’aimais pas la capitale… Je n’aimais pas grand-chose d’ici, mais je devais me montrer d’une manière ou d’une autre, discuter, créer des alliances, des amitiés, si cela existait d’une manière ou d’une autre dans ce monde. J’en doutais véritablement. J’inclinai la tête à ses mots.
« Je crois que je suis dans le même cas que vous. Je n’aime pas beaucoup les tournois. »
Voir pas du tout. Seulement, moi… Contrairement à elle, je ne pouvais pas m’échapper de ce genre d’évènements. Absolument pas en réalité. Je devais être là, montrer que j’existais, ce qui n’était pas rien. J’inclinai la tête à ses mots.
« Je vous comprends bien, je crains d’être obligée comme je suis une seigneuresse. Seulement, je ne ferais qu’acte de présence. Si votre frère est là, peut-être pourrez vous vous échapper ? Je ne sais pas si votre présence sera obligatoire. Je crois que personne n’osera s’approcher trop de moi. Je porte malheur en tournoi. »
Après tout, mon frère était mort en portant mes couleurs, n’est-ce pas ? Alors personne n’oserait les prendre.
« Vous pourrez toujours prétendre avoir… disons… une indisposition typiquement féminine. Personne ne viendra vérifier, n’est-ce pas ? »
L’un des rares avantages à être une femme n’est-ce pas ? Personne ne vérifiait ce genre de chose.
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