Gerold Dayne, Sombre Astre
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Personnage
Messages : 33
Localisation : Lancehélion
HRP
Profil
Gerold Dayne
Si tu es le préféré de la lune, que t'importent les étoiles ?
Identite
Genealogie
֍ Travan Dayne (✟) - 55 ans – Chevalier Fieffé de Haut Hermitage ∞ son épouse Haella Dayne née Noirmont - 46 ans
➝ Leur fils aîné Gerold Dayne – 30 ans – Chevalier Fieffé de Hermitage
➝ Leur fille Iliyanna Dayne – 18 ans – Maîtresse de Hermitage en l'absence de Gerold
֍ Morhaeryn Dayne (✟) - 50 ans ; frère de Travan
֍ Elyse Dayne - 45 ans ; soeur du précédent ; Septa de Hermitage
֍ Jaekar Sand - 15 ans ; bâtard supposé de Gerold ou Morhaeryn ; écuyer de Gerold
➝ Leur fils aîné Gerold Dayne – 30 ans – Chevalier Fieffé de Hermitage
➝ Leur fille Iliyanna Dayne – 18 ans – Maîtresse de Hermitage en l'absence de Gerold
֍ Morhaeryn Dayne (✟) - 50 ans ; frère de Travan
֍ Elyse Dayne - 45 ans ; soeur du précédent ; Septa de Hermitage
֍ Jaekar Sand - 15 ans ; bâtard supposé de Gerold ou Morhaeryn ; écuyer de Gerold
Personnalite
Ambitieux et exigeant envers lui-même, Gerold se veut être le chevalier dornien parfait. Loyal, courageux, féroce au combat et redouté. Mais le fait est que sur certains points, il en est loin. Ses convictions ne font malgré tout aucun doute. Progressiste, le Sir de Haut Hermitage a été élevé dans la tradition de la fidélité au Prince, mais surtout de sa propre loyauté.. C'est ainsi avec passion que le chevalier parle de l’importance d’un pouvoir fort et de la place du Prince à Dorne. Cependant, il s'oppose également à toute forme d'absolutisme et considère l'importance de la féodalité et de pouvoir régner comme il l’entend sur ses terres. Enfin s’il le faisait.
Concernant le combat, nul ne peut nier que Gerold sait se battre. Il est une des plus fines lames de Dorne et est réputé d’une dangerosité extrême même par Oberyn Martell. Sa volonté farouche et son caractère colérique ainsi que nerveux lui viennent en aide dans les combats. Il est prompt à lancer l'assaut le premier, à motiver les troupes et essayer de montrer l'exemple du mieux qu'il peut, quitte à devoir se placer sur la ligne de front.
Il est aussi ambitieux, impétueux et lunatique. Malgré son charme, il est ombrageux et caractériel. Il se montre généralement sans pitié avec ses ennemis, et peut réagir de façon impulsive et violente si lui-même ou ses proches sont attaqués. Malgré son ambition, la pratique du pouvoir finit invariablement par le lasser rapidement et le pousser vers de nouvelles conquêtes. C'est davantage un homme d'action, qui sait s'attirer des amitiés fortes comme des inimitiés mortelles. Orgueilleux, il aime provoquer et n’hésite pas à insulter de manière détournée, ou non, ceux qu’il n’aime pas. Élevé dans le culte des Sept, il lui arrive de perdre patience et entrer dans de grands accès de rage, aussi court qu'intense. Cependant, ayant une préférence pour les préceptes de la Mère, il essaye de se montrer le plus calme et modeste possible.
Honnête, il va généralement droit au but et sait camper sur ses positions lorsque cela s'avère nécessaire. En effet, si Gerold sait s'effacer et travailler avec de forts caractères, ses convictions restent vitales à ses yeux et il les défendra toujours. Discret, le noble sait se montrer observateur et stratège, pour avantager les intérêts de tous. Les siens y compris.
A l’aulne de son caractère, Gerold ne déteste aucun peuple as per se. Il joue de la profonde rivalité entre Dorniens et bieffois. Il adore se moquer d’eux et les pousser à les sortir de leurs gonds pour croiser le fer lorsque l’envie se fait sentir. Il en est de même avec orageois, les dorniens sableux et salés. Il ne pense pas grand-chose des habitants du Conflans ou des Terres de la Couronne, mais adorerait échanger avec des chevaliers du Val d’Arryn. De par leur histoire et leur situation géographique, Gerold se sent une certaine proximité d’esprit avec eux, au contraire des Terres de l’Ouest et des Îles de fer qu’il voit comme des traîtres retors et sans morale. Leur fin ne justifie pas leurs moyens à ses yeux, au contraire de sa propre manière d’agir.
Concernant le combat, nul ne peut nier que Gerold sait se battre. Il est une des plus fines lames de Dorne et est réputé d’une dangerosité extrême même par Oberyn Martell. Sa volonté farouche et son caractère colérique ainsi que nerveux lui viennent en aide dans les combats. Il est prompt à lancer l'assaut le premier, à motiver les troupes et essayer de montrer l'exemple du mieux qu'il peut, quitte à devoir se placer sur la ligne de front.
Il est aussi ambitieux, impétueux et lunatique. Malgré son charme, il est ombrageux et caractériel. Il se montre généralement sans pitié avec ses ennemis, et peut réagir de façon impulsive et violente si lui-même ou ses proches sont attaqués. Malgré son ambition, la pratique du pouvoir finit invariablement par le lasser rapidement et le pousser vers de nouvelles conquêtes. C'est davantage un homme d'action, qui sait s'attirer des amitiés fortes comme des inimitiés mortelles. Orgueilleux, il aime provoquer et n’hésite pas à insulter de manière détournée, ou non, ceux qu’il n’aime pas. Élevé dans le culte des Sept, il lui arrive de perdre patience et entrer dans de grands accès de rage, aussi court qu'intense. Cependant, ayant une préférence pour les préceptes de la Mère, il essaye de se montrer le plus calme et modeste possible.
Honnête, il va généralement droit au but et sait camper sur ses positions lorsque cela s'avère nécessaire. En effet, si Gerold sait s'effacer et travailler avec de forts caractères, ses convictions restent vitales à ses yeux et il les défendra toujours. Discret, le noble sait se montrer observateur et stratège, pour avantager les intérêts de tous. Les siens y compris.
A l’aulne de son caractère, Gerold ne déteste aucun peuple as per se. Il joue de la profonde rivalité entre Dorniens et bieffois. Il adore se moquer d’eux et les pousser à les sortir de leurs gonds pour croiser le fer lorsque l’envie se fait sentir. Il en est de même avec orageois, les dorniens sableux et salés. Il ne pense pas grand-chose des habitants du Conflans ou des Terres de la Couronne, mais adorerait échanger avec des chevaliers du Val d’Arryn. De par leur histoire et leur situation géographique, Gerold se sent une certaine proximité d’esprit avec eux, au contraire des Terres de l’Ouest et des Îles de fer qu’il voit comme des traîtres retors et sans morale. Leur fin ne justifie pas leurs moyens à ses yeux, au contraire de sa propre manière d’agir.
Precisions
Derriere l'ecran
Jaca
Moi, Jaca, je certifie avoir lu le règlement dans son intégrité, et je l'accepte.
Personnage
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Localisation : Lancehélion
HRP
Profil
Passé
L'or ne déclenche pas de guerre. Un pouce de bon acier, si.
Chronologie
Histoire
Hermitage, Haut Hermitage ! Terre escarpée des monts au nord des Météores à la limite des territoires situés le Bief et Dorne. La forteresse s’élève sur un roc abrupt, commandant un col et une série de vallons suivant la Torrentine jusqu’à son embouchure. De cette seigneurie, on pourrait s'attendre à une simple marche militaire, une forteresse propre à fixer tout ost ennemi et l'empêcher d'avancer sans craindre une sortie dans son dos. Logiquement, seule une solide garnison et une faible population civile devrait accompagner un tel lieu. Il n'en est cependant rien.
Fondée sous l'impulsion coloniale des Dayne, par une lointaine Etoile du Matin, la seigneurie de Haut Ermitage se devait être le sanctuaire et le représentant idéal de la force féodale du comté faisant du château un haut-lieu dans la partie nord des montagnes. Mais ce fut la découverte de riche gisement de minéraux qui permirent son expansion mais surtout les quelques Septistères qui peuplaient déjà les lieux bien avant les garnisons. Tout un univers se développa autour de ce double aspect à la fois militaire et spirituel de la région. Ainsi naquit Haut Ermitage.
C'est ainsi dans les froides chambres du château que vit le jour Gerold, premier fils bien que troisième enfant, de Travan Dayne. Son enfance fut des plus classiques pour un fils de noble d'importance mais vivant reclus dans une marche éloignée et difficile d'accès. Il fut éduqué principalement parmi les chevaliers de son paternel et par un précepteur s'appliquant à lui comprendre des principes de base en matière de culture et d’économie. Mais comme tout enfant, bien que travailleur, Gerold rêvait de combats, de gloire. Rieur et charmeur, il était de toute les bêtises et maître des autres gamins du château. Volontiers bagarreur, il savait pourtant se tirer hors d’affaire déjà d’une moue capricieuse à ses nourrices.
A ses sept ans, il fut retiré du service des Dayne et envoyé servir les Wyl de Wyl dans la passe des Osseux. Attaché au service du fils aîné, Gerold dut faire face à la recrudescence des criminels et autres atrocités de cette zone de non droit entre l'Orage et Dorne. Soldats en rupture de ban, franc-coureurs reconvertis ou chevaliers errants désespérés, ils ne manquaient guère de raison de rapiner. Il combattit plus d'une fois pour défendre villages et mines, fut blessé à plusieurs occasions et découvrit la terrible vérité sur la fureur des combats. Il fut particulièrement marqué par une escarmouche contre quelques brigands trop aventureux et désireux de faire main-mise sur leurs réserves. Depuis, Gerold arbore une cicatrice à l'œil gauche laissée par une pointe de lance. Touché par la grâce de la Mère comme tant d'autres, Gerold se sentit étrillé par les voix, les tourments tandis qu’il était soigné dans un état comateux. La sensation d'avoir son âme déchirée par milles serres, de sentir sa volonté disparaître fut une épreuve pour le jeune écuyer d’à peine dix ans.
Lorsque l’été revint, et la rébellion des Baratheon avec, Gerold et son maître durent faire face à ses conséquences. Les peuples superstitieux des monts voulurent s'élever contre les Wyl et quelques doux rêveurs appelèrent aux armes pour retrouver l'indépendance des Monts Rouges. Une vieille tour, datant des guerres dorniennes et nommée Montvif, fut réhabilitée et une garnison placée avec à sa tête le fils Wyl et son écuyer. Aussi, l'isolement de Montvif, en particulier depuis les récents événements, firent de la tour fut une véritable forteresse au cœur d'un environnement hostile. Pendant près de cinq années, Gerold combattit vaillamment pour défendre les routes menant soit à Ferboys soit vers les Marches et participa à plus d'un assaut contre des campements de gueux prenant les armes ci et là. Volontiers sarcastique, d’humeur sombre et dédaignant toute comparaison avec l’Etoile du Matin, il y gagna bien vite son surnom de Sombre Astre. Ce fut un guerrier éprouvé, réputé pour être une des plus fines lames de la région, qui fut adoubé à la fin de l’année 285.
Nouvellement chevalier, Gerold dut cependant rester à Haut-Hermitage tout au long de cette année alors que son père se chargeait de représenter leur famille à Lancehelion, abîmés par ces quelques années vécues en autarcie. Le fils se chargea ainsi de mettre en place au cours des mois de nouveaux postes de soldats pour contrôler la population et fit réparer les mines, pour la plupart délaissées. Peu à peu, l'économie locale se découvrit un dernier souffle, loin de renflouer les caisses mais permettant enfin de respirer après une période troublée. Gerold, lui, s’ennuyait terriblement loin de l’appel du combat et des festivités. L’animal social en lui tournait en rond dans sa cage et il finit par écrire rageusement à son père.
Alors que le paternel se rapprochait de nouveau du Prince de Dorne pour rappeler l'existence de Haut Hermitage, pour en faire de nouveau une seigneurie d'importance dans la vie du pays, Gerold fut envoyé représenter le paternel lors du tournoi de Castral Roc. Ce fut un premier contact avec le reste de l'aristocratie ouestrienne des plus épanouissants pour Gerold. Il se découvrit bien des affinités culturelles ou politiques avec des chevaliers de moindre importance et quelques amis. La plupart venaient cependant du Val, Gerold n'appréciant pas tous les aspects des Bieffois et des Terres de l’Ouest. Le chevalier de Haut-Hermitage s'intéressa grandement et avec fort d'intérêt à la politique à l'échelle du royaume mais surtout à la guerre éclair contre les Îles de Fer. S’il ne participa pas aux grands évènements du tournoi, il échangea quelques duels amicaux dont il sortir vainqueur.
A la suite des festivités, Gerold s'en retourna à Haut-Hermitage, non s'en avoir noué quelques amitiés et passa quelques mois à la seigneurie familiale. Rapidement, son père voulut le confronter face à ses devoirs de fils entraînant un conflit sans pareil sous le toit des Dayne. Gerold désavoua son père et quitta discrètement la Seigneurie, bien que Travan n'assuma jamais la fuite de son fils et laissa entendre qu'il était parti sur sa décision.
Gerold partit dès lors vers l’est. Après un rapide par les Grès, il quitta bien vite l’oasis pour se tourner vers Lancéhelion dont il connaissait la réputation. Arrivé au cœur battant de Dorne, Gerold demanda à se mettre au service d'un des homme-liges du Prince. Bien qu’on ne lui accorda pas tout de suite une confiance absolue, il fut rapidement soutenu par quelques jeunes chevaliers rencontrés au cours des festivités de Castel Roc et dans sa jeunesse et Gerold put intégrer la cour des Martell. Étranger aux jeux politiques des Jardins Aquatiques, il apprit bien vite malgré lui. Il trouva un véritable plaisir d’enfin pouvoir évoluer parmi les siens. Volontiers de tout les ragots, mais n’étant jamais acteur, Gerold jubilait d’arroser les siens de son sarcasme typique et de ses remarques. Sans être populaire, il se savait apprécier Mais au cours de cet événement, il se lia d'amitié avec trois chevaliers qui seraient bientôt ses plus proches amis : Crollyn, Chass et Tadd.
Il apprit en l'an 297 la mort de son père tué au cœur d’un raid sur Haut Hermitage. Vaguement attristé par la disparition de son géniteur, il se contenta pourtant de faire de sa soeur, cette lointaine inconnue, régente de Haut Hermitage. Il se plaisait bien trop à Lancehélion et son nid de vipère. A ceux qui soulignaient qu’il aurait dû porter le titre d'Epée du matin, il répondait d’un laconique : « On m’appelle Sombre Astre, je suis de la Nuit. De celle qui étreint et éteint le Jour. » Puis vint la nouvelle du tournoi du jeune prince à Port Réal. Une occasion nouvelle de redécouvrir le monde en dehors de Dorne. Et de briller de cet éclat sombre qui est le sien.
Fondée sous l'impulsion coloniale des Dayne, par une lointaine Etoile du Matin, la seigneurie de Haut Ermitage se devait être le sanctuaire et le représentant idéal de la force féodale du comté faisant du château un haut-lieu dans la partie nord des montagnes. Mais ce fut la découverte de riche gisement de minéraux qui permirent son expansion mais surtout les quelques Septistères qui peuplaient déjà les lieux bien avant les garnisons. Tout un univers se développa autour de ce double aspect à la fois militaire et spirituel de la région. Ainsi naquit Haut Ermitage.
C'est ainsi dans les froides chambres du château que vit le jour Gerold, premier fils bien que troisième enfant, de Travan Dayne. Son enfance fut des plus classiques pour un fils de noble d'importance mais vivant reclus dans une marche éloignée et difficile d'accès. Il fut éduqué principalement parmi les chevaliers de son paternel et par un précepteur s'appliquant à lui comprendre des principes de base en matière de culture et d’économie. Mais comme tout enfant, bien que travailleur, Gerold rêvait de combats, de gloire. Rieur et charmeur, il était de toute les bêtises et maître des autres gamins du château. Volontiers bagarreur, il savait pourtant se tirer hors d’affaire déjà d’une moue capricieuse à ses nourrices.
A ses sept ans, il fut retiré du service des Dayne et envoyé servir les Wyl de Wyl dans la passe des Osseux. Attaché au service du fils aîné, Gerold dut faire face à la recrudescence des criminels et autres atrocités de cette zone de non droit entre l'Orage et Dorne. Soldats en rupture de ban, franc-coureurs reconvertis ou chevaliers errants désespérés, ils ne manquaient guère de raison de rapiner. Il combattit plus d'une fois pour défendre villages et mines, fut blessé à plusieurs occasions et découvrit la terrible vérité sur la fureur des combats. Il fut particulièrement marqué par une escarmouche contre quelques brigands trop aventureux et désireux de faire main-mise sur leurs réserves. Depuis, Gerold arbore une cicatrice à l'œil gauche laissée par une pointe de lance. Touché par la grâce de la Mère comme tant d'autres, Gerold se sentit étrillé par les voix, les tourments tandis qu’il était soigné dans un état comateux. La sensation d'avoir son âme déchirée par milles serres, de sentir sa volonté disparaître fut une épreuve pour le jeune écuyer d’à peine dix ans.
Lorsque l’été revint, et la rébellion des Baratheon avec, Gerold et son maître durent faire face à ses conséquences. Les peuples superstitieux des monts voulurent s'élever contre les Wyl et quelques doux rêveurs appelèrent aux armes pour retrouver l'indépendance des Monts Rouges. Une vieille tour, datant des guerres dorniennes et nommée Montvif, fut réhabilitée et une garnison placée avec à sa tête le fils Wyl et son écuyer. Aussi, l'isolement de Montvif, en particulier depuis les récents événements, firent de la tour fut une véritable forteresse au cœur d'un environnement hostile. Pendant près de cinq années, Gerold combattit vaillamment pour défendre les routes menant soit à Ferboys soit vers les Marches et participa à plus d'un assaut contre des campements de gueux prenant les armes ci et là. Volontiers sarcastique, d’humeur sombre et dédaignant toute comparaison avec l’Etoile du Matin, il y gagna bien vite son surnom de Sombre Astre. Ce fut un guerrier éprouvé, réputé pour être une des plus fines lames de la région, qui fut adoubé à la fin de l’année 285.
Nouvellement chevalier, Gerold dut cependant rester à Haut-Hermitage tout au long de cette année alors que son père se chargeait de représenter leur famille à Lancehelion, abîmés par ces quelques années vécues en autarcie. Le fils se chargea ainsi de mettre en place au cours des mois de nouveaux postes de soldats pour contrôler la population et fit réparer les mines, pour la plupart délaissées. Peu à peu, l'économie locale se découvrit un dernier souffle, loin de renflouer les caisses mais permettant enfin de respirer après une période troublée. Gerold, lui, s’ennuyait terriblement loin de l’appel du combat et des festivités. L’animal social en lui tournait en rond dans sa cage et il finit par écrire rageusement à son père.
Alors que le paternel se rapprochait de nouveau du Prince de Dorne pour rappeler l'existence de Haut Hermitage, pour en faire de nouveau une seigneurie d'importance dans la vie du pays, Gerold fut envoyé représenter le paternel lors du tournoi de Castral Roc. Ce fut un premier contact avec le reste de l'aristocratie ouestrienne des plus épanouissants pour Gerold. Il se découvrit bien des affinités culturelles ou politiques avec des chevaliers de moindre importance et quelques amis. La plupart venaient cependant du Val, Gerold n'appréciant pas tous les aspects des Bieffois et des Terres de l’Ouest. Le chevalier de Haut-Hermitage s'intéressa grandement et avec fort d'intérêt à la politique à l'échelle du royaume mais surtout à la guerre éclair contre les Îles de Fer. S’il ne participa pas aux grands évènements du tournoi, il échangea quelques duels amicaux dont il sortir vainqueur.
A la suite des festivités, Gerold s'en retourna à Haut-Hermitage, non s'en avoir noué quelques amitiés et passa quelques mois à la seigneurie familiale. Rapidement, son père voulut le confronter face à ses devoirs de fils entraînant un conflit sans pareil sous le toit des Dayne. Gerold désavoua son père et quitta discrètement la Seigneurie, bien que Travan n'assuma jamais la fuite de son fils et laissa entendre qu'il était parti sur sa décision.
Gerold partit dès lors vers l’est. Après un rapide par les Grès, il quitta bien vite l’oasis pour se tourner vers Lancéhelion dont il connaissait la réputation. Arrivé au cœur battant de Dorne, Gerold demanda à se mettre au service d'un des homme-liges du Prince. Bien qu’on ne lui accorda pas tout de suite une confiance absolue, il fut rapidement soutenu par quelques jeunes chevaliers rencontrés au cours des festivités de Castel Roc et dans sa jeunesse et Gerold put intégrer la cour des Martell. Étranger aux jeux politiques des Jardins Aquatiques, il apprit bien vite malgré lui. Il trouva un véritable plaisir d’enfin pouvoir évoluer parmi les siens. Volontiers de tout les ragots, mais n’étant jamais acteur, Gerold jubilait d’arroser les siens de son sarcasme typique et de ses remarques. Sans être populaire, il se savait apprécier Mais au cours de cet événement, il se lia d'amitié avec trois chevaliers qui seraient bientôt ses plus proches amis : Crollyn, Chass et Tadd.
Il apprit en l'an 297 la mort de son père tué au cœur d’un raid sur Haut Hermitage. Vaguement attristé par la disparition de son géniteur, il se contenta pourtant de faire de sa soeur, cette lointaine inconnue, régente de Haut Hermitage. Il se plaisait bien trop à Lancehélion et son nid de vipère. A ceux qui soulignaient qu’il aurait dû porter le titre d'Epée du matin, il répondait d’un laconique : « On m’appelle Sombre Astre, je suis de la Nuit. De celle qui étreint et éteint le Jour. » Puis vint la nouvelle du tournoi du jeune prince à Port Réal. Une occasion nouvelle de redécouvrir le monde en dehors de Dorne. Et de briller de cet éclat sombre qui est le sien.
Recensement
- Code:
Matt Smith<pris>♜</pris> @"Gerold Dayne"
- Code:
Tywin Lannister - Gerold Dayne
Bienvenue sur NTK
Invité
Invité
Félicitations !Te voilà validé !
Tu vas bientôt être ajouté au groupe de ta région, ce qui te donnera accès à l'intégralité du forum. Tu vas donc pouvoir commencer à RP mais aussi découvrir une partie secrète de NTK, le Passage Secret. Tu y auras d'ailleurs un sujet dédié à ta famille/organisation, créé par le MJ : il s'agit de l'espace dédié aux complots et autres manœuvres politiques, mais lis bien les règles avant toute chose. Aussi, une fois que tu verras ce sujet créé, il faudra poster (sous balises hide) pour lire le message !
Si ce n'est pas déjà fait, tu peux également rejoindre le Discord du forum pour venir papoter avec la communauté, et trouver toujours plus de RPs !
Avant de jouer, il te faudra créer le registre de ton personnage, qui recensera sa chronologie, ses liens, ses RPs... Bref, tout ce qu'il y a à savoir sur lui. Tu peux également créer des personnages précréés si tu le souhaites.
Si tu as des questions, tu peux bien entendu les poster dans la section invités ou sur le Discord, on viendra y répondre au plus vite !
En te souhaitant de belles aventures sur NTK !