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Everyone can be stupid sometimes but you're abusing the privilege | Ft Belarro

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Jazara Saaros

Jazara Saaros

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Localisation : Port-Réal, Westeros
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292, lune 3, Semaine 2, jour 4
Volantis
Ft.  @Belarro
· Commerce (#03224c
· Îles d'été (#7cfc00)
Everyone can be stupid sometimes
but you're abusing the privilege
— Jaz, s'il te plaît, tu n'as pas besoin de t'en mêler !

La supplication de son petit frère passe par une oreille pour sortir par l'autre ; Jaz continue à avancer d'un pas vif et derrière elle, Xaras peine à la rattraper. Elle finit par ralentir le pas, ayant pitié de lui, et il remonte à son niveau, essouflé et dégoulinant de sueur.

— Je peux me débrouiller tout seul, je ne veux pas te déranger, s'il te plaît, Jaz. C'est moi qui ai fait une erreur, tu n'as pas à tout réparer derrière moi.

Xaras a toujours été comme ça, d'aussi loin qu'elle se souvienne. Doux de caractère, candide, d'une certaine manière, mais déterminé à ne pas être un poids pour elle, alors même qu'elle n'est qu'une pièce détachée rapportée par leur père. Il pourrait la détester, mais non, il fallait qu'il s'attache à elle et s'entête ainsi à essayer de tout gérer tout seul pour ne pas l'ennuyer.

Comme si Jaz pouvait le détester pour cette simple raison. Ils ont beau ne pas être liés par le sang, elle tient à lui, vraiment, tout comme à sa mère adoptive. Bien qu'elle ne les voit pas souvent, elle ne peut pas supporter l'idée qu'il leur arrive quoi que ce soit de déplaisant, comme actuellement l'escroquerie dans laquelle est tombée Xaras la tête la première.

Au moins, il se montrera sûrement plus méfiant, la prochaine fois.

— Xaras. Est-ce que tu penses vraiment pouvoir récupérer ton argent sans mon aide ou celle de Père ?

Son petit frère fronce le nez, puis soupire, défait. Il a conscience de ses lacunes et il sait parfaitement qu'il n'est pas assez effrayant pour persuader son arnaqueur de bien vouloir lui rendre son argent ; il sait aussi que toute l'affaire prendra des proportions bien plus importantes si leur père s'en mêle. Jaz préfère s'occuper du problème rapidement et discrètement ; tant pis pour les autres victimes, qu'elles se débrouillent.

Et puis, c'est le premier voyage de Xaras en dehors des Îles d'Été ; si leur père l'apprend, cela sera aussi probablement le dernier. Jaz préfère que ce choix vienne de son petit frère plutôt que de leur père.

— Tu me promets que ça se passera bien ?

Jaz ricane. Elle ne compte pas assassiner le responsable, si c'est sa question : trop d'ennuis et de paperasses à gérer derrière, même si elle pourrait probablement s'en sortir sans trop d'ennuis. Le menacer devrait suffire pour retrouver l'argent perdu par Xaras. Elle lève la main pour ébouriffer ses cheveux et son petit frère ne tarde pas à l'esquiver en râlant, tentant de remettre de l'ordre dans sa coiffure.

— On passera pas la nuit au trou, normalement, si c'est ce que tu veux entendre.

— J'vais me contenter de ça.

Ils arrivent finalement à la taverne que fréquente le dénommé Belarro depuis son arrivé en ville - Jaz n'a eu qu'à ouvrir ses oreilles et poser quelques questions pour retracer ses habitudes - et par la fenêtre, Xaras lui indique qui est l'homme qui l'a arnaqué. Il est assis à une table avec d'autres personnes, probablement des membres de son équipage, qui ne laisseront probablement pas Jaz approcher si elle paraît en vouloir à Belarro.

Il lui faudra donc jouer les nigaudes pour faire baisser à l'homme sa garde et l'approcher assez pour pouvoir commencer à le menacer.

— Reste dehors. Si ça part en couilles, va chercher la garde, d'accord ?

— Tu m'as promis de pas finir en prison, donc tiens ta promesse, je tiendrais la mienne.

Jaz acquiesce, avant de rentrer dans la taverne et de se diriger doucement vers la table où se tient Belarro. Elle n'est peut-être pas comédienne de métier, mais elle incarne Jazara Saaros depuis des années pour tromper jusqu'aux dieux et survivre ; elle peut bien, le temps de de quelques minutes, jouer les jeunes dames en pâmoison devant la réputation de Belarro.

Un sourire sur les lèvres, Jaz pose finalement ses mains sur la table de Belarro, juste à côté de lui, et commence à s'investir pour ne pas se retrouver avec une dague sous la gorge.

— Oh, par les dieux, je n'arrive pas à le croire, vous êtes monseigneur Belarro, j'ai tant entendu parler de vous ! minaude-t-elle.

La question la plus importante reste en suspens, pour l'instant : que menacer, les bijoux de famille, ou le joli minois qui doit bien aider cette ordure à commettre ses méfaits ?
Emme



Sinnerwe've all killed parts of ourselves to survive
we've all got blood on our hands
something in us had to die so we could stay alive
Belarro

Belarro

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Everyone can be
stupid sometimes but you're abusing the privilege

 

La fleur de Sothoryos, mon ami !

Et Obelarr tendit sa main devant lui comme s’il montrait quelque chose d’immense. Autour de la tablée, ses compagnons de route feignaient la merveille et l’approbation. Jalaar exhibait ostensiblement bijoux et parures tout faits d’or et d’argent, comme s’il les avait gagnés d’une façon digne et légale. Même Syros avait fait un effort vestimentaire, ainsi qu’Obelarr qui, quand il se faisait passer pour un homme riche, arborait ses plus beaux habits. Et ce jour-ci il avait fait fort, sa tenue alliant velours brodé et brocarts dorés et émeraude – des teintes qui flattaient sa gueule d’ange tout en lui donnant l’air d’être important.

Il avait déjà embobiné quelques personnes avec cette histoire de fleur, et tenait apparemment un filon intéressant. L’idée était simple : il prétextait une expédition vers Sothoryos, terre de méconnaissance, où il avait déniché une fleur à la senteur la plus exquise qui soit. Et de cette fleur il comptait bien faire le parfum le plus luxueux du monde connu, un produit qui les rendrait tous riches, lui comme ses investisseurs. Car oui hélas, seul point noir au tableau : cette expédition allait leur coûter une fortune.

Heureusement pour lui, les volantains de cette taverne étaient de beaux abrutis qu’il était aisé d’endormir à coup de belles promesses. Et de beaux abrutis riches, bien sûr.

Obelarr encercla les épaules du fortuné marchand qu’il était en train d’embobiner, forçant un rapprochement entre eux comme pour se rendre plus rassurant, plus fraternel. Il ancra son regard dans le sien, soudain très sérieux malgré le large sourire qui flottait à ses lèvres.

Cette fleur sent bon comme cent roses, et plus fort encore, imagines-tu ce que ça représente ? Vois-tu petit, mon frère, Aresso, possède un des bordels les plus prisés de Lys. Et le secret de son succès, laisse-moi te le dire, réside dans les parfums ambiants… Il n’y a rien de plus séduisant qu’un parfum enivrant, hein, mes douces ?

Il tendit une main pour caresser du bout des doigts ses deux concubines qui siégeaient à table. Les deux beautés représentaient aussi de bons arguments de vente pour Obelarr, leurs regards perçants et leurs sourires sensuels donnant envie aux investisseurs de devenir de proches amis du capitaine. Obelarr observa le volantain, ses yeux brillants, et sut que le moment était venu. Le Braavien déchu remit un peu de distance avec lui, juste pour lui tendre sa main.

Alors, l’ami, tu marches ?

Les doigts du volantain tremblèrent alors qu’il s’apprêtait à serrer la main d’Obelarr – lui creusa un peu plus son sourire, entendant déjà le son des pièces d’or tinter dans son esprit. Mais deux mains se posèrent soudain sur la table, mettant fin à l’entente en redirigeant l’attention de toute la tablée vers une femme qui minaudait. Apparemment elle le connaissait de nom et de réputation, et s’il aurait pu s’en enorgueillir, Obelarr sentit l’embrouille : ceux qui connaissait Belarro ici souhaitaient investir dans une expédition vers Sothoryos, et non pas le flatter.

Obelarr repoussa le volantain sans ménagement, lui indiquant qu’ils reprendraient plus tard. Et empruntant un accent Pentoshi et une mimique confuse, il arqua un sourcil vers l’inconnue trouble-fête :

Madame fait erreur, je ne suis ni Belerro ni seigneur, seulement l’humble Irrio.

S’ils ne laissaient rien paraître, l’ambiance à table avait changé, tous se préparant dans le silence à déguerpir ou se défendre – une sale habitude qu’ils avaient à force de fréquenter "Irrio".


Obelarr & Jazara Saaros;
An 292; lune 03; semaine 02; jour 04;
Volantis;



« Regarde donc, père, si je suis ta ruine. Il n’y a pas d’homme plus riche que moi en cette terre, personne qui n’ait ni ma puissance, ni ma gloire. Si une personne ici fait honte à l’autre, c’est toi – car je suis un cadeau des dieux et que tu me jalouses depuis toujours. »
Jazara Saaros

Jazara Saaros

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Visiblement, le dénommé Belarro et ses compagnons sont habitués et aux embrouilles et aux escroqueries ; Jaz les a visiblement dérangés pendant la dernière en date, et Belarrion repousse le pigeon qui est passé bien près d'être plumé. Elle en serait presque admirative ; savoir comment tirer le plus d'argent d'un client est un talent plus qu'appréciable chez les commerçants.

Mais il s'en est pris à son petit frère, et c'est assez pour lui donner envie de l'écorcher vif plutôt que de le complimenter.

Son sourire tombe brusquement lorsque Belarro essaye de l'embrouiller et elle se retient de lever les yeux au ciel. Est-ce qu'elle lui paraît réellement assez crédule pour tomber dans le panneau ? Elle lui adresse un regard ennuyé, avant de se saisir d'un des pics à chignon qui retiennent sa coiffure pour le planter dans la table, devant l'homme.

Il aurait été malvenu de dégainer son épée dans une taverne aussi bondée, après tout.

— Ne me prends pas pour un lapin de deux semaines. Je serais presque admirative de ton talent pour les boniments. Presque. Je me fiche bien que tu plumes du beau monde, mais pas mon petit frère.

Jazara se saisit d'un autre pic à chignon et le pointe vers l'arnaqueur, sans se soucier de ses cheveux qui s'échappent peu à peu de sa coiffure. Xaras l'aidera à la refaire avant de rentrer sur le bateau, histoire que Père ne se doute pas des événements de la soirée. Ils seraient probablement bons pour un savon et Xanthes n'appréciera pas de savoir que Jaz s'est mise volontairement dans une situation où elle aurait potentiellement à se battre.

Il la couve trop, depuis qu'il a découvert ses problèmes articulaires. Elle les lui avait cachés pour une bonne raison.

— Je te laisse le choix. Ou tu rends ce que Xaras Saaros t'a donné comme argent, ou je prendrais tes bijoux de famille en remboursement.

Et par bijoux de famille, elle ne parle clairement pas des objets. Plutôt de ce dont les hommes s'enorgueillisent. Jaz n'aurait aucun remord ou aucun dégoût à l'en priver. Il ne fallait pas naître avec une telle faiblesse ; Jaz sait parfaitement qu'elle n'a pas une force physique incroyable, alors il lui faut bien recourir à quelques procédés douteux pour convaincre un escroc de donner de l'argent.

— Alors, à combien estimes-tu ton service trois pièces ? Plus ou moins que 100 pièces d'or ?

Jaz esquisse un sourire qui n'a rien de gentil, alors qu'elle se penche pour rajouter :

— Et si tu penses pouvoir te débarasser de moi, vas-y, je t'en prie, essaye. J'adore voir un poisson se débattre au fond d'un panier, sans eau, en croyant encore pouvoir rejoindre la rivière dont on l'a tiré.

Jazara bluffe, bien évidemment. Même si elle a pris des précautions, si une bagarre générale se déclenche, elle pourrait bien mourir "accidentellement". Elle espère que Belarro soupèsera le pour et le contre et préférera l'accord à l'amiable, même s'il a l'avantage du nombre.
Emme

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