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ConnexionEnough blood has been spilt on his account ֍ ft. Baelon Celtigar
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Enough blood has been spilt on his account.
@Baelon Celtigar | Brynden Hawick
Jour 4 de la Lune 4 de l’an 298, à Port-Réal.
Brynden n’était pas plus ravi que cela que d’être présent à ce tournoi. Les festivités lui plaisaient, certes, mais il savait que le seul intérêt de son père était de lui trouver une épouse d’ici le retour à Salins. Brynden n’aimait pas réellement l’idée de s’attacher à une personne et d’être contraint de passer plus de temps sur la terre ferme qu’en mer. Mais au moins, ce tournoi lui permettrait de voir son frère à l’œuvre. Ils ne sont pas si proches car Lewys a longtemps vécu loin de Salins et lorsqu’il fut enfin revenu, c’était au tour du rouquin de quitter leur fief natal. Au delà de la distance, ils n’ont jamais été des frères qui se ressemblaient, ni physiquement, ni en terme d’intérêts, probablement parce qu’ils savaient que leurs destins n’étaient pas liés. Pourtant, le navigateur était vraiment admiratif du talent de Lewys et il était ravi de le supporter lors du tournoi. Son épouse et son jeune fils n’avaient pas fait le voyage cette fois-ci, mais Brynden était là pour le soutenir.
Il se rendit sur les terrains d’entraînement. Les choses se précisaient, les chevaliers et autres hommes souhaitant participer aux diverses épreuves du tournoi se préparaient et commençaient déjà à s’affronter. Certains aimaient montrer de quoi ils étaient capables en amont, d’autres préféraient garder la surprise. Bien que non féru de violence, le puîné était un fervent admirateur de combat à l’épée, lui-même fier de son épée « Coupe-Vent ». Il ne l’avait pas amenée avec lui cet après-midi là, car il n’en aurait nul besoin, mais elle le suivait presque partout de manière générale.
Il se mit à déambuler entre les différents combats, certains optaient pour leur écuyer d’autres préféraient déjà affronter des adversaires, au risque de se blesser réellement et de saboter la participation de l’autre. Cependant, il ne parvenait pas à reconnaître Lewys dans l’assemblée, pourtant l’homme était facilement reconnaissable à son cache-œil et sa chevelure noisette semblable à celle de leur père. Il était le seul à avoir sa chevelure, en digne héritier, alors que Brynden et sa sœur Jeyne tenaient davantage de leur mère avec leur chevelure de feu.
Alors qu’il cherchait encore son frère, le regard du navigateur se posa sur une silhouette qu’il reconnaîtrait entre mille. Baelon de la maison Celtigar. Sa chevelure si atypique et sa carrure imposante ne pouvaient le tromper. Le rouquin se raidit d’un seul coup, parcouru de ce sentiment de rancœur qu’il tentait toujours de refouler. C’était il y a quinze ans, c’était pendant la guerre, mais il ne parvenait pas à passer outre. Il se rappelle encore avoir été témoin de la chute de son cousin Alyn, impuissant de là où il était et bien trop tétanisé et lâche pour avoir fait quoique ce soit. Comment le jeune et frêle Brynden de l’époque aurait pu rivaliser avec ce monstre ? Il ne voulait pas le haïr mais il ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir terriblement.
Serrant le poing, il hésita à simplement rebrousser chemin, rien ne l’obligeait à confronter le Celtigar, mais une partie de lui semblait crier qu’il devait aller le voir, lui faire comprendre que les Hawick n’ont pas la mémoire courte, si tant est que l’homme de Pince-Isle se souvienne de toutes les personnes qu’il avait achevées durant cette guerre.
Ses pieds le menèrent jusqu’à l’homme aux semblants de sang valyrien jusqu’à lui faire face alors que l’homme semblait être en plein entraînement, armé d’une hache très semblable à celle qu’il avait vue à l’époque. Etait-ce la même ? Peut-être pas, en tout cas, la posture confirmait qu’il ne s’était pas trompé : il était coupable.
« Il semblerait qu’ils laissent participer n’importe qui à ce tournoi. »
Il s’adressa directement à Baelon Celtigar, bien décidé d’avoir toute son attention bien qu’entièrement désarmé.
« Si je me souviens bien, vous étiez de l’autre côté des lignes ennemies il y a quinze ans, et pourtant, vous voilà, ici, au tournoi du fils de ce Roi que vous ne vouliez pas voir sur le trône. »
Une amertume si rare dans la voix de Brynden qui ne peut s’empêcher revoir encore et encore cette scène morbide. Mais s’il pouvait obtenir de l’homme ne serait-ce qu’une once de remord, alors peut-être pourrait-il enfin tourner la page.
Brynden n’était pas plus ravi que cela que d’être présent à ce tournoi. Les festivités lui plaisaient, certes, mais il savait que le seul intérêt de son père était de lui trouver une épouse d’ici le retour à Salins. Brynden n’aimait pas réellement l’idée de s’attacher à une personne et d’être contraint de passer plus de temps sur la terre ferme qu’en mer. Mais au moins, ce tournoi lui permettrait de voir son frère à l’œuvre. Ils ne sont pas si proches car Lewys a longtemps vécu loin de Salins et lorsqu’il fut enfin revenu, c’était au tour du rouquin de quitter leur fief natal. Au delà de la distance, ils n’ont jamais été des frères qui se ressemblaient, ni physiquement, ni en terme d’intérêts, probablement parce qu’ils savaient que leurs destins n’étaient pas liés. Pourtant, le navigateur était vraiment admiratif du talent de Lewys et il était ravi de le supporter lors du tournoi. Son épouse et son jeune fils n’avaient pas fait le voyage cette fois-ci, mais Brynden était là pour le soutenir.
Il se rendit sur les terrains d’entraînement. Les choses se précisaient, les chevaliers et autres hommes souhaitant participer aux diverses épreuves du tournoi se préparaient et commençaient déjà à s’affronter. Certains aimaient montrer de quoi ils étaient capables en amont, d’autres préféraient garder la surprise. Bien que non féru de violence, le puîné était un fervent admirateur de combat à l’épée, lui-même fier de son épée « Coupe-Vent ». Il ne l’avait pas amenée avec lui cet après-midi là, car il n’en aurait nul besoin, mais elle le suivait presque partout de manière générale.
Il se mit à déambuler entre les différents combats, certains optaient pour leur écuyer d’autres préféraient déjà affronter des adversaires, au risque de se blesser réellement et de saboter la participation de l’autre. Cependant, il ne parvenait pas à reconnaître Lewys dans l’assemblée, pourtant l’homme était facilement reconnaissable à son cache-œil et sa chevelure noisette semblable à celle de leur père. Il était le seul à avoir sa chevelure, en digne héritier, alors que Brynden et sa sœur Jeyne tenaient davantage de leur mère avec leur chevelure de feu.
Alors qu’il cherchait encore son frère, le regard du navigateur se posa sur une silhouette qu’il reconnaîtrait entre mille. Baelon de la maison Celtigar. Sa chevelure si atypique et sa carrure imposante ne pouvaient le tromper. Le rouquin se raidit d’un seul coup, parcouru de ce sentiment de rancœur qu’il tentait toujours de refouler. C’était il y a quinze ans, c’était pendant la guerre, mais il ne parvenait pas à passer outre. Il se rappelle encore avoir été témoin de la chute de son cousin Alyn, impuissant de là où il était et bien trop tétanisé et lâche pour avoir fait quoique ce soit. Comment le jeune et frêle Brynden de l’époque aurait pu rivaliser avec ce monstre ? Il ne voulait pas le haïr mais il ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir terriblement.
Serrant le poing, il hésita à simplement rebrousser chemin, rien ne l’obligeait à confronter le Celtigar, mais une partie de lui semblait crier qu’il devait aller le voir, lui faire comprendre que les Hawick n’ont pas la mémoire courte, si tant est que l’homme de Pince-Isle se souvienne de toutes les personnes qu’il avait achevées durant cette guerre.
Ses pieds le menèrent jusqu’à l’homme aux semblants de sang valyrien jusqu’à lui faire face alors que l’homme semblait être en plein entraînement, armé d’une hache très semblable à celle qu’il avait vue à l’époque. Etait-ce la même ? Peut-être pas, en tout cas, la posture confirmait qu’il ne s’était pas trompé : il était coupable.
« Il semblerait qu’ils laissent participer n’importe qui à ce tournoi. »
Il s’adressa directement à Baelon Celtigar, bien décidé d’avoir toute son attention bien qu’entièrement désarmé.
« Si je me souviens bien, vous étiez de l’autre côté des lignes ennemies il y a quinze ans, et pourtant, vous voilà, ici, au tournoi du fils de ce Roi que vous ne vouliez pas voir sur le trône. »
Une amertume si rare dans la voix de Brynden qui ne peut s’empêcher revoir encore et encore cette scène morbide. Mais s’il pouvait obtenir de l’homme ne serait-ce qu’une once de remord, alors peut-être pourrait-il enfin tourner la page.
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