No True King
-20%
Le deal à ne pas rater :
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
159.99 € 199.99 €
Voir le deal


A song makes you feel a thought. ֍ ft. Naerys Velaryon

2 participants
Brynden Hawick

Brynden Hawick

Personnage
Messages : 29
HRP
Profil




A song makes you feel a thought.
@Naerys Velaryon | Brynden Hawick
Jour 3 de la Lune 4 de l’an 298, à Port-Réal.

Les festivités commençaient à battre leur plein. La date exacte du début du tournoi était encore inconnue, du moins pour Brynden qui ne s’y intéressait que très peu. Il ne comptait pas concourir, il était là simplement à la demande de son père, mais quitte à être à la capitale, autant profiter de ce qu’elle peut offrir de mieux. Quelques nobles avaient décidé de se rassembler dans le donjon rouge. D’ordinaire, Brynden n’y aurait pas eu accès car sa place était dans le camp avec les maisons de moindre importance, mais ce soir-là, ils avaient ouvert les portes pour débuter les festivités. Banquet, musique, chants, comment ne pas apprécier cette ambiance festive ?

Evidemment, il n’avait pas fallu longtemps à Brynden pour se fondre dans la masse et pour attirer l’attention sur lui. Quelqu’un l’interpella en reconnaissant ses cheveux roux.

« Chante nous une chanson, il paraît que ta voix est bien plus agréable que celle du rhapsode. »

Ce dernier était bien évidemment vexé, après avoir refusé pour ne pas prendre la place de celui qui avait été payé pour son art, il ne put refuser lorsque toute la foule le poussa à se mettre en avant pour chanter une chanson, puis une deuxième, et vint finalement la troisième. A la demande générale, il entama L’épouse du Dornien, une chanson que tout le monde connaissait dans les Sept Couronnes et même au-delà du détroit, et malgré toutes ses conquêtes, Brynden ne pouvait se targuer d’avoir goûté aux plaisirs d’une femme dornienne.

« Aussi belle que le soleil était l’épouse du Dornien,
Et plus que le printemps chaleureux ses baisers.
 »

Une partie de l’audience du conflanais était très attentive, les femmes principalement, et l’autre chantait avec lui, les hommes ne savaient pas se tenir lorsqu’il était question de chanter cette chanson qu’on ne présente plus.

Il n’aperçut pas de dornienne dans l’assemblée, quel dommage car il aurait pu utiliser cette chanson comme un appel et pour une fois finir dans les bras d’une de ces femmes du Sud. Peut-être était-ce un destin plus avenant que de mourir pour avoir goûté à ces plaisirs que de finir ses jours marié à une femme et être loin de la mer.

« Mais sa chanson à elle avait la lame du Dornien,
Et le mordant glacé d’une sangsue.
 »

C’est alors que le regard du rouquin se posa sur une personne de l’audience en particulier. Elle se détachait du reste. Ses premières pensées le ramenèrent à plus d’une quinzaine d’années en arrière, lorsque les Targaryen arpentaient encore ce monde et régnaient sur les sept couronnes. Sa chevelure était typique, argentée, et si belle. S’il n’y avait pas cette rancœur envers le dernier roi Targaryen mais également cet homme qui fut le bourreau du cousin de Brynden, il aurait probablement considéré que voir cette femme était du miel pour ses yeux.

« Frères, ô mes frères, ici s’achève mon séjour,
Ma vie m’a prise le Dornien,
Mais qu’importe ? Il faut tous mourir
Et j’ai goûté l’épouse du Dornien.
 »

Des applaudissement et des acclamations s’ensuivirent mais Brynden ne pouvait détacher du regard non pas la dornienne mais la valyrienne. Il récupéra sa corne et présenta ses excuses auprès de celles et ceux qui en redemandaient.

« Je crois avoir accaparé votre attention bien trop longtemps messires, mes dames. »

Et il s’éclipsa mais non loin, s’approchant alors de la belle inconnue, ne l’ayant pour ainsi dire pas lâchée du regard. S’il ne pouvait s’agir d’une Targaryen étant donné les circonstances dans lesquels les derniers ont terminé quelques années plus tôt, il était probable qu’il s’agisse de cette maison Valyrienne, les Velaryon. Rien n’était sûr et Brynden ne voudrait pas se faire une ennemie de cette manière.

« Ma Dame. »

Dit-il en baisant la main de la jeune femme.

« Je n’ai pu m’empêcher de vous remarquer, votre chevelure est aussi scintillante que la lune ce soir. J’ose espérer que ma chanson ne vous a pas déplu. »

Il était bien connu que ce genre de chansons plaisaient plutôt aux hommes, mais encore une fois, il s’attendait à tout.
Naerys Velaryon

Naerys Velaryon

Personnage
Messages : 57
HRP
Profil



a song makes you feel a thought
Brynden & Naerys
Jour 3, Semaine 1, Lune 4, An 298, Port-Réal
Les festivités au sein de Donjon Rouge étaient toujours agréables à vivre, mais le cœur de Naerys n'était pas à la fête. Plus le temps passait au sein de la capitale, plus elle sentait le piège se refermer inexorablement sur elle. Monford était impatient et elle n'était pas aveugle : elle le voyait bien s'agiter et discuter avec différents hommes, plus encore ce soir alors qu'ils s'étaient rendus en famille à l'une des premières soirées du tournoi. Le Donjon Rouge avait été ouvert à toutes et tous, et la valyrienne avait décidé de se poser dans un coin, observant avec attention tout ce qu'il se passait devant elle. Rapidement, elle fut rejointe par Visenya qui grommela des insultes à l'encontre de leur paternel, chose qui la fit doucement rire. Alors qu'elles étaient en train de discuter sans se préoccuper de la rumeur qui était en train de monter dans la pièce, la jeune femme finit par froncer ses sourcils en entendant la foule scander un nom, probablement pour motiver un homme à chanter. Curieuse, elle glissa son bras sous celui de sa petite sœur et l'entraîna à sa suite pour se rapprocher de l'homme qui chantait. Rapidement, elle repéra une tête rousse qui était en train d'entonner une première ballade. Se plaisant à l'écouter, elle força Visenya à rester à ses côtés alors qu'un sourire se dessinait doucement sur ses lèvres. Naerys appréciait les beaux arts, et elle était curieuse de tout : cet inconnu et surtout, sa voix, était en train d'attirer son attention.

Lorsqu'il se mit à chanter L'épouse du Dornien, elle laissa son regard courir dans la foule durant quelques secondes avant qu'il ne revienne se fixer sur lui. Là, elle croisa son regard et se figea durant un moment lorsqu'elle comprit qu'il était en train de la fixer. Sans bouger, elle lui rendit son regard, ses yeux se plissant légèrement alors que la curiosité l'envahissait à nouveau. Elle ne savait pas exactement pourquoi, mais elle décida de se lancer dans le jeu de regard qu'il avait instauré entre eux, ignorant petit à petit sa sœur qui ne cessait de pester à ses côtés. Bien vite, la chanson se termina et Naerys finit par applaudir à son tour, saluant l'excellente prestation du jeune homme avant de sourire lorsqu'elle remarqua qu'il s'approchait d'elle. Aussitôt, elle sentit Visenya se raidir à ses côtés et elle lui lâcha le bras, lui permettant de s'éloigner, non sans lui lancer un regard affectueux et passer une main dans ses cheveux. La plus jeune la chassa d'une tape sur la main, chose qui la fit rire alors qu'elle la suivait des yeux avant de se concentrer sur le rouquin, qui était déjà arrivé devant elle. Inclinant respectueuse la tête, elle le laissa baiser sa main avec un sourire avant de croiser ses doigts devant son ventre, adoptant la position de la parfaite dame en société - risible, lorsque l'on connaissait son caractère. Le compliment lui fit chaud au cœur alors qu'elle secouait négativement la tête. « Vous avez une voix hypnotisante, et il semblerait que je ne sois pas la seule à le penser. Tous ici ont apprécié votre interprétation, moi la première. » lui répondit-elle avec chaleur en lui offrant un nouveau sourire. « J'ai apprécié écouter chacune de vos chansons. » ajouta-t-elle ensuite. Distraite durant une seconde, elle lança un regard en arrière pour voir son père en train de la fixer d'un air mécontent, chose à laquelle elle répondit par un sourire goguenard avant de se tourner à nouveau vers l'inconnu. « Je suis impolie, je ne me suis même pas présentée, je m'appelle Naerys Velaryon. »

@Brynden Hawick  919493567
(c) DΛNDELION


    salt & sea
    may the winds be as strong as your back, your seas as calm as your spirit and your nets be as full as your heart. from the sea we came, to the sea we shall return. + aeairiel.